Le Guen à la barre du PSG
Soccer lundi, 15 janv. 2007. 10:11 samedi, 14 déc. 2024. 07:43
PARIS (AFP) - Le Paris SG, repoussé dans les bas-fonds de la 1re division, a décidé de s'en remettre à Paul Le Guen, qui a contribué en tant que joueur aux heures de gloire de la maison entre 1991 et 1998, pour tenter de redresser une situation qui échappait à Guy Lacombe.
Le président du PSG, Alain Cayzac, croyait pouvoir surmonter les mauvaises habitudes parisiennes du changement permanent d'entraîneur. Mais un an après le remplacement de Laurent Fournier par Guy Lacombe, l'Aveyronnais a, à son tour, été prié de laisser la place à Paul Le Guen, 42 ans, débarqué lundi au Camp des loges, le centre d'entraînement du PSG (région parisienne) sous les applaudissements d'une quarantaine de supporteurs.
La volonté de stabilité de M. Cayzac, qui assure avoir pris seul la décision après la défaite contre Valenciennes (1-2), samedi, sans en avoir été "sommé" par les actionnaires du club, n'a toutefois pas pesé lourd face au bilan sportif désastreux de Lacombe (actuellement 17e de 1re div., avec seulement 8 victoires en un peu plus d'un an).
"J'ai changé d'entraîneur parce que les résultats ne sont pas bons et que Paul Le Guen nous permet de rebondir sur un projet ambitieux et durable. Je ne crois pas au concept de choc psychologique. L'idée, c'est de bâtir sur le long terme", a commenté le président, se félicitant de voir arriver un connaisseur du club.
Paris "c'est particulier"
"Il connaît Paris. Plus ça va et plus je me rends compte que c'est important", a glissé M. Cayzac.
Paul Le Guen, qui a rencontré les joueurs en milieu d'après-midi au Camp des Loges, va dans le même sens.
"J'ai vécu sept ans ici, a-t-il rappelé. Avant de venir, je me disais +ils disent toujours la même chose+, mais en arrivant, on voit effectivement que c'est particulier. Il y a des joueurs qui sont plus faits pour jouer à Paris que d'autres. Pour l'avoir vécu de l'intérieur, je l'ai ressenti. Le fait d'avoir un peu d'expérience à ce niveau-là peut aider."
S'il n'a pas de "baguette magique", l'entraîneur triple champion de France avec Lyon (2003, 2004, 2005) en appelle ainsi à l'"union sacrée" pour relancer un club qui a touché le fond samedi. Le maintien en 1re division constitue pour son nouvel entraîneur "la priorité des priorités."
Arrivé avec un contrat de deux ans et demi et accompagné de son adjoint habituel, Yves Colleu, Le Guen compte s'appuyer sur l'effectif actuel, estimant "qu'on fait rarement de bonnes affaires au mercato" et que le groupe avait "largement le potentiel pour décoller."
Contacté samedi soir, Paul Le Guen a mis moins de 24 heures à accepter ce retour en France, onze jours après la fin de sa courte expérience aux Glasgow Rangers.
Il rejoint aujourd'hui un club qu'il avait pourtant refusé il y a un an, "parce que les circonstances étaient différentes", avec "envie" mais non sans crainte. "J'ai peur, oui, mais c'est une bonne peur. Et j'ai envie que les joueurs aient peur avec moi", a-t-il ainsi lancé, alors qu'il connaîtra son baptême du feu dès mercredi soir contre Toulouse.
Le président du PSG, Alain Cayzac, croyait pouvoir surmonter les mauvaises habitudes parisiennes du changement permanent d'entraîneur. Mais un an après le remplacement de Laurent Fournier par Guy Lacombe, l'Aveyronnais a, à son tour, été prié de laisser la place à Paul Le Guen, 42 ans, débarqué lundi au Camp des loges, le centre d'entraînement du PSG (région parisienne) sous les applaudissements d'une quarantaine de supporteurs.
La volonté de stabilité de M. Cayzac, qui assure avoir pris seul la décision après la défaite contre Valenciennes (1-2), samedi, sans en avoir été "sommé" par les actionnaires du club, n'a toutefois pas pesé lourd face au bilan sportif désastreux de Lacombe (actuellement 17e de 1re div., avec seulement 8 victoires en un peu plus d'un an).
"J'ai changé d'entraîneur parce que les résultats ne sont pas bons et que Paul Le Guen nous permet de rebondir sur un projet ambitieux et durable. Je ne crois pas au concept de choc psychologique. L'idée, c'est de bâtir sur le long terme", a commenté le président, se félicitant de voir arriver un connaisseur du club.
Paris "c'est particulier"
"Il connaît Paris. Plus ça va et plus je me rends compte que c'est important", a glissé M. Cayzac.
Paul Le Guen, qui a rencontré les joueurs en milieu d'après-midi au Camp des Loges, va dans le même sens.
"J'ai vécu sept ans ici, a-t-il rappelé. Avant de venir, je me disais +ils disent toujours la même chose+, mais en arrivant, on voit effectivement que c'est particulier. Il y a des joueurs qui sont plus faits pour jouer à Paris que d'autres. Pour l'avoir vécu de l'intérieur, je l'ai ressenti. Le fait d'avoir un peu d'expérience à ce niveau-là peut aider."
S'il n'a pas de "baguette magique", l'entraîneur triple champion de France avec Lyon (2003, 2004, 2005) en appelle ainsi à l'"union sacrée" pour relancer un club qui a touché le fond samedi. Le maintien en 1re division constitue pour son nouvel entraîneur "la priorité des priorités."
Arrivé avec un contrat de deux ans et demi et accompagné de son adjoint habituel, Yves Colleu, Le Guen compte s'appuyer sur l'effectif actuel, estimant "qu'on fait rarement de bonnes affaires au mercato" et que le groupe avait "largement le potentiel pour décoller."
Contacté samedi soir, Paul Le Guen a mis moins de 24 heures à accepter ce retour en France, onze jours après la fin de sa courte expérience aux Glasgow Rangers.
Il rejoint aujourd'hui un club qu'il avait pourtant refusé il y a un an, "parce que les circonstances étaient différentes", avec "envie" mais non sans crainte. "J'ai peur, oui, mais c'est une bonne peur. Et j'ai envie que les joueurs aient peur avec moi", a-t-il ainsi lancé, alors qu'il connaîtra son baptême du feu dès mercredi soir contre Toulouse.