La Grèce surprend la République tchèque
Soccer jeudi, 1 juil. 2004. 17:16 samedi, 14 déc. 2024. 12:40
PORTO (AP) - Est-ce l'influence des dieux ou tout simplement celle du génie organisateur de leur entraîneur l'Allemand Otto Rehhagel? Quoi qu'il en soit, les Grecs ont signé un nouveau coup de théâtre à l'Euro 2004, jeudi, en se qualifiant pour la finale grâce à leur victoire à l'arraché de 1-0 sur la République Tchèque, en demi-finale disputée à Porto.
Dominés en terme de possession et surclassés au nombre d'occasions par des Tchèques grand favoris après quatre succès en quatre matches, les Grecs, qui avaient bénéficié de deux jours de récupération de plus que leur rivaux, ont trouvé l'ouverture à la fin de la première prolongation (105e minute) sur un "but en argent" de leur libéro Traionos Dellas.
Celui-ci est venu couper au premier poteau sur un corner pour permettre aux siens de poursuivre leur incroyable épopée.
En finale, dimanche soir à Lisbonne, la Grèce retrouvera le Portugal. Ce match ultime sera exactement l'affiche du match d'ouverture, ce qui fait qu'une possibilité de revanche s'offre à la sélection portugaise, battue (2-1) mais dont on n'ose pas dire aujourd'hui qu'elle sera favorite face à cette incroyable équipe hellène.
Après avoir sorti la France, tenante du titre en quart de finale (1-0), la Grèce s'est encore appliquée à faire mentir les pronostics.
Elle y est parvenue grâce à une défense de fer qui a résisté à la meilleure attaque de la compétition (10 buts) et à un opportunisme à toute épreuve.
Jamais les Tchèques, trop vite privés de leur meneur et capitaine Pavel Nedved (40e), n'ont pu faire comme auparavant la différence par leur jeu collectif.
Car Nedved, en manquant sa volée, se blessait au genou droit et était remplacé avant la pause par Vladimir Smicer.
Les Tchèques avaient néanmoins amorcé la rencontre pied au plancher et profitaient du temps de chauffe de la défense grecque. Tomas Rosicky trouvait le montant gauche de la cage grecque dès la 3e minute. Puis la grosse frappe de Marek Jankulovski était bien repoussée par le portier Antonios Nikopolidis (6e).
Le marquage individuel qui est la spécificité des Grecs dans cet Euro 2004 commençait à bien fonctionner. Jan Koller et son double mètre suivis comme leur ombre par Mihalis Kapsis pesaient moins sur la défense adverse. L'attaquant du Borussia n'en plaçait pas moins une tête qui aurait pu surprendre un Nikopolidis moins attentif (19e).
Entre-temps, les Grecs rompant avec leur naturel prudent, étaient venus renarder en nombre dans la moitié tchèque. Ainsi par deux fois sur une frappe lointaine puis un coup franc de Giorgos Karakounis, auteur du premier but de l'Euro et de la victoire de son pays sur le Portugal (2-1), sollicitait Petr Cech sans le mettre dans l'embarras (10e et 15e).
Les Tchèques opéraient alors parfois en contres et Nikopolodis s'interposait à point pour enrayer un raid solitaire de Pavel Nedved (32e).
Dans la minute qui suivait c'est sur une attaque placée que Jankulovski se procurait la dernière occasion de la première mi-temps en décochant un tir musclé que Nikopolidis devait sortir de son soupirail droit (33e).
Au retour des vestiaires, les Tchèques avaient du mal à imposer leur jeu collectif et laissaient aux Grecs une plus grande part d'initiative. Zisis Vryzas plaçait deux reprises de la tête, la première n'étant pas cadrée (64e) et la seconde stoppée par le gardien (66e).
Une reprise réflexe de Poborsky flirtant avec la lucarne (69e) sonnait le réveil des Tchèques qui finissaient forts. Mais la précision faisait défaut dans la finition d'abord sur une frappe de Koller à la sortie d'un double une-deux avec Rosicky (80e) puis sur un tir de Milan Baros qui s'était mis en bonne position après un action personnelle (83e).
