Le Japon et la Corée veulent continuer à renforcer leurs liens
Soccer lundi, 1 juil. 2002. 14:12 samedi, 14 déc. 2024. 16:40
TOKYO, (AFP) - Les leaders japonais et coréens sont tombés d'accord lundi pour capitaliser sur le succès du Mondial 2002 de soccer co-organisé pour la première fois par deux pays et dont la tenue en Asie était aussi une première pour donner un "nouvel élan" aux relations bilatérales.
Le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi et le président sud-coréen Kim Dae-jung ont également estimé qu'il fallait rester calme après l'affrontement naval du week-end entre Corée du Sud et Corée du Nord qui a fait quatre morts sud-coréens, selon un responsable ministériel.
Les deux leaders se sont revus au lendemain de la finale dimanche de la Coupe du monde à Yokohama, au sud de Tokyo à laquelle ils assistaient tous les deux.
"Le succès (du Mondial) est un trésor précieux qui nous aidera à renforcer encore plus les relations entre Japon et Corée du sud", ont estimé MM. Koizumi et Kim dans un communiqué commun.
"Les gouvernements et peuples des deux pays doivent unir leur sagesse pour favoriser ce développement des relations bilatérales", ont-ils ajouté.
De manière inhabituelle, le chef d'Etat sud-coréen n'a pas fait mention de la période noire de l'histoire entre les deux pays, lors de la rencontre avec M. Koizumi.
"Profitant de l'occasion du Mondial, les deux leaders ont exprimé leur détermination à propulser les relations Japon-Corée du Sud dans une nouvelle étape", a indiqué le responsable.
En avril, le ressentiment anti-japonais des Coréens avaient été ravivé par une visite du Premier ministre au sanctuaire shintoiste de Yasukuni qui honore la mémoire des 2,5 millions de Japonais morts au combat dont 14 criminels de classe A de la seconde guerre mondiale. La Corée du Sud qui a été sous le joug colonial du Japon de 1910 à 1945 se considère comme l'une des principales victimes en Asie des exactions nippones en temps de guerre.
Les deux responsables ont exprimé leur préoccupation pour le clash de samedi entre des navires sud et nord-coréens mais ont estimé qu'il ne fallait pas réagir de manière excessive.
"Il y a clairement eu violation de l'accord de cessez-le-feu avec la Corée du Nord", a expliqué M. Kim à M. Koizumi, selon le responsable.
"Le président Kim a demandé à la Corée du Nord de s'excuser, de punir les responsables concernés et de prendre des mesures pour que cette affaire ne se répète pas alors que le Premier ministre Koizumi s'est dit inquiet", a dit le responsable.
Mais "les deux leaders sont d'accord pour essayer d'éviter une escalade de la tension dans la péninsule coréenne", a indiqué le responsable, en précisant que la politique du "soleil" (ouverture) vis-à-vis de la Corée du nord, inaugurée par le président Kim n'est pas remise en question.
Le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi et le président sud-coréen Kim Dae-jung ont également estimé qu'il fallait rester calme après l'affrontement naval du week-end entre Corée du Sud et Corée du Nord qui a fait quatre morts sud-coréens, selon un responsable ministériel.
Les deux leaders se sont revus au lendemain de la finale dimanche de la Coupe du monde à Yokohama, au sud de Tokyo à laquelle ils assistaient tous les deux.
"Le succès (du Mondial) est un trésor précieux qui nous aidera à renforcer encore plus les relations entre Japon et Corée du sud", ont estimé MM. Koizumi et Kim dans un communiqué commun.
"Les gouvernements et peuples des deux pays doivent unir leur sagesse pour favoriser ce développement des relations bilatérales", ont-ils ajouté.
De manière inhabituelle, le chef d'Etat sud-coréen n'a pas fait mention de la période noire de l'histoire entre les deux pays, lors de la rencontre avec M. Koizumi.
"Profitant de l'occasion du Mondial, les deux leaders ont exprimé leur détermination à propulser les relations Japon-Corée du Sud dans une nouvelle étape", a indiqué le responsable.
En avril, le ressentiment anti-japonais des Coréens avaient été ravivé par une visite du Premier ministre au sanctuaire shintoiste de Yasukuni qui honore la mémoire des 2,5 millions de Japonais morts au combat dont 14 criminels de classe A de la seconde guerre mondiale. La Corée du Sud qui a été sous le joug colonial du Japon de 1910 à 1945 se considère comme l'une des principales victimes en Asie des exactions nippones en temps de guerre.
Les deux responsables ont exprimé leur préoccupation pour le clash de samedi entre des navires sud et nord-coréens mais ont estimé qu'il ne fallait pas réagir de manière excessive.
"Il y a clairement eu violation de l'accord de cessez-le-feu avec la Corée du Nord", a expliqué M. Kim à M. Koizumi, selon le responsable.
"Le président Kim a demandé à la Corée du Nord de s'excuser, de punir les responsables concernés et de prendre des mesures pour que cette affaire ne se répète pas alors que le Premier ministre Koizumi s'est dit inquiet", a dit le responsable.
Mais "les deux leaders sont d'accord pour essayer d'éviter une escalade de la tension dans la péninsule coréenne", a indiqué le responsable, en précisant que la politique du "soleil" (ouverture) vis-à-vis de la Corée du nord, inaugurée par le président Kim n'est pas remise en question.