La Suisse devra se porter en attaque
Soccer jeudi, 24 juin 2010. 10:59 vendredi, 13 déc. 2024. 15:58
BLOEMFONTEIN - La Suisse, coffre-fort défensif, doit se faire violence pour battre le Honduras par deux buts d'écart, moyen le plus sûr de se qualifier pour les 8es de finale dans son groupe H, vendredi à Bloemfontein.
"Il faudra attaquer!" a lancé Ottmar Hitzfeld. Le sélectionneur allemand avait mis la "Nati" en mode défense-contre pour le premier match du groupe et avait créé la surprise en battant l'Espagne (1-0), championne d'Europe en titre. Cette tactique n'avait pas payé contre le Chili, qui avait profité de l'exclusion de Behrami pour s'imposer (1-0).
Mais pour le dernier match de groupe, "Alex" Frei et ses partenaires ne doivent plus s'épargner offensivement.
Une victoire par un but d'écart suffirait si l'Espagne ne battait pas le Chili dans l'autre match de ce groupe H. Mais ce calcul est trop aléatoire. En gagnant par deux buts d'écart, les Suisses resteraient maîtres de leur destin.
Le milieu de terrain Gokhan Inler est persuadé que son équipe a "le potentiel" pour "changer de visage" offensivement. Et Hitzfeld a repéré des failles chez les Honduriens: "En phase défensive, ils se laissent parfois désorganiser, ce qui crée des trous".
Prendre plus de risques
Le défenseur Steve von Bergen admet que la Suisse n'a "pas une équipe pour faire le jeu durant 90 minutes" et qu'il va être difficile de "changer de style sur un simple claquement de doigts". Que faire alors? "Il est clair que nous devrons prendre plus de risques", exhorte Von Bergen.
S'ils atteignent les 8es de finale, les Suisses affronteront ensuite un des gros du groupe G, le "groupe de la mort", à choisir sans doute entre le Brésil, hypothèse la plus probable, et le Portugal.
Le Honduras, dernier du groupe, reste sur deux défaites, contre le Chili (1-0) et l'Espagne (2-0). Il conserve une chance de se qualifier, mais elle est infime: il lui faut battre la Suisse et espérer une défaite de l'Espagne, tout en terminant avec une meilleure différence de buts que les Espagnols et les Suisses.
Ce dernier match ressemblera sans doute plus à un baroud d'honneur. C'est d'ailleurs le sens des mots du sélectionneur colombien du Honduras, Reinaldo Rueda, qui ne parle pas de qualification mais de "gagner pour nous-mêmes, pour nos familles, pour tous".
Et le technicien d'en appeler "au professionnalisme et à la dignité" de ses joueurs. Mais le coach ne cache pas que l'ambiance est "difficile" dans son équipe "parce que nous pensions faire un bon Mondial".
"Il faudra attaquer!" a lancé Ottmar Hitzfeld. Le sélectionneur allemand avait mis la "Nati" en mode défense-contre pour le premier match du groupe et avait créé la surprise en battant l'Espagne (1-0), championne d'Europe en titre. Cette tactique n'avait pas payé contre le Chili, qui avait profité de l'exclusion de Behrami pour s'imposer (1-0).
Mais pour le dernier match de groupe, "Alex" Frei et ses partenaires ne doivent plus s'épargner offensivement.
Une victoire par un but d'écart suffirait si l'Espagne ne battait pas le Chili dans l'autre match de ce groupe H. Mais ce calcul est trop aléatoire. En gagnant par deux buts d'écart, les Suisses resteraient maîtres de leur destin.
Le milieu de terrain Gokhan Inler est persuadé que son équipe a "le potentiel" pour "changer de visage" offensivement. Et Hitzfeld a repéré des failles chez les Honduriens: "En phase défensive, ils se laissent parfois désorganiser, ce qui crée des trous".
Prendre plus de risques
Le défenseur Steve von Bergen admet que la Suisse n'a "pas une équipe pour faire le jeu durant 90 minutes" et qu'il va être difficile de "changer de style sur un simple claquement de doigts". Que faire alors? "Il est clair que nous devrons prendre plus de risques", exhorte Von Bergen.
S'ils atteignent les 8es de finale, les Suisses affronteront ensuite un des gros du groupe G, le "groupe de la mort", à choisir sans doute entre le Brésil, hypothèse la plus probable, et le Portugal.
Le Honduras, dernier du groupe, reste sur deux défaites, contre le Chili (1-0) et l'Espagne (2-0). Il conserve une chance de se qualifier, mais elle est infime: il lui faut battre la Suisse et espérer une défaite de l'Espagne, tout en terminant avec une meilleure différence de buts que les Espagnols et les Suisses.
Ce dernier match ressemblera sans doute plus à un baroud d'honneur. C'est d'ailleurs le sens des mots du sélectionneur colombien du Honduras, Reinaldo Rueda, qui ne parle pas de qualification mais de "gagner pour nous-mêmes, pour nos familles, pour tous".
Et le technicien d'en appeler "au professionnalisme et à la dignité" de ses joueurs. Mais le coach ne cache pas que l'ambiance est "difficile" dans son équipe "parce que nous pensions faire un bon Mondial".