BERLIN (AFP) - Princesse. La princesse japonaise Hisako a assisté dimanche à Nuremberg à Japon-Croatie (0-0), deuxième match du Pays du soleil levant au Mondial. En sa qualité de présidente d'honneur de la Fédération nippone de football (JFA), elle était accompagnée du légendaire président du Comité organisateur, Franz Beckenbauer, dans une loge de luxe du Franken Stadion de Nuremberg. Hisako est la veuve du prince Takamado, grand amateur de sport et président de plusieurs fédérations japonaises, notamment celle la JFA, mort d'une attaque cardiaque en 2002 en jouant au squash à l'ambassade du Canada à Tokyo.

Pas surpris. "Le 6-0 de l'Argentine contre la Serbie-Monténégro ne m'a pas vraiment surpris, peut-être un peu le nombre de buts mais pas le spectacle qu'ils ont donné", estime la vedette brésilienne Ronaldinho dans le quotidien catalan sportif Mundo Deportivo. "Avant le Mondial, nous connaissions déjà le type de sélection que présentait l'Argentine. Regardez les titulaires et les remplaçants et vous verrez beaucoup de qualité." Concernant Lionel Messi, son jeune coéquipier au FC Barcelone, le N.10 de la Seleçao pense qu'il "ne se contentera pas des quinze minutes qu'on lui a données, et ce n'est pas seulement lui: nous voulons tous voir son jeu."

Rouge. Selon les anthropologues Russel Hill et Robert Barton, de l'Université anglaise de Durham, "le fait de se vêtir en rouge peut faire la différence, donner un ascendant psychologique" à l'équipe qui le porte. C'est également ce que pensent les Anglais, qui ont remporté leur seul tournoi international en rouge, en 1966 à Londres contre la RFA (4-2 a.p.), et du sélectionneur allemand Jürgen Klinsmann, qui estime que "le rouge permet une meilleure identification au groupe, et rend le jeu plus agressif et puissant". Mais qu'en pensent le Costa Rica et la Pologne, déjà éliminés, ou la République tchèque, impitoyable en blanc contre les Etats-Unis (3-0) et balayée en rouge par le Ghana (0-2)?

Blessures. Les blessures contractées lors des célébrations de buts représentent 7% des accidents dont sont victimes les joueurs de football, selon une étude concernant 152 blessures. Les joueurs à la base de la "pyramide humaine" sont généralement les plus souvent touchés, et les blessures vont du claquage aux fractures de la clavicule ou des côtes.

Impossible. Un gardien de but n'a matériellement aucune chance d'arrêter un penalty tiré sur un côté, conclut une étude de l'Université allemande d'Erlangen (sud). Peu importe le côté où il plonge, la vitesse d'un portier n'est pas suffisante pour stopper une frappe d'environ 100 km/h, selon cette étude réalisée par des mathématiciens.

Rapides. Les joueurs de football ne courent plus aussi longtemps qu'il y a dix ans mais ils courent plus vite, estime Heinrich Hess, chef de la commission médicale de la Fédération allemande (DFB). Un joueur effectue en moyenne 160 courses de sprint lors d'un match, soit 30% de plus que les résultats des dernières études.

Jamais content. Le Brésilien Zico, sélectionneur du Japon, est mécontent de la pelouse, quel que soit le stade. A Kaiserslautern, il s'était plaint que le gazon était trop long. A Nuremberg, il a trouvé la pelouse trop glissante. Peut-être trouvera-t-il un terrain idéal à Dortmund, où le Japon dispute jeudi son dernier match du groupe F face au Brésil.