ZURICH - La suspension de trois ans imposée à Amos Adamu, membre du comité exécutif de la FIFA, pour avoir tenté de vendre son vote pour l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 a été maintenue, vendredi, par le comité d'appel de la fédération internationale.

Son collègue au sein du comité exécutif Reynald Temarii a aussi été débouté en appel de sa suspension d'un an pour avoir contrevenu aux règles de confidentialité de l'organisme.

Le comité d'appel a cependant partiellement réduit les suspensions imposées à trois ex-membres du comité exécutif (Slim Aloulou, Amadou Diakite et Ahongalu Fusimalohi) qui ont vu leur interdiction d'implication dans toutes activités touchant au football réduite d'un an chacun.

Un sixième dirigeant, Ismail Bhamjee, du Botswana, n'a pas contesté sa suspension de quatre ans.

Le comité d'appel a rendu sa décision après avoir entendu les cinq appels aux quartiers généraux de la FIFA, mercredi et jeudi. Tous ces verdicts peuvent maintenant être contestés au Tribunal arbitral du sport (TAS).

Adamu, ex-ministre du Sport du Nigeria, est le plus haut gradé de la FIFA a jamais avoir été sanctionné pour corruption. Des journalistes britanniques se faisant passer pour des lobbyistes l'ont filmé à son insu, alors qu'il exigeait 800 000 $ US pour bâtir des terrains artificiels au Nigeria, ajoutant que cela pourrait influencer la façon dont il allait voter le 2 décembre dernier, alors que la FIFA a octroyé les deux tournois à la Russie et au Qatar.

Temarii souhaitait quant à lui obtenir 2,3 millions $ pour instaurer une académie de football en Nouvelle-Zélande.