BERLIN (AFP) - Destin. Le destin de l'Espagne est de perdre, selon le quotidien AS, amer après la défaite contre la France en 8e de finale. "Il faut croire qu'il y a en nous quelque chose qui nous empêche de nous surpasser au moment crucial. Peut-être y a-t-il quelque chose de profondément inscrit en nous", se demande le quotidien sportif. (AFP)

Le tango de Diego. Une Berlinoise, professeur de tango, a souhaité que Diego Maradona, qui a montré des talents de danseur dans l'émission de télévision qu'il anime ("Le nuit du 10") en Argentine, vienne à son atelier montrer quelques-uns de ses pas. "Beaucoup de mouvements du tango ont été empruntés au soccer", explique Ines Moussavi, patronne de la salle Far Out du Square Lehiner. (AFP)

Maillots. Les maillots du N.9 brésilien Ronaldo s'arrachent comme des petits pains jusqu'au Burkina. L'équipe auriverde est d'ailleurs devenue une manne financière pour les commerçants de la capitale burkinabè. Le milieu de terrain de Barcelone Ronadinho, celui de Lyon Juninho, Robinho le madrilène, l'attaquant de l'Inter Milan Adriano, figurent aussi parmi les meilleures ventes, au détriment de Roberto Carlos, le latéral gauche de la Seleçao, le moins bien "vendu". Les maillots de l'équipe de France sont au contraire boudés, selon un commerçant, Pascal Kaboré, qui espère que la victoire des Bleus devant l'Espagne mardi (3-1) va "booster" les ventes. (AFP)

Fair-play. Avec 914 points après les huitièmes de finale, le Brésil est en tête du classement du fair-play, devant son adversaire en quart, la France (893 pts). Suivent dans l'ordre l'Espagne (886), l'Argentine (872) et l'Allemagne (864). Les Pays-Bas ferment le classement, avec 600 points. Le trophée du fair-play, qui récompense l'attitude des équipes sur et en-dehors du terrain, est doté d'un bon de 50 000 dollars en équipement sportif à utiliser pour les équipes de jeunes. (AFP)

Buts. Sur les 132 buts marqués lors des 56 premiers matches (2,36 but par match en moyenne), 67 l'ont été en première mi-temps, contre 64 après la pause et un pendant la prolongation. Mais s'il ne fallait pas être en retard au match (18 buts inscrits dans les dix premières minutes), il ne fallait pas non plus être pressé de partir, au risque de rater l'un des 34 buts marqués dans les dix dernières minutes. (AFP)

Engouement. Les 56 premiers matches du Mondial ont attiré 2.885.439 spectateurs, soit 51.526 spectateurs en moyenne, ce qui constitue le second meilleur taux de fréquentation de l'histoire de la coupe du Monde après les Etats-Unis en 1994 (3 587 538 spectateurs, 68 991 en moyenne). Au total, 3,072 millions de billets ont été imprimés pour les 64 matches du tournoi, dont 1,112 million mis en vente publique. (AFP)

Primes records: Pour avoir atteint les quarts de finale de la coupe du Monde, les Ukrainiens ont touché au total 267 000 euros chacun. La Fédération a versé la prime promise de 130.000 euros pour la qualification au second tour, et son partenaire commercial Kiewstar (téléphonie mobile) a ajouté 72 000 euros. A quoi s'ajoutent 65 000 euros pour la victoire en huitième de finale aux tirs au but contre la Suisse. (AFP)

Concours de circonstance. La petite ville française de Luçon (10 000 habitants) en Vendée (ouest) a prévu depuis de longs mois pour le 1er juillet un "Carnaval de Rio", un concours d'écoles de samba "dans la plus pure tradition Brésilienne" dans le cadre d'un partenariat avec l'école de Santa Cruz au Brésil. Une festivité qui, concours de circonstance, se déroulera le jour-même du match entre la France et le Brésil. Les organisateurs se sont empressés dès mercredi d'aménager le programme qui intègrera la retransmission du match sur écran géant, entre deux défilés. Les commerçants qui se sont mis aux couleurs du Brésil pour la fête ont déjà commencé à réintégrer le bleu, blanc, rouge sur les vitrines. (AFP)

Allemagne "out". Les demi-finalistes du Mondial 2006 seront l'Argentine, le Brésil, l'Angleterre et l'Italie, selon les bookmakers britanniques mercredi. C'est l'Argentine qui est donnée gagnante contre l'Allemagne à 6 contre 4, et ce quel que soit l'agence de pari, Paddy Powers, Ladbrokes ou William Hill. Pour Italie-Ukraine le même jour, vendredi, les trois principaux bookmakers donnent la Squadra Azzurra gagnante à 8 contre 13 (9 contre 2 pour l'Ukraine). Pour les quarts Angleterre-Portugal et Brésil-France de samedi, les bookmakers parient sur la victoire de l'Angleterre à 10 contre 11 et du Brésil à 4 contre 5 (7/2 pour la France). Pour William Hill, c'est le Brésil qui reste le grand favori du Mondial (9/4), suivi de l'Argentine (7/2), de l'Allemagne (9/2) et de l'Angleterre (11/2). La plus grosse cote est celle de l'Ukraine (50/1), derrière le Portugal (16/1), la France (11/1) et l'Italie (13/2). (AFP)