BRUXELLES - Les autorités du football en Europe ont conclu une entente, jeudi, régissant les normes minimales qu'on retrouvera dans les contrats des joueurs. Cela devrait permettre de protéger les joueurs professionnels qui évoluent dans les championnats et les clubs de deuxième ordre.

Le syndicat mondial FIFPro, qui représente les footballeurs professionnels, s'est mis d'accord avec l'UEFA, les ligues et les clubs en ce qui concerne certaines règles de base ayant trait aux salaires, aux droits commerciaux ainsi qu'aux dossiers médicaux et disciplinaires.

Ces règles font l'objet de discussions depuis des années. Même si les plus grandes vedettes et les plus grands championnats offrent habituellement de généreux contrats, FIFPro a appris au début de la présente année qu'en Europe de l'Est, jusqu'à 45 pour cent des contrats n'étaient pas respectés, en tout ou en partie.

Les joueurs de premier niveau ne devraient constater aucune différence puisqu'ils sont représentés par les meilleurs agents qui peuvent exiger des contrats blindés. Mais pour les joueurs de tous les jours qui touchent des salaires médiocres en Europe de l'Est et ailleurs, ces normes minimales devaient leur procurer une certaine protection.

Conformément au nouveau système, les contrats devront être ébauchés par écrit et préciser clairement les clauses concernant le salaire, l'assurance médicale, l'assurance sociale et les congés payés. Les joueurs devront en retour offrir certaines garanties en ce qui a trait au respect des normes d'entraînement, d'une vie saine et du processus disciplinaire.