Le président de la CECAFA annonce sa démission
Soccer vendredi, 14 mars 2003. 12:52 samedi, 14 déc. 2024. 06:43
NAIROBI (AFP) - Le président de la Confédération de l'Afrique de l'est et du centre de football (CECAFA), Farah Addo, qui avait accusé en 2002 Joseph Blatter, président de la Fédération internationale (FIFA), de corruption, a annoncé vendredi qu'il allait démissionner de son poste le 15 mai.
"Je vais renoncer à mon poste le 15 mai", a annoncé M. Addo, également président de la Fédération somalienne, lors d'une conférence de presse en marge du congrès extraordinaire du CECAFA à Nairobi.
En janvier, M. Addo avait été suspendu pour deux ans de toute activité au sein de la FIFA pour ses déclarations en 2002 faisant état de prétendues malversations financières visant à favoriser l'accession de Joseph Blatter à la présidence de la FIFA en 1998. La FIFA l'avait néanmoins autorisé à poursuivre ses activités dans des comités régionaux et nationaux.
M. Addo avait également été condamné par un tribunal suisse à payer 10.000 francs suisses (6815 euros) à M. Blatter pour diffamation.
Vendredi M. Addo a nié que sa démission annoncée était due à des pressions extérieures liées à cette affaire. Il a également déclaré ne pas savoir encore s'il allait également renoncer à ses postes de vice-président de la Fédération africaine de football (CAF), de président de la Fédération somalienne et du Comité olympique somalien. En revanche, M. Addo n'a pas caché ses ambitions politiques en avouant qu'il pensait briguer la présidence de la Somalie.
Le président de la Fédération éthiopienne, Gebron Aspen, devrait assurer l'interim à la présidence de la CECAFA en attendant des élections en août à Zanzibar, île qui devrait d'ailleurs devenir membre à part entière de la CECAFA lundi.
"Je vais renoncer à mon poste le 15 mai", a annoncé M. Addo, également président de la Fédération somalienne, lors d'une conférence de presse en marge du congrès extraordinaire du CECAFA à Nairobi.
En janvier, M. Addo avait été suspendu pour deux ans de toute activité au sein de la FIFA pour ses déclarations en 2002 faisant état de prétendues malversations financières visant à favoriser l'accession de Joseph Blatter à la présidence de la FIFA en 1998. La FIFA l'avait néanmoins autorisé à poursuivre ses activités dans des comités régionaux et nationaux.
M. Addo avait également été condamné par un tribunal suisse à payer 10.000 francs suisses (6815 euros) à M. Blatter pour diffamation.
Vendredi M. Addo a nié que sa démission annoncée était due à des pressions extérieures liées à cette affaire. Il a également déclaré ne pas savoir encore s'il allait également renoncer à ses postes de vice-président de la Fédération africaine de football (CAF), de président de la Fédération somalienne et du Comité olympique somalien. En revanche, M. Addo n'a pas caché ses ambitions politiques en avouant qu'il pensait briguer la présidence de la Somalie.
Le président de la Fédération éthiopienne, Gebron Aspen, devrait assurer l'interim à la présidence de la CECAFA en attendant des élections en août à Zanzibar, île qui devrait d'ailleurs devenir membre à part entière de la CECAFA lundi.