Le Real Madrid n'a pas le droit à l'erreur
Soccer jeudi, 23 août 2001. 08:10 mercredi, 11 déc. 2024. 17:30
MADRID (AFP) - Pour l'année de son centenaire, avec ses vedettes mondiales, et notamment le Français Zinédine Zidane et le Portugais Luis Figo, le Real Madrid n'a pas le droit à l'erreur et s'est fixé comme objectif de réussir le mythique triplé Championnat-Coupe d'Espagne-Ligue des champions.
Le Real Madrid n'a embauché qu'une nouvelle recrue cette saison, mais il s'agit du meilleur joueur au monde si l'on s'en réfère au palmarès (champion du monde et d'Europe, ballon d'or 1998) et au prix d'achat de Zidane évalué à 76 millions d'euros (106.72 millions de dollars canadiens).
Mais, Florentino Pérez, le président du club madrilène n'a pas investi une telle somme, un an après avoir réalisé un autre transfert record avec Luis Figo, sans exiger des résultats à ses troupes. L'objectif a été clairement fixé: tout gagner, même la Coupe d'Espagne.
Sur le papier, le Real ressemble à une sélection mondiale et a les moyens de gagner toutes les compétitions auxquelles il participe, avec, outre Zidane et Figo, la star espagnole Raul, l'incomparable arrière gauche brésilien Roberto Carlos ou l'infatigable capitaine Fernando Hierro.
Bonne carburation
Les internationaux britannique Steve McManaman, français Claude Makelele, camerounais Geremi, brésiliens Flavio Conceiçao et Savio, argentin Solari, espagnols Ivan Helguera, Fernando Morientes ou Pedro Munitis en sont presque réduit à des rôles de faire-valoir.
Et, si le Real n'a pas encore trouvé la bonne carburation en début de saison, il faut bien avouer que le club, qui a remporté l'an dernier sa 28e Liga sans Zidane, fait déjà peur.
Qualifié, déjà, de "machine à vaincre" la saison dernière, le Real est considéré par ses adversaires comme le grand favori du Championnat.
Txetxu Rojo, l'entraîneur de Saragosse, battu 3-0 mercredi soir en Supercoupe d'Espagne, n'est pas loin de croire que le Real est injouable: "Si tu te concentres sur Zidane, Raul et Figo, les huit autres te mettent un carton... Et pourtant, ce sont Zidane, Raul et Figo."
"Tout est parfait au Real Madrid", souligne même Javier Irureta, l'entraîneur du Deportivo, qui préfère les chiffres aux impressions. "La défense est faible? Alors, à l'exception de Valence, les 18 clubs espagnols avaient une défense faible l'année dernière. Le Real avait la deuxième meilleure défense. Ne l'oublions pas".
A en croire, les commentateurs et même ses concurrents le Real a déjà gagné. Mais, c'est sans doute le principal piège qui lui faudra éviter.
"Si on croit qu'on a déjà gagné, on ne gagnera rien. Les titres s'obtiennent avec du travail", rappelle Zinédine Zidane avant d'entamer la saison. Claude Makelele ajoute: "On peut parler autant qu'on veut de cette dream team mais sur le terrain, les matches il faut les gagner. Et, pour le Real, c'est très dur, car chaque équipe, petite ou grande, est super motivée quand elle nous rencontre".
Le Real Madrid n'a embauché qu'une nouvelle recrue cette saison, mais il s'agit du meilleur joueur au monde si l'on s'en réfère au palmarès (champion du monde et d'Europe, ballon d'or 1998) et au prix d'achat de Zidane évalué à 76 millions d'euros (106.72 millions de dollars canadiens).
Mais, Florentino Pérez, le président du club madrilène n'a pas investi une telle somme, un an après avoir réalisé un autre transfert record avec Luis Figo, sans exiger des résultats à ses troupes. L'objectif a été clairement fixé: tout gagner, même la Coupe d'Espagne.
Sur le papier, le Real ressemble à une sélection mondiale et a les moyens de gagner toutes les compétitions auxquelles il participe, avec, outre Zidane et Figo, la star espagnole Raul, l'incomparable arrière gauche brésilien Roberto Carlos ou l'infatigable capitaine Fernando Hierro.
Bonne carburation
Les internationaux britannique Steve McManaman, français Claude Makelele, camerounais Geremi, brésiliens Flavio Conceiçao et Savio, argentin Solari, espagnols Ivan Helguera, Fernando Morientes ou Pedro Munitis en sont presque réduit à des rôles de faire-valoir.
Et, si le Real n'a pas encore trouvé la bonne carburation en début de saison, il faut bien avouer que le club, qui a remporté l'an dernier sa 28e Liga sans Zidane, fait déjà peur.
Qualifié, déjà, de "machine à vaincre" la saison dernière, le Real est considéré par ses adversaires comme le grand favori du Championnat.
Txetxu Rojo, l'entraîneur de Saragosse, battu 3-0 mercredi soir en Supercoupe d'Espagne, n'est pas loin de croire que le Real est injouable: "Si tu te concentres sur Zidane, Raul et Figo, les huit autres te mettent un carton... Et pourtant, ce sont Zidane, Raul et Figo."
"Tout est parfait au Real Madrid", souligne même Javier Irureta, l'entraîneur du Deportivo, qui préfère les chiffres aux impressions. "La défense est faible? Alors, à l'exception de Valence, les 18 clubs espagnols avaient une défense faible l'année dernière. Le Real avait la deuxième meilleure défense. Ne l'oublions pas".
A en croire, les commentateurs et même ses concurrents le Real a déjà gagné. Mais, c'est sans doute le principal piège qui lui faudra éviter.
"Si on croit qu'on a déjà gagné, on ne gagnera rien. Les titres s'obtiennent avec du travail", rappelle Zinédine Zidane avant d'entamer la saison. Claude Makelele ajoute: "On peut parler autant qu'on veut de cette dream team mais sur le terrain, les matches il faut les gagner. Et, pour le Real, c'est très dur, car chaque équipe, petite ou grande, est super motivée quand elle nous rencontre".