Le début de la prolongation laissait voir des Grecs plus fringants que leurs rivaux. Cech était bien inspiré de sauter pour contrer une tentative de Stylianos Giannokopoulos (94e) puis Traionos Dellas pouvait ajuster une reprise de la tête malheureusement trop sur le portier tchèque (103e).
Ce n'était que partie remise car quelques secondes plus tard, Dellas propulsait les Grecs vers un incroyable destin.
Dominés en terme de possession et surclassés au nombre d'occasions par des Tchèques grand favoris après quatre succès en quatre matches, les Grecs, qui avaient bénéficié de deux jours de récupération de plus que leur rivaux, ont trouvé l'ouverture à la fin de la première prolongation (105e minute) sur un "but en argent" de leur libéro Traionos Dellas.
Celui-ci est venu couper au premier poteau sur un corner pour permettre aux siens de poursuivre leur incroyable épopée.
En finale, dimanche soir à Lisbonne, la Grèce retrouvera le Portugal. Ce match ultime sera exactement l'affiche du match d'ouverture, ce qui fait qu'une possibilité de revanche s'offre à la sélection portugaise, battue (2-1) mais dont on n'ose pas dire aujourd'hui qu'elle sera favorite face à cette incroyable équipe hellène.
Après avoir sorti la France, tenante du titre en quart de finale (1-0), la Grèce s'est encore appliquée à faire mentir les pronostics.
Elle y est parvenue grâce à une défense de fer qui a résisté à la meilleure attaque de la compétition (10 buts) et à un opportunisme à toute épreuve.
Jamais les Tchèques, trop vite privés de leur meneur et capitaine Pavel Nedved (40e), n'ont pu faire comme auparavant la différence par leur jeu collectif.
Car Nedved, en manquant sa volée, se blessait au genou droit et était remplacé avant la pause par Vladimir Smicer.
Les Tchèques avaient néanmoins amorcé la rencontre pied au plancher et profitaient du temps de chauffe de la défense grecque. Tomas Rosicky trouvait le montant gauche de la cage grecque dès la 3e minute. Puis la grosse frappe de Marek Jankulovski était bien repoussée par le portier Antonios Nikopolidis (6e).
Le marquage individuel qui est la spécificité des Grecs dans cet Euro 2004 commençait à bien fonctionner. Jan Koller et son double mètre suivis comme leur ombre par Mihalis Kapsis pesaient moins sur la défense adverse. L'attaquant du Borussia n'en plaçait pas moins une tête qui aurait pu surprendre un Nikopolidis moins attentif (19e).
Entre-temps, les Grecs rompant avec leur naturel prudent, étaient venus renarder en nombre dans la moitié tchèque. Ainsi par deux fois sur une frappe lointaine puis un coup franc de Giorgos Karakounis, auteur du premier but de l'Euro et de la victoire de son pays sur le Portugal (2-1), sollicitait Petr Cech sans le mettre dans l'embarras (10e et 15e).
Les Tchèques opéraient alors parfois en contres et Nikopolodis s'interposait à point pour enrayer un raid solitaire de Pavel Nedved (32e).
Dans la minute qui suivait c'est sur une attaque placée que Jankulovski se procurait la dernière occasion de la première mi-temps en décochant un tir musclé que Nikopolidis devait sortir de son soupirail droit (33e).
Au retour des vestiaires, les Tchèques avaient du mal à imposer leur jeu collectif et laissaient aux Grecs une plus grande part d'initiative. Zisis Vryzas plaçait deux reprises de la tête, la première n'étant pas cadrée (64e) et la seconde stoppée par le gardien (66e).
Une reprise réflexe de Poborsky flirtant avec la lucarne (69e) sonnait le réveil des Tchèques qui finissaient forts. Mais la précision faisait défaut dans la finition d'abord sur une frappe de Koller à la sortie d'un double une-deux avec Rosicky (80e) puis sur un tir de Milan Baros qui s'était mis en bonne position après un action personnelle (83e).
Le début de la prolongation laissait voir des Grecs plus fringants que leurs rivaux. Cech était bien inspiré de sauter pour contrer une tentative de Stylianos Giannokopoulos (94e) puis Traionos Dellas pouvait ajuster une reprise de la tête malheureusement trop sur le portier tchèque (103e).
Ce n'était que partie remise car quelques secondes plus tard, Dellas propulsait les Grecs vers un incroyable destin.