Le feuilleton se poursuivra devant la FIFA
Soccer jeudi, 13 juil. 2006. 14:44 samedi, 14 déc. 2024. 08:30
PARIS (AFP) - La Fédération internationale de soccer (FIFA) a décidé, jeudi, de prendre les choses en main pour éclaircir les circonstances de l'incident entre Zinédine Zidane et Marco Materazzi lors de la finale du Mondial-2006 entre la France et l'Italie.
Après avoir ouvert une enquête à l'encontre du Français, la Fifa a fait de même avec le défenseur italien, pourtant la victime du coup de tête asséné par le meneur de jeu des Bleus à la 110e minute du match remporté, dimanche, par la Squadra Azzurra (1-1, 5-3 t.a.b.).
La Fifa va "analyser en profondeur les circonstances de l'incident", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Materazzi a prévu de se rendre dès vendredi à Zurich au siège de la Fifa pour y être entendu, selon la Fédération italienne de football, soit plusieurs jours avant Zidane qui doit déposer entre le 18 et le 20 juillet.
L'instance suprême du ballon rond a expliqué avoir pris cette décision après les explications de Zidane dans deux entretiens accordés aux chaînes de télévision privées Canal+ et à TF1. L'ancien N.10 avait déclaré avoir réagi à "des mots très durs" de Materazzi visant "sa mère et sa soeur" et avait réclamé des sanctions contre lui.
"Il faut sanctionner le vrai coupable, et le coupable, c'est celui qui provoque", avait-il affirmé en présentant ses excuses "aux enfants" tout en refusant d'exprimer des regrets pour son "coup de sang."
Sanctions symboliques
Materazzi a, lui, reconnu avoir "insulté" le Français mais toujours nié avoir proféré des propos racistes. Une version confirmée par les frères de Zidane, cités par le quotidien Le Parisien et présents avec lui, mercredi soir au siège de Canal+, qui ont assuré qu'"il n'y a pas eu de mots racistes."
Certains journaux anglais (The Times, The Sun et The Daily Mail), sur la base d'analyses d'experts en lecture labiale, avaient pourtant accusé l'Italien d'avoir traité Zidane de "fils d'une pute terroriste". Zidane est lui resté jusqu'ici muet sur la question.
Une zone d'ombre que la confrontation prévue entre les deux hommes, le 20 juillet à Zurich, permettra d'éclaircir et qui constituera l'un des principaux intérêts de la réunion.
Mais les deux hommes ne risquent que des sanctions symboliques, selon le code disciplinaire de la Fédération internationale. Zidane, parti à la retraite à l'issue de la finale, pourrait être condamné à deux matches de suspension et à une amende minimale de 5000 FS (3300 euros) pour "voies de fait."
Le vice-champion du monde pourrait également se voir retirer son titre de meilleur joueur de la Coupe du monde, comme l'a laissé entendre mercredi le président de la Fifa Joseph Blatter.
Quant à Materazzi, il risque au moins deux rencontres de suspension pour "atteinte à l'honneur", ou au moins cinq matches, une interdiction de stade et une amende d'au moins 10.000 FS (6600 euros) pour une infraction liée au racisme.
Après avoir ouvert une enquête à l'encontre du Français, la Fifa a fait de même avec le défenseur italien, pourtant la victime du coup de tête asséné par le meneur de jeu des Bleus à la 110e minute du match remporté, dimanche, par la Squadra Azzurra (1-1, 5-3 t.a.b.).
La Fifa va "analyser en profondeur les circonstances de l'incident", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Materazzi a prévu de se rendre dès vendredi à Zurich au siège de la Fifa pour y être entendu, selon la Fédération italienne de football, soit plusieurs jours avant Zidane qui doit déposer entre le 18 et le 20 juillet.
L'instance suprême du ballon rond a expliqué avoir pris cette décision après les explications de Zidane dans deux entretiens accordés aux chaînes de télévision privées Canal+ et à TF1. L'ancien N.10 avait déclaré avoir réagi à "des mots très durs" de Materazzi visant "sa mère et sa soeur" et avait réclamé des sanctions contre lui.
"Il faut sanctionner le vrai coupable, et le coupable, c'est celui qui provoque", avait-il affirmé en présentant ses excuses "aux enfants" tout en refusant d'exprimer des regrets pour son "coup de sang."
Sanctions symboliques
Materazzi a, lui, reconnu avoir "insulté" le Français mais toujours nié avoir proféré des propos racistes. Une version confirmée par les frères de Zidane, cités par le quotidien Le Parisien et présents avec lui, mercredi soir au siège de Canal+, qui ont assuré qu'"il n'y a pas eu de mots racistes."
Certains journaux anglais (The Times, The Sun et The Daily Mail), sur la base d'analyses d'experts en lecture labiale, avaient pourtant accusé l'Italien d'avoir traité Zidane de "fils d'une pute terroriste". Zidane est lui resté jusqu'ici muet sur la question.
Une zone d'ombre que la confrontation prévue entre les deux hommes, le 20 juillet à Zurich, permettra d'éclaircir et qui constituera l'un des principaux intérêts de la réunion.
Mais les deux hommes ne risquent que des sanctions symboliques, selon le code disciplinaire de la Fédération internationale. Zidane, parti à la retraite à l'issue de la finale, pourrait être condamné à deux matches de suspension et à une amende minimale de 5000 FS (3300 euros) pour "voies de fait."
Le vice-champion du monde pourrait également se voir retirer son titre de meilleur joueur de la Coupe du monde, comme l'a laissé entendre mercredi le président de la Fifa Joseph Blatter.
Quant à Materazzi, il risque au moins deux rencontres de suspension pour "atteinte à l'honneur", ou au moins cinq matches, une interdiction de stade et une amende d'au moins 10.000 FS (6600 euros) pour une infraction liée au racisme.