Le FC Porto accusé de corruption
Soccer lundi, 31 mars 2008. 13:48 jeudi, 12 déc. 2024. 22:37
LISBONNE - Le FC Porto, soupçonné d'avoir tenté de truquer deux matches de championnat lors de la saison 2003-2004, a formellement été accusé par la Commission disciplinaire de la Ligue portugaise de football portugais (LPFP), a-t-il annoncé lundi.
Son président Jorge Pinto da Costa fait déjà l'objet de poursuites judiciaires, annoncées le 25 mars, dans le cadre de la même affaire, le scandale dit du "sifflet doré".
"Le FC Porto et le président de son conseil d'administration (Pinto da Costa, ndlr) ont été informés par la LPFP de leur accusation dans le cadre des procédures d'enquête concernant les matches FC Porto-Estrela da Amadora et Beira Mar-FC Porto", indique un communiqué diffusé sur le site officiel du club champion du Portugal.
Ces accusations "relèvent de la corruption d'arbitres et, s'il est reconnu coupable de corruption consommée, le club risque la descente de division et une amende lourde", a indiqué à l'AFP une source sportive.
Ces accusations sont le résultat d'une coopération entre les instances disciplinaires de la Ligue et la justice portugaise, dans le cadre du scandale du "sifflet doré".
Si la justice sportive conclut qu'il n'y a eu que tentative de corruption, les règlements de la Ligue prévoient "la perte de trois points pour le championnat actuel".
Le FC Porto, qui a annoncé avoir "immédiatement remis ce dossier à son département juridique", a désormais cinq jours pour répondre, par écrit, à ces accusations. Les instances de la LPFP décideront ensuite si le FC Porto est coupable ou pas.
Quant au président du club, il risque de se voir infliger par la LPFP une suspension de deux à dix ans en cas de corruption consommée, et de six mois à deux ans en cas de tentative de corruption.
La chambre d'instruction criminelle du tribunal de Porto (nord) avait décidé mardi dernier de traduire devant la justice M. Pinto da Costa, accusé d'avoir payé l'arbitre du match Beira Mar-Porto, qui s'était achevé sur un nul.
L'affaire portant sur un présumé trafic d'influence dans le football professionnel portugais avait éclaté en avril 2004 avec la mise en cause de nombreux dirigeants et arbitres.
Son président Jorge Pinto da Costa fait déjà l'objet de poursuites judiciaires, annoncées le 25 mars, dans le cadre de la même affaire, le scandale dit du "sifflet doré".
"Le FC Porto et le président de son conseil d'administration (Pinto da Costa, ndlr) ont été informés par la LPFP de leur accusation dans le cadre des procédures d'enquête concernant les matches FC Porto-Estrela da Amadora et Beira Mar-FC Porto", indique un communiqué diffusé sur le site officiel du club champion du Portugal.
Ces accusations "relèvent de la corruption d'arbitres et, s'il est reconnu coupable de corruption consommée, le club risque la descente de division et une amende lourde", a indiqué à l'AFP une source sportive.
Ces accusations sont le résultat d'une coopération entre les instances disciplinaires de la Ligue et la justice portugaise, dans le cadre du scandale du "sifflet doré".
Si la justice sportive conclut qu'il n'y a eu que tentative de corruption, les règlements de la Ligue prévoient "la perte de trois points pour le championnat actuel".
Le FC Porto, qui a annoncé avoir "immédiatement remis ce dossier à son département juridique", a désormais cinq jours pour répondre, par écrit, à ces accusations. Les instances de la LPFP décideront ensuite si le FC Porto est coupable ou pas.
Quant au président du club, il risque de se voir infliger par la LPFP une suspension de deux à dix ans en cas de corruption consommée, et de six mois à deux ans en cas de tentative de corruption.
La chambre d'instruction criminelle du tribunal de Porto (nord) avait décidé mardi dernier de traduire devant la justice M. Pinto da Costa, accusé d'avoir payé l'arbitre du match Beira Mar-Porto, qui s'était achevé sur un nul.
L'affaire portant sur un présumé trafic d'influence dans le football professionnel portugais avait éclaté en avril 2004 avec la mise en cause de nombreux dirigeants et arbitres.