Le Brésil frappé par les violences
Soccer lundi, 20 juil. 2009. 20:17 vendredi, 13 déc. 2024. 15:38
RIO DE JANEIRO - Le Brésil, qui accueillera le Mondial-2014, est le pays qui enregistre le plus de morts violentes liées au soccer, avec 42 décès lors des 10 dernières années, selon les résultats d'une étude publiée lundi.
"Quand nous avons commencé cette étude, le Brésil était troisième, derrière l'Italie et l'Argentine, en ce qui concerne le nombre de morts. Aujourd'hui, dix ans après, le Brésil est en première position. C'est une progression tragique", a déclaré à l'agence de presse publique Agencia Brasil Mauricio Murad, sociologue à l'université de l'Etat de Rio de Janeiro, un des responsables de cette étude.
Les 42 victimes recensées entre 1999 et 2008 sont mortes lors d'affrontements ou d'incidents dans ou autour des stades, ou à l'occasion de déplacements de supporteurs.
La majorité avait entre 14 et 25 ans et appartenaient aux classes moyenne ou populaire. L'auteur de l'étude a également souligné que dans presque 80% des cas, les victimes n'avaient "aucun lien avec les franges les plus violentes" des groupes de supporteurs.
Il a également noté que ces morts violentes étaient en progression constante, 28 d'entres-elles ayant été enregistrées entre 2004 et 2008, dont 14 pour 2007 et 2008 uniquement.
Selon Murad, les autorités brésiliennes doivent prendre des mesures à l'approche du Mondial-2014. "La question de la sécurité publique est de la plus haute importance pour la Coupe du monde", a-t-il estimé.
"Quand nous avons commencé cette étude, le Brésil était troisième, derrière l'Italie et l'Argentine, en ce qui concerne le nombre de morts. Aujourd'hui, dix ans après, le Brésil est en première position. C'est une progression tragique", a déclaré à l'agence de presse publique Agencia Brasil Mauricio Murad, sociologue à l'université de l'Etat de Rio de Janeiro, un des responsables de cette étude.
Les 42 victimes recensées entre 1999 et 2008 sont mortes lors d'affrontements ou d'incidents dans ou autour des stades, ou à l'occasion de déplacements de supporteurs.
La majorité avait entre 14 et 25 ans et appartenaient aux classes moyenne ou populaire. L'auteur de l'étude a également souligné que dans presque 80% des cas, les victimes n'avaient "aucun lien avec les franges les plus violentes" des groupes de supporteurs.
Il a également noté que ces morts violentes étaient en progression constante, 28 d'entres-elles ayant été enregistrées entre 2004 et 2008, dont 14 pour 2007 et 2008 uniquement.
Selon Murad, les autorités brésiliennes doivent prendre des mesures à l'approche du Mondial-2014. "La question de la sécurité publique est de la plus haute importance pour la Coupe du monde", a-t-il estimé.