La Grèce, dernier obstacle pour le Portugal
Soccer vendredi, 2 juil. 2004. 15:03 vendredi, 13 déc. 2024. 10:31
LISBONNE (AP) - Qui aurait pu prédire que le match d'ouverture de l'Euro 2004 de soccer serait aussi l'affiche de la finale? Improbable soccer qui fera se rencontrer dimanche soir le Portugal, pays organisateur, et la Grèce, qui accueillera les Jeux olympiques à Athènes au mois d'août.
Pour le Portugal, c'est à la fois un miracle et une conclusion logique aux trois semaines de compétition de se retrouver, dimanche, au Stade de la Luz de Lisbonne.
Un miracle, car ils étaient peu nombreux à croire, même au Portugal, en un tel parcours après la défaite initiale 1-2 face à ... la Grèce lors du match d'ouverture. Conclusion logique car depuis ce sombre 12 juin, la selecçao portugaise a, sous la conduite du sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari, renoué avec son soccer chatoyant, au prix d'un véritablement bouleversement de l'équipe type.
Ils ne devraient ainsi pas être plus de six joueurs portugais sur le terrain dimanche à avoir disputé le match d'ouverture. Au revoir Rui Jorge, Rui Costa, Simao, Petit et même Fernando Couto, le capitaine à l'entame de la compétition. Et bonjour à Nuno Valente, Ricardo Carvalho, Maniche et Deco, tous du FC Porto, et à Christiano Ronaldo, le prodige de Manchester United.
Scolari a courageusement tranché dans le vif dès le naufrage inaugural et s'est basé sur la complicité affirmée des joueurs de Porto, champion d'Europe le 26 mai dernier face à Monaco. Et la vivacité technique du jeune Ronaldo, 19 ans, nouvel coqueluche du pays, a fini de redonner du punch à une équipe désormais très offensive.
Dimanche soir pourtant, à Lisbonne, où le Portugal est invaincu depuis 17 ans, les hommes de Scolari devront se méfier du mur de l'Adriatique que l'entraîneur allemand Otto Rehhagel a patiemment érigé en Grèce.
Match après match, les joueurs hellènes ont réussi à faire déjouer les formations les plus talentueuses du continent. Après le Portugal, c'est l'Espagne qui y a laissé des plumes (1-1), avant que le tenant du titre, la France (1-0), puis le grand favori du tournoi, la République tchèque (1-0, but en argent), ne soient renvoyés à la maison prématurément par les nouveaux Dieux grecs.
Seule la Russie a réussi à secouer l'édifice lors du dernier match de poule (défaite 1-2 des Grecs). Pas mal pour une équipe grecque qui n'avait alors dans son histoire jamais réussi à remporter le moindre match en phase finale d'une compétition de soccer.
Malgré tout, si les Grecs n'ont pas volé leur qualification pour le dernier match de dimanche, la manière dont il l'ont obtenue ne soulève guère d'enthousiasme en dehors des limites de la mère patrie hellène.
Avec un jeu extrêmement défensif, les Bleus de Grèce oublient souvent la notion de spectacle au profit de celle de l'efficacité, comme en témoigne leur but en argent en demi-finale inscrit à la toute dernière seconde de la première prolongation par le libéro Traianos Dellas.
Avec un effectif sans doute plus limité que d'autres sur le plan technique, nul ne leur reprochera cependant de jouer avec leurs atouts: le physique, la générosité et la solidarité.
Mieux, l'opposition totale de style qui devrait avoir lieu en finale entre une Grèce solide sur ses bases et un Portugal tourné vers l'attaque promet aussi une belle joute tactique entre les deux meilleurs entraîneurs de la compétition: Scolari et Rehhagel.
Pour le Portugal, c'est à la fois un miracle et une conclusion logique aux trois semaines de compétition de se retrouver, dimanche, au Stade de la Luz de Lisbonne.
Un miracle, car ils étaient peu nombreux à croire, même au Portugal, en un tel parcours après la défaite initiale 1-2 face à ... la Grèce lors du match d'ouverture. Conclusion logique car depuis ce sombre 12 juin, la selecçao portugaise a, sous la conduite du sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari, renoué avec son soccer chatoyant, au prix d'un véritablement bouleversement de l'équipe type.
Ils ne devraient ainsi pas être plus de six joueurs portugais sur le terrain dimanche à avoir disputé le match d'ouverture. Au revoir Rui Jorge, Rui Costa, Simao, Petit et même Fernando Couto, le capitaine à l'entame de la compétition. Et bonjour à Nuno Valente, Ricardo Carvalho, Maniche et Deco, tous du FC Porto, et à Christiano Ronaldo, le prodige de Manchester United.
Scolari a courageusement tranché dans le vif dès le naufrage inaugural et s'est basé sur la complicité affirmée des joueurs de Porto, champion d'Europe le 26 mai dernier face à Monaco. Et la vivacité technique du jeune Ronaldo, 19 ans, nouvel coqueluche du pays, a fini de redonner du punch à une équipe désormais très offensive.
Dimanche soir pourtant, à Lisbonne, où le Portugal est invaincu depuis 17 ans, les hommes de Scolari devront se méfier du mur de l'Adriatique que l'entraîneur allemand Otto Rehhagel a patiemment érigé en Grèce.
Match après match, les joueurs hellènes ont réussi à faire déjouer les formations les plus talentueuses du continent. Après le Portugal, c'est l'Espagne qui y a laissé des plumes (1-1), avant que le tenant du titre, la France (1-0), puis le grand favori du tournoi, la République tchèque (1-0, but en argent), ne soient renvoyés à la maison prématurément par les nouveaux Dieux grecs.
Seule la Russie a réussi à secouer l'édifice lors du dernier match de poule (défaite 1-2 des Grecs). Pas mal pour une équipe grecque qui n'avait alors dans son histoire jamais réussi à remporter le moindre match en phase finale d'une compétition de soccer.
Malgré tout, si les Grecs n'ont pas volé leur qualification pour le dernier match de dimanche, la manière dont il l'ont obtenue ne soulève guère d'enthousiasme en dehors des limites de la mère patrie hellène.
Avec un jeu extrêmement défensif, les Bleus de Grèce oublient souvent la notion de spectacle au profit de celle de l'efficacité, comme en témoigne leur but en argent en demi-finale inscrit à la toute dernière seconde de la première prolongation par le libéro Traianos Dellas.
Avec un effectif sans doute plus limité que d'autres sur le plan technique, nul ne leur reprochera cependant de jouer avec leurs atouts: le physique, la générosité et la solidarité.
Mieux, l'opposition totale de style qui devrait avoir lieu en finale entre une Grèce solide sur ses bases et un Portugal tourné vers l'attaque promet aussi une belle joute tactique entre les deux meilleurs entraîneurs de la compétition: Scolari et Rehhagel.