Le Guen quitte Lyon
Soccer lundi, 9 mai 2005. 12:01 mercredi, 11 déc. 2024. 17:16
LYON (AFP) - Le Français Paul Le Guen a annoncé lundi qu'il quitterait à la fin de la présente saison son poste d'entraîneur de l'Olympique lyonnais, sacré champion de France de première division de soccer pour la quatrième fois consécutive dimanche.
"J'ai décidé de ne pas prolonger mon contrat", a indiqué Le Guen lors d'une conférence de presse. "Je pars fier et content de ce qui a été fait en remerciant l'ensemble du club, Jean-Michel Aulas, l'encadrement et les joueurs, qui m'ont permis de passer trois années exceptionnelles", a-t-il commenté.
Paul Le Guen, 41 ans, était entraîneur de l'OL depuis l'été 2002. Il avait succédé à Jacques Santini, après le premier titre du club lyonnais. Il a remporté trois titres de champion de France avec l'OL (2003, 2004, 2005).
"J'ai pensé qu'il était bien de rester là-dessus en ayant emmagasiné beaucoup de bons souvenirs. Cela a été possible grâce à un club et des conditions très favorables", a-t-il dit, précisant qu'il avait pris sa décision dans les heures suivant la victoire de Lyon à Auxerre (3-0), le 24 avril, et affirmant que "c'était, maintenant, le bon moment pour communiquer sa décision".
"C'est un choix personnel mais il n'y a pas de raisons personnelles. Ma famille était bien à Lyon (centre-est)", a souligné Paul Le Guen.
"J'ai terminé un cycle de trois ans. Je pense qu'il était inutile d'en débuter un second mais je ne me vois pas faire une année sabbatique", a-t-il souligné. Il a indiqué qu'entraîner "en France n'était pas sa priorité mais qu'une expérience à l'étranger pourrait l'intéresser", sans donner plus de précisions sur son avenir mais assurant "qu'il n'irait pas au Paris-SG". "C'est non", a-t-il insisté.
"Emotion et tristesse"
"Aujourd'hui, Lyon est ce qui se fait de mieux en Europe mais pour la suite, je vais être à l'écoute et cela se passera tranquillement", a confié le technicien.
De son côté, le président Jean-Michel Aulas ne cache pas sa déception mais prend immédiatement le pari de rebondir.
"Nous prenons cette décision, que nous acceptons, avec beaucoup d'émotion et de tristesse car Paul Le Guen a énormément apporté à l'OL et nous a permis de progresser. J'espère que c'est réciproque", a commenté l'homme fort du club quadruple champion de France.
"Il va falloir pallier extrêmement rapidement à son remplacement. Le successeur devra avoir l'expérience du terrain en tant qu'entraîneur et joueur et être ambitieux par rapport aux objectifs de l'OL", a affirmé, dans un discours offensif, M. Aulas en avouant "qu'avoir pratiqué en Ligue des champions dans un autre club serait un atout supplémentaire".
Des noms sont déjà avancés, comme Reynald Denoueix, champion de France en 2001 avec Nantes (ouest) et qui a participé à la Ligue des champions avec la Real Sociedad (1re div. espagnole), ou Claude Puel, champion de France avec Monaco (2000) et actuel entraîneur de Lille (nord).
Ceux d'autres Français comme Jacques Santini, champion de France avec l'OL (2002), et Jean Tigana, champion de France avec Monaco (1997), sont également évoqués. Jean-Michel Aulas exclut la solution interne et n'écarte pas ouvertement la possibilité d'un retour d'un ancien entraîneur du club, ni même la piste d'un étranger.
Le Roumain Laszlo Boloni (Rennes) qui a gagné, comme joueur, la Coupe d'Europe des clubs champions (C1) avec le club roumain du Steaua Bucarest, pourrait aussi avoir le profil.
"J'ai décidé de ne pas prolonger mon contrat", a indiqué Le Guen lors d'une conférence de presse. "Je pars fier et content de ce qui a été fait en remerciant l'ensemble du club, Jean-Michel Aulas, l'encadrement et les joueurs, qui m'ont permis de passer trois années exceptionnelles", a-t-il commenté.
Paul Le Guen, 41 ans, était entraîneur de l'OL depuis l'été 2002. Il avait succédé à Jacques Santini, après le premier titre du club lyonnais. Il a remporté trois titres de champion de France avec l'OL (2003, 2004, 2005).
"J'ai pensé qu'il était bien de rester là-dessus en ayant emmagasiné beaucoup de bons souvenirs. Cela a été possible grâce à un club et des conditions très favorables", a-t-il dit, précisant qu'il avait pris sa décision dans les heures suivant la victoire de Lyon à Auxerre (3-0), le 24 avril, et affirmant que "c'était, maintenant, le bon moment pour communiquer sa décision".
"C'est un choix personnel mais il n'y a pas de raisons personnelles. Ma famille était bien à Lyon (centre-est)", a souligné Paul Le Guen.
"J'ai terminé un cycle de trois ans. Je pense qu'il était inutile d'en débuter un second mais je ne me vois pas faire une année sabbatique", a-t-il souligné. Il a indiqué qu'entraîner "en France n'était pas sa priorité mais qu'une expérience à l'étranger pourrait l'intéresser", sans donner plus de précisions sur son avenir mais assurant "qu'il n'irait pas au Paris-SG". "C'est non", a-t-il insisté.
"Emotion et tristesse"
"Aujourd'hui, Lyon est ce qui se fait de mieux en Europe mais pour la suite, je vais être à l'écoute et cela se passera tranquillement", a confié le technicien.
De son côté, le président Jean-Michel Aulas ne cache pas sa déception mais prend immédiatement le pari de rebondir.
"Nous prenons cette décision, que nous acceptons, avec beaucoup d'émotion et de tristesse car Paul Le Guen a énormément apporté à l'OL et nous a permis de progresser. J'espère que c'est réciproque", a commenté l'homme fort du club quadruple champion de France.
"Il va falloir pallier extrêmement rapidement à son remplacement. Le successeur devra avoir l'expérience du terrain en tant qu'entraîneur et joueur et être ambitieux par rapport aux objectifs de l'OL", a affirmé, dans un discours offensif, M. Aulas en avouant "qu'avoir pratiqué en Ligue des champions dans un autre club serait un atout supplémentaire".
Des noms sont déjà avancés, comme Reynald Denoueix, champion de France en 2001 avec Nantes (ouest) et qui a participé à la Ligue des champions avec la Real Sociedad (1re div. espagnole), ou Claude Puel, champion de France avec Monaco (2000) et actuel entraîneur de Lille (nord).
Ceux d'autres Français comme Jacques Santini, champion de France avec l'OL (2002), et Jean Tigana, champion de France avec Monaco (1997), sont également évoqués. Jean-Michel Aulas exclut la solution interne et n'écarte pas ouvertement la possibilité d'un retour d'un ancien entraîneur du club, ni même la piste d'un étranger.
Le Roumain Laszlo Boloni (Rennes) qui a gagné, comme joueur, la Coupe d'Europe des clubs champions (C1) avec le club roumain du Steaua Bucarest, pourrait aussi avoir le profil.