La Juve veut refaire le coup au Real
Soccer mardi, 8 mars 2005. 11:18 vendredi, 13 déc. 2024. 04:55
TURIN (AFP) - La Juventus a un léger retard à combler face au Real Madrid (aller: 1-0) mais compte profiter, avec son attaque en trident, d'une défense madrilène parfois fragile pour rééditer son exploit de 2003, mercredi à Turin en 8e de finale retour de la Ligue des champions de soccer.
Inverser la tendance face au Real, la Juve est déjà parvenu à le faire il y a deux ans en demi-finale de la C1. Battu 2-1 à Bernabeu, le club italien l'avait emporté 3-1 au retour. Mais les Bianconeri avaient marqué à l'extérieur, ce qui fait toute la différence.
Le contexte de la rencontre n'est en plus pas forcément favorable à la Juve. Mardi, le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Dick Pound, l'a sommée de rendre ses titres acquis en "trichant", dans la foulée du procès pour dopage du club. Et toute l'Italie a de nouveau crié au favoritisme après les erreurs d'arbitrage du récent AS Rome-Juventus (1-2), dont un penalty généreux pour la Juve, un débat que Ronaldo avait d'ailleurs évoqué avant l'aller.
La Juventus sait aussi que son adversaire, distancé par le FC Barcelone en Championnat d'Espagne (8 pts), a le mors aux dents avant de venir la défier. La saison des Merengues passe en effet par ce match, ce qui n'est pas le cas des Turinois, en course pour le Championnat d'Italie avec le Milan AC.
"C'est une vraie finale, assure l'entraîneur bianconero Fabio Capello. Les deux équipes doivent gagner. Les joueurs savent bien que c'est un match fondamental, il n'y a pas besoin de leur rappeler. Il va falloir partir à l'attaque car on a besoin de marquer, mais il faudra rester très attentif en défense."
Gravesen libère Beckham
En effet, que le Real trompe Buffon une seule fois et la Juve devra alors marquer à trois reprises. Capello, ancien entraîneur du Real, va donc probablement armer son équipe avec trois attaquants, un "trident" qui s'impose d'autant plus avec l'absence de Nedved dans le couloir droit du milieu.
"Je ne crois pas que Trezeguet ait 90 minutes dans les jambes", assure toutefois Capello, qui devrait plutôt aligner d'entrée le trio Del Piero-Ibrahimovic-Zalayeta, en faisant rentrer le Français plus tard, comme à Rome samedi.
A Madrid, la défense, qui n'est traditionnellement pas le point fort de l'équipe, est privée de Michel Salgado. Mais, mardi, Capello et le capitaine turinois Alessandro Del Piero ont insisté sur le "nouvel équilibre" défensif du Real, avec Gravesen au milieu.
Le Danois libère un peu Beckham des tâches défensives et donne de l'air aux cinq +galactiques+ de devant: Raul, Ronaldo, Figo, Zidane et l'Anglais. Le sort du match viendra-t-il de l'un d'entre eux ? "Non, répond fermement Capello. Les joueurs-clés sont ceux qui marquent et je ne sais encore qui ça va être. A l'aller, c'était Helguera."
Avec des attaques bien fournies de part et d'autre, un enjeu crucial pour le Real et le besoin impératif de la Juve de marquer, les conditions d'un spectacle total sont réunies.
De la Juve ou du Real, qui n'ont jamais fait match nul en onze matches de Coupe d'Europe, un très grand d'Europe restera KO.
Inverser la tendance face au Real, la Juve est déjà parvenu à le faire il y a deux ans en demi-finale de la C1. Battu 2-1 à Bernabeu, le club italien l'avait emporté 3-1 au retour. Mais les Bianconeri avaient marqué à l'extérieur, ce qui fait toute la différence.
Le contexte de la rencontre n'est en plus pas forcément favorable à la Juve. Mardi, le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Dick Pound, l'a sommée de rendre ses titres acquis en "trichant", dans la foulée du procès pour dopage du club. Et toute l'Italie a de nouveau crié au favoritisme après les erreurs d'arbitrage du récent AS Rome-Juventus (1-2), dont un penalty généreux pour la Juve, un débat que Ronaldo avait d'ailleurs évoqué avant l'aller.
La Juventus sait aussi que son adversaire, distancé par le FC Barcelone en Championnat d'Espagne (8 pts), a le mors aux dents avant de venir la défier. La saison des Merengues passe en effet par ce match, ce qui n'est pas le cas des Turinois, en course pour le Championnat d'Italie avec le Milan AC.
"C'est une vraie finale, assure l'entraîneur bianconero Fabio Capello. Les deux équipes doivent gagner. Les joueurs savent bien que c'est un match fondamental, il n'y a pas besoin de leur rappeler. Il va falloir partir à l'attaque car on a besoin de marquer, mais il faudra rester très attentif en défense."
Gravesen libère Beckham
En effet, que le Real trompe Buffon une seule fois et la Juve devra alors marquer à trois reprises. Capello, ancien entraîneur du Real, va donc probablement armer son équipe avec trois attaquants, un "trident" qui s'impose d'autant plus avec l'absence de Nedved dans le couloir droit du milieu.
"Je ne crois pas que Trezeguet ait 90 minutes dans les jambes", assure toutefois Capello, qui devrait plutôt aligner d'entrée le trio Del Piero-Ibrahimovic-Zalayeta, en faisant rentrer le Français plus tard, comme à Rome samedi.
A Madrid, la défense, qui n'est traditionnellement pas le point fort de l'équipe, est privée de Michel Salgado. Mais, mardi, Capello et le capitaine turinois Alessandro Del Piero ont insisté sur le "nouvel équilibre" défensif du Real, avec Gravesen au milieu.
Le Danois libère un peu Beckham des tâches défensives et donne de l'air aux cinq +galactiques+ de devant: Raul, Ronaldo, Figo, Zidane et l'Anglais. Le sort du match viendra-t-il de l'un d'entre eux ? "Non, répond fermement Capello. Les joueurs-clés sont ceux qui marquent et je ne sais encore qui ça va être. A l'aller, c'était Helguera."
Avec des attaques bien fournies de part et d'autre, un enjeu crucial pour le Real et le besoin impératif de la Juve de marquer, les conditions d'un spectacle total sont réunies.
De la Juve ou du Real, qui n'ont jamais fait match nul en onze matches de Coupe d'Europe, un très grand d'Europe restera KO.