Le PSG aurait détruit des preuves
Soccer samedi, 25 mars 2006. 14:39 samedi, 14 déc. 2024. 14:43
PARIS (AP) - Des responsables du Paris Saint-Germain ont détruit des documents susceptibles d'intéresser la justice, affirmait samedi L'Equipe magazine dans un dossier consacré aux affaires entourant le club parisien.
L'hebdomadaire révèle le contenu de l'enquête judiciaire en cours visant le club portant sur la période 1998-2005.
S'appuyant sur des déclarations de l'ancien directeur financier du PSG, Rodolphe Albert, devant la Division nationale des investigations financières en 2005, le journal affirme que des documents "ont été sciemment détruits" en 2003.
"C'est Marie-Laure Pizzuto (employée de la direction financière) et ses collaboratrices qui ont été chargées de ce nettoyage, a raconté Albert aux enquêteurs. Pendant près de trois jours et trois nuits, Pizzuto a trié les dossiers des joueurs et a mis de côté tous les documents pouvant mettre en cause le PSG et/ou Canal Plus. Ces documents étaient ensuite détruits par les six ou sept personnes qui travaillaient avec elle."
Pizzuto affirme de son côté n'avoir jamais détruit le moindre document et accuse Frelot d'avoir été à l'origine de ce nettoyage.
Dans le cadre de l'enquête sur les transferts de joueurs du club de football parisien, Francis Graille, ancien président du PSG de 2003 à 2005, a été mis en examen pour "faux, usage de faux" et "complicité de travail dissimulé".
Trois anciens responsables de Nike France, dont l'ex-directeur général Jean-Claude Petit, ont été mis en examen ces derniers mois ainsi que Frelot.
Partie d'éventuelles malversations qui ont entouré plusieurs dizaines de transferts en 1998 et 2003, l'enquête s'est vite intéressée à Nike, commanditaire du club depuis 1989, que les juges soupçonnent d'avoir versé des compléments de salaires à certains joueurs du Paris-Saint-Germain par le biais de contrats d'images, afin d'éviter au club payer des charges sociales.
L'équipementier se serait ensuite fait rembourser par le PSG en lui infligeant des pénalités financières au motif qu'un joueur n'avait pas porté tel jour la marque américaine comme le prévoyait le contrat global.
Les anciens président du club de la capitale, Michel Denisot, Charles Biétry, Laurent Perpère, ainsi que Francis Graille, ont été entendus comme témoins assistés par les magistrats mais dans le volet sur les transferts. Des perquisitions auprès de certains agents de joueurs ont été diligentées.
L'hebdomadaire révèle le contenu de l'enquête judiciaire en cours visant le club portant sur la période 1998-2005.
S'appuyant sur des déclarations de l'ancien directeur financier du PSG, Rodolphe Albert, devant la Division nationale des investigations financières en 2005, le journal affirme que des documents "ont été sciemment détruits" en 2003.
"C'est Marie-Laure Pizzuto (employée de la direction financière) et ses collaboratrices qui ont été chargées de ce nettoyage, a raconté Albert aux enquêteurs. Pendant près de trois jours et trois nuits, Pizzuto a trié les dossiers des joueurs et a mis de côté tous les documents pouvant mettre en cause le PSG et/ou Canal Plus. Ces documents étaient ensuite détruits par les six ou sept personnes qui travaillaient avec elle."
Pizzuto affirme de son côté n'avoir jamais détruit le moindre document et accuse Frelot d'avoir été à l'origine de ce nettoyage.
Dans le cadre de l'enquête sur les transferts de joueurs du club de football parisien, Francis Graille, ancien président du PSG de 2003 à 2005, a été mis en examen pour "faux, usage de faux" et "complicité de travail dissimulé".
Trois anciens responsables de Nike France, dont l'ex-directeur général Jean-Claude Petit, ont été mis en examen ces derniers mois ainsi que Frelot.
Partie d'éventuelles malversations qui ont entouré plusieurs dizaines de transferts en 1998 et 2003, l'enquête s'est vite intéressée à Nike, commanditaire du club depuis 1989, que les juges soupçonnent d'avoir versé des compléments de salaires à certains joueurs du Paris-Saint-Germain par le biais de contrats d'images, afin d'éviter au club payer des charges sociales.
L'équipementier se serait ensuite fait rembourser par le PSG en lui infligeant des pénalités financières au motif qu'un joueur n'avait pas porté tel jour la marque américaine comme le prévoyait le contrat global.
Les anciens président du club de la capitale, Michel Denisot, Charles Biétry, Laurent Perpère, ainsi que Francis Graille, ont été entendus comme témoins assistés par les magistrats mais dans le volet sur les transferts. Des perquisitions auprès de certains agents de joueurs ont été diligentées.