La ligue est lombarde
Soccer vendredi, 18 mars 2005. 12:01 samedi, 14 déc. 2024. 14:19
NYON (AFP) - L'attraction des quarts de finale de la Ligue des champions de soccer sera sans aucun doute le derby lombard entre le Milan AC et l'Inter, alors que le choc entre Liverpool et la Juventus sera l'occasion de se remémorer les 39 victimes du stade du Heysel, vingt ans après la finale de C1 entre les deux clubs.
Unis contre Barberousse, les Lombards vont une nouvelle fois devoir se déchirer en Coupe d'Europe pour une place dans le dernier carré. Les deux équipes milanaises s'étaient déjà rencontrées en demi-finale en 2003 et quelques semaines plus tard, le Milan AC était sacré champion d'Europe.
Distancé dans la course au titre en Série A, l'Inter, 3e à 16 points du leader, le... Milan AC, aimerait faire chuter son encombrant voisin habitué aux sacres et aux titres. Et se venger de son unique défaite de la saison.
Le rouleau-compresseur du Milan AC se verrait bien lui réaliser un doublé C1-Championnat. Il y aura, en tout cas, des Milanais en demi-finale.
L'autre grand choc des quarts verra les retrouvailles entre Liverpool et la Juventus Turin vingt ans après la finale maudite du stade du Heysel (à Bruxelles) en 1985. Les 39 morts avaient fait oublier la triste victoire italienne (1-0).
"C'est sûr, nous ferons quelque chose (pour commémorer le Heysel, ndlr). Il y a de l'amitié entre les deux clubs et les supporteurs. Le Heysel, cela fait maintenant vingt ans et c'est quelque chose auquel nous penserons. Nous sommes sûrs que tout se passera bien", a affirmé Rick Parry, le directeur général de Liverpool.
"Se souvenir"
Fabio Capello, l'entraîneur de la Juve était sur la même longueur d'ondes: "Il faudra se souvenir du Heysel, et rappeler que le soccer se joue sur le terrain, avec détermination mais sans violence. Ce qui s'est passé ne doit plus se produire".
Les deux équipes, qui se retrouvent pour la première fois depuis la finale de 1985, voudront sans doute faire oublier le drame et parler le ballon.
Le leader du championnat d'Angleterre et nouvel épouvantail européen, Chelsea, tombeur du Barça (1-2, 4-2), sera lui opposé au Bayern Munich. Réputé invincible ou presque, Chelsea fait peur mais Karl-Heinz Rummenigge, le président du Bayern jure: "Chelsea est ce qui pouvait nous arriver de mieux. Nous savons que nous ne sommes pas les favoris, mais nous avons nos chances".
Si le Bayern est moins souverain qu'aupravant en Allemagne, l'ancien Ballon d'Or sait que ses troupes sont rompues aux joutes européennes et ont sorti en quarts de finale un autre club anglais, Arsenal.
Le dernier quart de finale oppose les deux "petits Poucets" du tirage: Lyon, seul quart de finaliste à ne pas avoir remporté de Coupe d'Europe, affrontera les Néerlandais du PSV Eindhoven, à qui les Français ont bien réussi en huitième de finale (double victoire pour le PSV face à Monaco). Triple champion de France filant droit vers un quatrième sacre, les Lyonnais sont avides d'une reconnaissance européenne.
Unis contre Barberousse, les Lombards vont une nouvelle fois devoir se déchirer en Coupe d'Europe pour une place dans le dernier carré. Les deux équipes milanaises s'étaient déjà rencontrées en demi-finale en 2003 et quelques semaines plus tard, le Milan AC était sacré champion d'Europe.
Distancé dans la course au titre en Série A, l'Inter, 3e à 16 points du leader, le... Milan AC, aimerait faire chuter son encombrant voisin habitué aux sacres et aux titres. Et se venger de son unique défaite de la saison.
Le rouleau-compresseur du Milan AC se verrait bien lui réaliser un doublé C1-Championnat. Il y aura, en tout cas, des Milanais en demi-finale.
L'autre grand choc des quarts verra les retrouvailles entre Liverpool et la Juventus Turin vingt ans après la finale maudite du stade du Heysel (à Bruxelles) en 1985. Les 39 morts avaient fait oublier la triste victoire italienne (1-0).
"C'est sûr, nous ferons quelque chose (pour commémorer le Heysel, ndlr). Il y a de l'amitié entre les deux clubs et les supporteurs. Le Heysel, cela fait maintenant vingt ans et c'est quelque chose auquel nous penserons. Nous sommes sûrs que tout se passera bien", a affirmé Rick Parry, le directeur général de Liverpool.
"Se souvenir"
Fabio Capello, l'entraîneur de la Juve était sur la même longueur d'ondes: "Il faudra se souvenir du Heysel, et rappeler que le soccer se joue sur le terrain, avec détermination mais sans violence. Ce qui s'est passé ne doit plus se produire".
Les deux équipes, qui se retrouvent pour la première fois depuis la finale de 1985, voudront sans doute faire oublier le drame et parler le ballon.
Le leader du championnat d'Angleterre et nouvel épouvantail européen, Chelsea, tombeur du Barça (1-2, 4-2), sera lui opposé au Bayern Munich. Réputé invincible ou presque, Chelsea fait peur mais Karl-Heinz Rummenigge, le président du Bayern jure: "Chelsea est ce qui pouvait nous arriver de mieux. Nous savons que nous ne sommes pas les favoris, mais nous avons nos chances".
Si le Bayern est moins souverain qu'aupravant en Allemagne, l'ancien Ballon d'Or sait que ses troupes sont rompues aux joutes européennes et ont sorti en quarts de finale un autre club anglais, Arsenal.
Le dernier quart de finale oppose les deux "petits Poucets" du tirage: Lyon, seul quart de finaliste à ne pas avoir remporté de Coupe d'Europe, affrontera les Néerlandais du PSV Eindhoven, à qui les Français ont bien réussi en huitième de finale (double victoire pour le PSV face à Monaco). Triple champion de France filant droit vers un quatrième sacre, les Lyonnais sont avides d'une reconnaissance européenne.