La France se complique la vie
Soccer samedi, 9 oct. 2004. 19:17 vendredi, 13 déc. 2024. 16:08
SAINT-DENIS, France (AP) - Comme face à Israël, l'équipe de France de soccer a concédé un nouveau nul 0-0 à domicile, samedi, à Saint-Denis, devant l'Irlande cette fois, pour se retrouver placée en position inconfortable dans le groupe 4 de la zone européenne des éliminatoires de la Coupe du monde 2006.
La bonne volonté affichée notamment en deuxième mi-temps n'a pas suffi à compenser trop d'approximations techniques, et les Bleus devront impérativement l'emporter à Chypre, mercredi, pour ne pas être décrochés du wagon des favoris d'un groupe plus ouvert que jamais.
La Suisse, qui a fait match nul 2-2 en Israël, reste en tête du groupe devant l'Eire et la France.
Pour ce premier grand choc de l'"ère Raymond Domenech" dont la durée de vie semblait avant ce match plus indéterminée que jamais, le Stade de France était davantage vert que bleu, 30 000 poitrines étant venues encourager l'emblématique Roy Keane et sa bande.
Restant sur une excellente année 2004 marquée par des succès sur les Pays-Bas et la République tchèque notamment, les hommes de Brian Kerr ont pris le match à leur compte. Monopolisant le ballon, ils ont prouvé que le "kick and rush" est un cliché jauni, qui ne colle plus à la réalité d'un soccer britannique beaucoup plus technique que par le passé.
Fabien Barthez s'est immédiatement couché devant l'attaquant de Birmingham Clinton Morrison bien lancé dans l'axe en profondeur par Keane, le "méchant" chien de garde de Manchester United.
Le 4-4-2 irlandais a pris le meilleur sur une équipe de France pourtant bâtie pour l'offensive avec devant, au coup d'envoi, Thierry Henry et Djibril Cissé en pointe et sur les ailes pour élargir le jeu Robert Pires et Sylvain Wiltord.
La première occasion française de la première mi-temps est survenue lors d'un long dégagement de Barthez. Une tête en retrait du défenseur Stephen Carr pour son gardien, était proche de tromper Shay Given qui mettait en corner (14e).
Les Verts ont fait monter la pression sur des tirs de Stephen Finnan (24e) et par de nombreuses combinaisons bien agencées.
Juste avant la mi-temps, Pires bien décalé de l'entrée de la surface a bien frappé, mais Shay s'est déployé...
A la mi-temps, le 0-0 était logique, tant les imprécisions françaises ont été nombreuses tant défensivement, qu'à la relance, à la construction ou à la finition.
Le talent des Français a semblé trop intermittent pour inquiéter des Irlandais sans peur et sans reproches après 45 minutes de jeu.
Le remplaçant Andrew Reid a frappé de 30 mètres sans se poser de question, et Barthez s'y est repris à deux fois pour stopper le bolide (48e).
Sébastien Squillaci a sauvé devant Finnan sur un ballon profond dans l'axe de Robert Keane (52e).
Au fil des minutes, des espaces se créaient.
Un tir en pivot de Cissé était contré, une belle frappe de 30 mètres de Rio Mavuba était stoppée par le gardien (55e).
Thierry Henry, seul à ne pas souffrir de la retraite de Zinédine Zidane - "Zizou" ne lui a jamais délivré de passes décisives - a vu son tir capté par Shay Given (56e).
William Gallas, positionné très souvent en cinquième attaquant sur l'aile droite, a manqué une belle ouverture d'Henry (59e)...
En pleine domination, les ex-champions du monde et d'Europe étaient proches de se faire surprendre après un corner, mais Barthez était à la parade sur une frappe appuyée de Damien Duff (63e).
Olivier Dacourt blessé était remplacé par Alou Diarra (64e).
John O'Shea a manqué d'un rien l'ouverture du score, seul à la réception d'un coup franc, sur une énorme erreur de marquage (71e).
La bonne volonté affichée notamment en deuxième mi-temps n'a pas suffi à compenser trop d'approximations techniques, et les Bleus devront impérativement l'emporter à Chypre, mercredi, pour ne pas être décrochés du wagon des favoris d'un groupe plus ouvert que jamais.
La Suisse, qui a fait match nul 2-2 en Israël, reste en tête du groupe devant l'Eire et la France.
Pour ce premier grand choc de l'"ère Raymond Domenech" dont la durée de vie semblait avant ce match plus indéterminée que jamais, le Stade de France était davantage vert que bleu, 30 000 poitrines étant venues encourager l'emblématique Roy Keane et sa bande.
Restant sur une excellente année 2004 marquée par des succès sur les Pays-Bas et la République tchèque notamment, les hommes de Brian Kerr ont pris le match à leur compte. Monopolisant le ballon, ils ont prouvé que le "kick and rush" est un cliché jauni, qui ne colle plus à la réalité d'un soccer britannique beaucoup plus technique que par le passé.
Fabien Barthez s'est immédiatement couché devant l'attaquant de Birmingham Clinton Morrison bien lancé dans l'axe en profondeur par Keane, le "méchant" chien de garde de Manchester United.
Le 4-4-2 irlandais a pris le meilleur sur une équipe de France pourtant bâtie pour l'offensive avec devant, au coup d'envoi, Thierry Henry et Djibril Cissé en pointe et sur les ailes pour élargir le jeu Robert Pires et Sylvain Wiltord.
La première occasion française de la première mi-temps est survenue lors d'un long dégagement de Barthez. Une tête en retrait du défenseur Stephen Carr pour son gardien, était proche de tromper Shay Given qui mettait en corner (14e).
Les Verts ont fait monter la pression sur des tirs de Stephen Finnan (24e) et par de nombreuses combinaisons bien agencées.
Juste avant la mi-temps, Pires bien décalé de l'entrée de la surface a bien frappé, mais Shay s'est déployé...
A la mi-temps, le 0-0 était logique, tant les imprécisions françaises ont été nombreuses tant défensivement, qu'à la relance, à la construction ou à la finition.
Le talent des Français a semblé trop intermittent pour inquiéter des Irlandais sans peur et sans reproches après 45 minutes de jeu.
Le remplaçant Andrew Reid a frappé de 30 mètres sans se poser de question, et Barthez s'y est repris à deux fois pour stopper le bolide (48e).
Sébastien Squillaci a sauvé devant Finnan sur un ballon profond dans l'axe de Robert Keane (52e).
Au fil des minutes, des espaces se créaient.
Un tir en pivot de Cissé était contré, une belle frappe de 30 mètres de Rio Mavuba était stoppée par le gardien (55e).
Thierry Henry, seul à ne pas souffrir de la retraite de Zinédine Zidane - "Zizou" ne lui a jamais délivré de passes décisives - a vu son tir capté par Shay Given (56e).
William Gallas, positionné très souvent en cinquième attaquant sur l'aile droite, a manqué une belle ouverture d'Henry (59e)...
En pleine domination, les ex-champions du monde et d'Europe étaient proches de se faire surprendre après un corner, mais Barthez était à la parade sur une frappe appuyée de Damien Duff (63e).
Olivier Dacourt blessé était remplacé par Alou Diarra (64e).
John O'Shea a manqué d'un rien l'ouverture du score, seul à la réception d'un coup franc, sur une énorme erreur de marquage (71e).