Le Portugal arrache la demi-finale à l'Angleterre
Soccer jeudi, 24 juin 2004. 19:20 mercredi, 11 déc. 2024. 03:13
LISBONNE (AFP) - Le Portugal, pays organisateur, est devenu le premier qualifié pour les demi-finales de l'Euro-2004 de soccer en écartant l'Angleterre aux tirs au but au terme d'un match fou, qui a vu les Anglais mener pendant 80 minutes et au cours duquel deux buts ont été inscrits en prolongation.
L'Angleterre, privée de Rooney sur blessure à la 27e minute, avait ouvert le score à la 3e minute par Michael Owen (son premier et dernier but du tournoi), mais le Portugal a égalisé à la 83e (1-1 fin du temps réglementaire).
Un but a ensuite été marqué de part et d'autre en prolongation (2-2) mais en vertu de la règle du but en argent, les deux équipes ont dû se départager aux tirs au but (6-5).
La Selecçao affrontera en demi-finale le vainqueur du quart qui opposera la Suède aux Pays-Bas, samedi à Faro.
Avant le match, Scolari avait réclamé à ses hommes une
concentration maximale, mais c'est l'inverse qui se produisait. Le Portugal était mené dès la 3e minute, sur une erreur défensive.
Sur un dégagement de James, Costinha voulait prolonger de la tête pour son gardien mais Owen chipait le ballon sous les yeux de la charnière centrale, se retournait et marquait d'une pichenette en pivot du pied droit (1-0).
L'attaquant de Liverpool (60 sélections, 26 buts) était resté muet lors des quatre derniers matches et son précédent but remontait à l'amical contre le Japon le 1er juin (1-1).
Owen était très actif au sein d'une Angleterre regroupée pour attendre le contre, alors que le Portugal accumulait les approximations. La Selecçao cadrait peu, perdait des ballons au milieu, sa défense était fébrile et Figo inhabituellement imprécis.
Bien vu
De son côté, le prodige Wayne Rooney était remplacé à la 27e après s'être visiblement tordu la cheville droite.
Scolari avait beau donner de la voix, à la pause, son équipe était menée dans un stade da Luz où, suprême vexation, les supporteurs anglais étaient majoritaires.
A la reprise, la possession de balle était rouge et verte mais les Portugais restaient brouillons, comme sur cette tête de leur prodige à eux, Cristiano Ronaldo (59), ou un tir écrasé de Nuno Gomes, héros contre l'Espagne et remplaçant de Pauleta, suspendu (62).
A l'inverse d'Eriksson, Scolari musclait alors son attaque en remplaçant Costinha par Simao (63). Mais le milieu et la défense des Anglais étaient bien organisés.
A un quart d'heure de la fin, Scolari sortait Figo pour un attaquant, Helder Postiga, puis un défenseur, Miguel, pour Rui Costa.
Bien vu: Postiga arrachait la prolongation de la tête à la 83e, alors que l'arbitre refusait un but anglais de Campbell à la 90e, après une transversale d'Owen!
La première mi-temps de la prolongation ne donnait rien. Puis, à la 110e, Rui Costa pensait avoir marqué un but en argent avant que Lampard n'égalise à cinq minutes du terme!
La séance de tirs au but arrivait. Beckham manquait le premier côté anglais et Rui Costa l'imitait pour le troisième des Portugais. Vassell échouait également au septième tir anglais et le gardien Ricardo, qui ne portait pas de gants sur le tir précédent, offrait la qualification aux siens dans un final délirant.
Oubliés Rooney et l'Angleterre, le Portugal était bien maître chez lui.
L'Angleterre, privée de Rooney sur blessure à la 27e minute, avait ouvert le score à la 3e minute par Michael Owen (son premier et dernier but du tournoi), mais le Portugal a égalisé à la 83e (1-1 fin du temps réglementaire).
Un but a ensuite été marqué de part et d'autre en prolongation (2-2) mais en vertu de la règle du but en argent, les deux équipes ont dû se départager aux tirs au but (6-5).
La Selecçao affrontera en demi-finale le vainqueur du quart qui opposera la Suède aux Pays-Bas, samedi à Faro.
Avant le match, Scolari avait réclamé à ses hommes une
concentration maximale, mais c'est l'inverse qui se produisait. Le Portugal était mené dès la 3e minute, sur une erreur défensive.
Sur un dégagement de James, Costinha voulait prolonger de la tête pour son gardien mais Owen chipait le ballon sous les yeux de la charnière centrale, se retournait et marquait d'une pichenette en pivot du pied droit (1-0).
L'attaquant de Liverpool (60 sélections, 26 buts) était resté muet lors des quatre derniers matches et son précédent but remontait à l'amical contre le Japon le 1er juin (1-1).
Owen était très actif au sein d'une Angleterre regroupée pour attendre le contre, alors que le Portugal accumulait les approximations. La Selecçao cadrait peu, perdait des ballons au milieu, sa défense était fébrile et Figo inhabituellement imprécis.
Bien vu
De son côté, le prodige Wayne Rooney était remplacé à la 27e après s'être visiblement tordu la cheville droite.
Scolari avait beau donner de la voix, à la pause, son équipe était menée dans un stade da Luz où, suprême vexation, les supporteurs anglais étaient majoritaires.
A la reprise, la possession de balle était rouge et verte mais les Portugais restaient brouillons, comme sur cette tête de leur prodige à eux, Cristiano Ronaldo (59), ou un tir écrasé de Nuno Gomes, héros contre l'Espagne et remplaçant de Pauleta, suspendu (62).
A l'inverse d'Eriksson, Scolari musclait alors son attaque en remplaçant Costinha par Simao (63). Mais le milieu et la défense des Anglais étaient bien organisés.
A un quart d'heure de la fin, Scolari sortait Figo pour un attaquant, Helder Postiga, puis un défenseur, Miguel, pour Rui Costa.
Bien vu: Postiga arrachait la prolongation de la tête à la 83e, alors que l'arbitre refusait un but anglais de Campbell à la 90e, après une transversale d'Owen!
La première mi-temps de la prolongation ne donnait rien. Puis, à la 110e, Rui Costa pensait avoir marqué un but en argent avant que Lampard n'égalise à cinq minutes du terme!
La séance de tirs au but arrivait. Beckham manquait le premier côté anglais et Rui Costa l'imitait pour le troisième des Portugais. Vassell échouait également au septième tir anglais et le gardien Ricardo, qui ne portait pas de gants sur le tir précédent, offrait la qualification aux siens dans un final délirant.
Oubliés Rooney et l'Angleterre, le Portugal était bien maître chez lui.