LISBONNE (AFP) - CANOSSA. La presse sportive portugaise n'en finit pas d'aller à Canossa. Elle avait été féroce avec "l'étranger" Luiz Felipe Scolari après la défaite (2-1) de la Selecçao face à la Grèce lors du match d'ouverture de l'Euro, le 12 juin. Depuis que l'entraîneur brésilien de l'équipe nationale vole de succès en succès, les journalistes n'en finissent plus de faire repentance.

Ils lui avaient d'abord offert un maillot dédicacé par toutes les plumes qui l'avaient critiqué.

Jeudi, au lendemain de la qualification de la sélection pour la finale de l'Euro, ils lui ont fait une "standing ovation" spontanée quand il s'est présenté en salle de presse du camp d'entraînement des Portugais, près de Lisbonne. (AFP)

SUPERSTITION. Le président de la Fédération portugaise de soccer, Gilberto Madail, n'assistera pas dimanche à la finale de l'Euro. Par superstition. Il croit que son absence est un gage de réussite pour la Selecçao.

Le Premier ministre Jose Manuel Durao Barroso, tout nouveau président de la Commission européenne, y sera, lui. Avec une cravate aux couleurs du drapeau national, la seule qu'il porte depuis que l'équipe gagne.

Portera-t-il à Bruxelles une cravate bleue à étoiles jaunes, pour que l'Europe gagne?
(AFP)