Les officiels du soccer serbe vont demander qu'on rejoue le match de qualification de l'Euro 2012 contre l'Italie, blâmant les organisateur génois pour ne pas avoir su empêcher la violence qui a mené à l'abandon du match.

Le match de mardi a été stoppé après sept minutes, quand des supporters serbes ont lancé des boîtes fumigènes et des feux d'artifice sur le terrain, en plus de briser des barrières. De violents affrontements se sont poursuivis durant la nuit, causant des blessures à 16 personnes, dont deux policiers.

Tomislav Karadzic, président de la fédération serbe de soccer, a dit que des officiels rencontreront lundi le président de l'UEFA, Michel Platini, et qu'ils vont demander que le match soit rejoué. L'organisme en charge du soccer européen doit annoncer des sanctions le 28 octobre.

L'UEFA a laissé entendre que du côté serbe, les punitions pourraient inclure la disqualification de l'Euro 2012 ou l'exclusion de compétitions futures. Du côté italien, la fédération nationale craint d'être punie pour avoir permis aux supporters serbes de pénétrer dans le stade avec du matériel dangereux.

L'Italie se verra probablement accordée un gain de 3-0, mais l'Azzurri pourrait devoir jouer des matches à domicile sans partisans dans les gradins.

Huit Serbes, dont le leader présumé de l'émeute, ont été arrêtés en Italie au terme du match. Au moins 19 autres personnes ont été arrêtées pendant leur retour en Serbie.

Des officiels serbes ont dit que les casseurs font partie des mêmes groupes d'extrême-droite qui ont eu maille à partir avec la police à Belgrade, dimanche dernier, en voulant perturber une marche de la fierté gaie. Les violences ont causé des blessures à 150 personnes et de sérieux dommages au centre-ville de la capitale.