La presse brésilienne se moque de Zidane
Soccer lundi, 10 juil. 2006. 11:46 mercredi, 11 déc. 2024. 10:44
RIO DE JANEIRO (AFP) - "Zidane perd la tête et la couronne", titre jeudi le quotidien de Rio de Janeiro O Globo, résumant le sentiment général de la presse brésilienne après la finale du Mondial de soccer gagnée par l'Italie et où le capitaine français a été exclu dans la prolongation.
Pour le correspondant de Globo, "la tête fragile a trahi des pieds géniaux. Zinedine Zidane a payé le prix d'avoir été le centre des attentions".
Evoquant la sortie de Zidane et le fait qu'il ne soit pas venu chercher sa médaille lors de la cérémonie finale, O Globo écrit: "après l'agression, l'unique génie d'une Coupe du monde sans beaucoup de brio en est arrivé à devenir un intrus dans la fête".
Dans Estado de Sao Paulo, l'écrivain Luis Fernando Verissimo estime que "la Coupe du monde allait consacrer une légende que cette légende s'est chargée elle-même de détruire". "Ce fut la Coupe de la disgrâce de Zidane, sorti du terrain sous les huées. Au moins un peu de drame pour tempérer la médiocrité".
Dans Folha de Sao Paulo, Tostao, ancien champion du monde brésilien de 1970, estime que "l'unique étoile grandiose de la Coupe s'est éteinte dans ce geste". "Le geste de Zidane a été extrêmement agressif et prémédité. Il symbolise bien l'ambivalence et l'étrangeté de l'être humain face au monde. Le héros s'est effondré en une fraction de seconde".
"Merde, Monsieur Zidane"
Le quotidien populaire O Dia, prend encore moins de gants et l'éditorialiste sportif Teixeira Heizer titre, en français, "Merde, Monsieur Zidane".
"Le plus élégant et raffiné joueur du monde, Zinedine Zidane, a entaché sa carrière et la Coupe elle-même avec un geste insensé vu par 200 millions de supporteurs incrédules. Le coup de tête criminel sur Materazzi a été un exemple à ne pas suivre par la jeunesse et il a aussi contribué à déstabiliser psychologiquement ses équipiers", écrit Heizer.
"Quelle Coupe!" s'exclame Renato Mauricio Prado, dans Globo. "L'unique, rigoureusement l'unique joueur qui aurait pu quitter l'Allemagne en pouvant s'enorgueillir d'avoir eu une prestation de véritable crack, a fini par prendre congé de la compétition de la manière la plus mélancolique possible!"
Pour le reste, la presse brésilienne souligne que l'Italie, avec sa quatrième victoire en Coupe du monde n'est plus qu'à un titre pour égaler le Brésil, cinq fois champion du monde. "Ils arrivent", s'alarme Globo tandis que Jornal do Brasil avertit : "L'Italie est partie pour égaliser avec le Brésil en 2010".
Pour le correspondant de Globo, "la tête fragile a trahi des pieds géniaux. Zinedine Zidane a payé le prix d'avoir été le centre des attentions".
Evoquant la sortie de Zidane et le fait qu'il ne soit pas venu chercher sa médaille lors de la cérémonie finale, O Globo écrit: "après l'agression, l'unique génie d'une Coupe du monde sans beaucoup de brio en est arrivé à devenir un intrus dans la fête".
Dans Estado de Sao Paulo, l'écrivain Luis Fernando Verissimo estime que "la Coupe du monde allait consacrer une légende que cette légende s'est chargée elle-même de détruire". "Ce fut la Coupe de la disgrâce de Zidane, sorti du terrain sous les huées. Au moins un peu de drame pour tempérer la médiocrité".
Dans Folha de Sao Paulo, Tostao, ancien champion du monde brésilien de 1970, estime que "l'unique étoile grandiose de la Coupe s'est éteinte dans ce geste". "Le geste de Zidane a été extrêmement agressif et prémédité. Il symbolise bien l'ambivalence et l'étrangeté de l'être humain face au monde. Le héros s'est effondré en une fraction de seconde".
"Merde, Monsieur Zidane"
Le quotidien populaire O Dia, prend encore moins de gants et l'éditorialiste sportif Teixeira Heizer titre, en français, "Merde, Monsieur Zidane".
"Le plus élégant et raffiné joueur du monde, Zinedine Zidane, a entaché sa carrière et la Coupe elle-même avec un geste insensé vu par 200 millions de supporteurs incrédules. Le coup de tête criminel sur Materazzi a été un exemple à ne pas suivre par la jeunesse et il a aussi contribué à déstabiliser psychologiquement ses équipiers", écrit Heizer.
"Quelle Coupe!" s'exclame Renato Mauricio Prado, dans Globo. "L'unique, rigoureusement l'unique joueur qui aurait pu quitter l'Allemagne en pouvant s'enorgueillir d'avoir eu une prestation de véritable crack, a fini par prendre congé de la compétition de la manière la plus mélancolique possible!"
Pour le reste, la presse brésilienne souligne que l'Italie, avec sa quatrième victoire en Coupe du monde n'est plus qu'à un titre pour égaler le Brésil, cinq fois champion du monde. "Ils arrivent", s'alarme Globo tandis que Jornal do Brasil avertit : "L'Italie est partie pour égaliser avec le Brésil en 2010".