BERLIN (AFP) - Scandale Ballack. Le capitaine et milieu de terrain de l'Allemagne, Michael Ballack, a créé un mini-scandale en revêtant un t-shirt frappé du mot Italia, dimanche. La photo du "délit" était à la une de Bild, lundi. Le plus fort tirage de la presse allemande accuse même Ballack de "rater la vague noire-rouge-jaune qui enthousiasme tout le pays".

"C'est quoi ça?", titre Bild. Réponse de Ballack: "J'ai acheté ce tee-shirt du couturier italien Dolce & Gabbana il y a quelques années. Il me rappelle notre dernier triomphe à la Coupe du monde. Car nous l'avions emporté en Italie en 1990". (AFP)

Ils connaissent la chanson. L'Allemagne n'a disputé, et remporté, qu'un match du Mondial-2006 qu'elle a déjà une chanson en son honneur. Le chanteur allemand Xavier Naidoo a composé le titre "Dieser Weg" (littéralement: 'Ce voyage') en pensant à la Mannschaft de Jürgen Klinsmann. "Ce voyage ne sera pas facile, ce voyage sera piégeux et difficile, tu ne seras pas d'accord avec tout le monde", chante notamment Naidoo, vedette de la variété allemande. Les joueurs allemands ont été tellement touchés par l'attention qu'ils ont écouté cette chanson avant le coup d'envoi du match contre le Costa Rica (4-2) et le feront encore avant la rencontre contre la Pologne, le 14 juin, affirme l'encadrement de la Mannschaft. (AFP)

Policiers au repos. Le nombre de policiers mobilisés à Berlin pour le Mondial-2006 a été réduit au cours du week-end de 2500 à 2000, permettant ainsi à 500 fonctionnaires de profiter du temps estival, tellement la situation était calme sur le front de l'ordre public. "Nous sommes nous-mêmes surpris du calme extraordinaire" qui règne, a reconnu la préfecture de police de la capitale allemande, soulignant que les infractions constatées étaient en nette baisse. Explication de la police: "Les gens sont devant la télévision". Au total, 260.000 policiers sont mobilisés dans toute l'Allemagne. (AFP)

Parc d'attractions. Les joueurs de l'équipe d'Allemagne ont dans les jardins de leur luxueux hôtel et quartier général de la banlieue de Berlin un "parc d'attraction". Une table de tennis de table, des écrans géants, des sofas confortables, sans compter un billard à l'intérieur de l'hôtel, la Mannschaft doit "se divertir, affirme Oliver Bierhoff, le manageur général de l'équipe d'Allemagne. Il ne faut pas qu'ils restent à l'intérieur de leur chambre", explique l'ancien international à l'origine de cette idée. (AFP)

Old stars. Le Mondial-2006 est aussi l'occasion pour d'anciennes gloires du football de montrer qu'ils ont encore de beaux restes. Des rencontres sont en effet programmées sur le terrain installé sous les fenêtres du Bundestag à Berlin: le premier match dimanche a opposé l'équipe dirigée par Andreas Brehme à celle de Karl-Heinz Förster. L'équipe Brehme s'est imposé 11 à 7, avec notamment cinq buts de l'ancien international tchèque Ivan Hasek. Parmi les vaincus de la journée, Jean-Pierre Papin, ex-joueur de Marseille et du Bayern Munich, nouvel entraîneur de Strasbourg. Pour ménager leurs "vieilles" jambes, les rencontres ne durent que deux fois huit minutes. (AFP)

Répliques. Les agents du Fisc colombien ont confisqué 499 répliques du ballon official du Mondial et ont arrêté trois hommes qui les commercialisaient comme des originaux. Les ballons ont été saisis dans quatre appartements du sud et de l'ouest de Bogota, où ils étaient confectionnés. L'enquête aura duré deux mois pour démanteler ce réseau. Des logos des marques Adidas et Nike ont été saisis. (AFP)

Gazon. La Corée du Sud ne laisse rien au hasard, pas même la taille du gazon. Dick Advocaat, le sélectionneur néerlandais de la Corée a expliqué qu'il n'avait pas apprécié que ses joueurs s'entraînent à la BayArena de Leverkussen sur une pelouse de 25 mm, quand sur les terrains de la Coupe du monde elle fait 28 mm. "(Les jardiniers du stade) avait tondu le gazon trop court, j'ai donc demandé qu'on le laisse pousser et, avec cette chaleur, il a poussé comme un fou. Il faisait 28 mm quand nous nous sommes entraînés", a déclaré le technicien. (AFP)

Ras-le-bol. Mais tout le monde en Corée du Sud n'accueille pas le Mondial avec le même enthousiasme. Culture Action, une coalition d'une centaine d'organisations, a décidé de partir en croisade. Elle se dit abreuvée de football et rejette l'aspect commercial de l'événement. Des autocollants s'opposant aux "passions de supporteurs" commencent à fleurir dans les rues de Séoul. Le pays a pourtant plongé dans la Coupe du monde, 90% des Coréens croyant à une qualification de l'équipe pour le 2e tour dans le groupe G, où elle joue avec La France, la Suisse et le Togo. (AFP)

USA at home. Malgré les tensions politiques avec de nombreux pays dans le reste du monde, l'équipe américaine a reçu un chaleureux accueil de la part du public allemand et des supporteurs des nations rivales. "Il n'y a eu aucun incident, les gens sont très respectueux des Etats-Unis, a estimé le capitaine Claudio Reyna. Nous sommes des joueurs de foot, nous ne faisons pas de politique." (AFP)

La Squadra Rosa. Toujours à la pointe en matière vestimentaire, l'équipe d'Italie a opté pour une couleur inhabituelle pour ses chasubles à l'entraînement: le rose. Peut-être une manière de rendre hommage au nombre inhabituellement élevé dans cette sélection de joueurs de Palerme, qui portent en club un maillot de cette couleur. Ils sont en effet quatre: trois défenseurs, Christian Zaccardo, Fabio Grosso et Andrea Barzagli, ainsi qu'un milieu de terrain, Simone Barone. Et avant d'opter pour le violet de la Fiorentina l'été dernier, l'attaquant Luca Toni avait lui aussi vu la vie en rose pendant deux saisons en Sicile (AFP).

Première coupe. Au pays de Rudi Völler, pas étonnant que la Hannoversche Allegemeine Zeitung ait demandé à ses lecteurs d'élire la meilleure coupe de cheveux de la Nationalmannschaft. La victoire de la mèche tendance iroquoise de Bastian Schweinsteiger (72%) n'a pas fait un pli. La lutte a été plus serrée pour la deuxième place, mais avec son crâne lisse, David Odonkor (18%) a coiffé sur le fil le chevelu Torsten Frings (10%). (AFP)

Défense. L'équipe argentine s'est dite certaine de connaître des difficultés face à la défense serbo-monténégrine, son prochain adversaire dans le groupe C. Les joueurs argentins ont affirmé que la Serbie-Monténégro était une équipe très difficile à jouer, même si elle avait perdu contre les Pays-Bas (1-0).