PARIS (AFP) - Battu une nouvelle fois mais sans avoir démérité, en Ligue des champions à Galatasaray mercredi (1-0), le Paris Saint-Germain doit absolument confirmer les progrès entraperçus en Turquie et l'emporter lors de la venue de Metz pour le compte de la 20e journée du Championnat de France de football de D1 samedi.

Le PSG est toujours mal en point. Avec neuf matches sans victoire (deux nuls et sept défaites) toutes compétitions confondues depuis le 24 octobre, le club de la capitale n'avait jamais fait pire en 30 ans d'existence.

Appelé à la rescousse, l'entraîneur Luis Fernandez n'a pas pu faire de miracles pour son premier match en Turquie. Mais la bonne tenue de ses joueurs, combatifs et solidaires après avoir été à la dérive quatre jours plus tôt en championnat contre Sedan (1-5), lui a donné espoir.

Un espoir qui doit tout de même rapidement se concrétiser, tant une victoire contre les Lorrains s'avère indispensable pour mettre fin à la série noire et quitter une peu flatteuse 10e place.

"Ce ne sera pas facile face à Metz. Mais si on joue comme contre Galatasaray, on gagnera. Cette équipe peut faire très mal, elle a un énorme potentiel", assure Luis Fernandez.

"On va gagner. C'est fini l'équipe qui vient chez nous et qui nous rentre dedans", estime Laurent Robert. "Il faudra être rigoureux et hausser le ton techniquement pour gagner", ajoute son coéquipier du milieu Peter Luccin.

Une saveur toute particulière

"On aura plus de pression que contre Galatasaray, on sera plus attendus. Mais il faudra gagner à tout prix", explique de son côté le gardien Lionel Letizi, pour qui la confrontation contre les Lorrains aura une saveur toute particulière.

Les retrouvailles avec ses anciens coéquipiers le rend méfiant: "Il faudra être patient car Metz va blinder derrière. A nous de ne pas nous énerver".

Car Metz est également au plus mal. En position de relégable (16e), les Lorrains, qui possèdent la plus mauvais attaque du championnat (15 buts), ne veulent pas s'enfoncer davantage. Tout comme leurs adversaires, ils ne doivent donc surtout pas perdre.

Soucieux avant tout de remporter enfin une victoire qui les fuit depuis la 12e journée (3-2 à Toulouse), Luis Fernandez ne promet pas de feu d'artifice -"Je serais content avec 1 à 0" -, mais compte sur le soutien des supporteurs, qui avaient réclamé son retour. "L'équipe mérite d'être encouragée et soutenue", insiste-t-il.

"Il faut un déclic pour que cette équipe se lâche. Le championnat est très ouvert, il suffirait d'une victoire et d'enchaîner trois ou quatre bons résultats pour revenir", conclut-il.