Le Real s'impose contre la Juventus
Soccer mardi, 22 févr. 2005. 17:35 samedi, 14 déc. 2024. 06:57
PARIS (AFP) - Le Real Madrid, qui a battu la Juventus Turin 1 à 0 (mi-temps: 1-0) en 8e de finale aller de la Ligue des champions de soccer, mardi à Madrid, a pris une petite option sur la qualification avant le match retour.
Le premier acte était dans l'ensemble assez nettement dominé par les Madrilènes. La première occasion était pourtant à mettre au crédit de la Juventus, avec une frappe du Brésilien Emerson, au-dessus (5).
A la 9e minute, le Real perdait son défenseur international espagnol, Michel Salgado, qui sortait sur blessure après un tacle rugueux de Nedved cinq minutes plus tôt. Il était remplacé par Raul Bravo.
Mais malgré ce coup dur, les Madrilènes restaient concentrés et appliqués. Ils se créaient plusieurs occasions, notamment sous l'impulsion d'un Gravesen omniprésent et d'un Zidane particulièrement inspiré (9, 10, 19 et 23).
A la 24e minute, le milieu de terrain français donnait dans le mouvement le ballon à Roberto Carlos qui délivrait un centre impeccable pour Raul dont la reprise heurtait la transversale de Buffon.
Sept minutes plus tard, l'arbitre sifflait un coup franc pour le Real Madrid, à la droite du gardien italien. Beckham s'exécutait et déposait le ballon sur la tête d'Ivan Helguera qui trouvait la lucarne gauche de Buffon (1-0, 31).
Deux minutes plus tôt, Casillas avait sorti en corner une frappe sèche d'Emerson, pour la meilleure occasion de la Juventus jusqu'ici.
Festival
Les Turinois, menés au score, devaient en outre se passer de leur créateur tchèque, Pavel Nedved, blessé dans un choc tête contre tête avec Raul Bravo (34) et remplacé par Olivera.
En seconde période, les Madrilènes repartaient sur le même rythme. Ronaldo mettait Buffon à l'épreuve sur une frappe après un festival ballon au pied (56). Une minute plus tard, Zidane héritait d'un ballon dans la surface. Il fusillait Buffon qui repoussait.
A la 62e, l'Uruguayen Olivera signait la plus belle occasion des Turinois, avec une frappe puissante repoussée par Casillas. Emerson n'appuyait pas suffisamment sa tête quelques instants plus tard (65).
Par la suite, le match se tendait un peu, l'arbitre sifflait beaucoup et le rythme baissait.
Dans le dernier quart d'heure, les débats retrouvaient de leur intensité. Samuel trouvait le poteau de Buffon après un corner (77) et à la 82e, Casillas était décisif sur une frappe d'Ibrahimovic. Le Real tenait sa victoire, sans avoir pris de but à domicile.
Ailleurs
Dans les autres matchs de la soirée, le PSV Eindhoven a vaincu Monaco (1-0) à domicile, tandis que Liverpool s'est imposé à Anfield Road face au Bayer Leverkusen (3-1).
A Munich, le Bayern a donné une impeccable leçon de réalisme à Arsenal. Presque dominateurs (56% de possession de balle), les Gunners - qui, une nouvelle fois, n'alignaient aucun joueur anglais au coup d'envoi - n'en ont pas moins été très nettement battus (1-3).
Incapables de transperçer le rideau défensif bavarois, et, victimes, aussi, de la défaillance de leur défense centrale, les joueurs d'Arsène Wenger n'ont rien pu faire face à l'efficacité du Péruvien Pizarro, double buteur (4, 58), et du Bosniaque Salihamidzic (65).
Distancé en Championnat, les Gunners attendent pourtant beaucoup d'une Ligue des Champions qui risque une nouvelle fois de leur passer allègrement sous le nez, même si le but tardif de Touré (88) leur permet encore de rêver à l'exploit au retour.
Liverpool, le second club anglais en lice s'est lui, en revanche, illustré d'une toute autre manière en battant à domicile le Bayer Leverkusen (3-1) grâce à des buts de Garcia (15), Riise (35) et Hamann (90+2), França réduisant le score dans les dernières secondes des arrêts de jeu pour la formation allemande.
Enfin, à Eindhoven, le PSV a largement dominé Monaco mais peut regretter une victoire (1-0) un peu courte qui peut s'avérer insuffisante au match retour face au vice-champion d'Europe.
Le premier acte était dans l'ensemble assez nettement dominé par les Madrilènes. La première occasion était pourtant à mettre au crédit de la Juventus, avec une frappe du Brésilien Emerson, au-dessus (5).
A la 9e minute, le Real perdait son défenseur international espagnol, Michel Salgado, qui sortait sur blessure après un tacle rugueux de Nedved cinq minutes plus tôt. Il était remplacé par Raul Bravo.
Mais malgré ce coup dur, les Madrilènes restaient concentrés et appliqués. Ils se créaient plusieurs occasions, notamment sous l'impulsion d'un Gravesen omniprésent et d'un Zidane particulièrement inspiré (9, 10, 19 et 23).
A la 24e minute, le milieu de terrain français donnait dans le mouvement le ballon à Roberto Carlos qui délivrait un centre impeccable pour Raul dont la reprise heurtait la transversale de Buffon.
Sept minutes plus tard, l'arbitre sifflait un coup franc pour le Real Madrid, à la droite du gardien italien. Beckham s'exécutait et déposait le ballon sur la tête d'Ivan Helguera qui trouvait la lucarne gauche de Buffon (1-0, 31).
Deux minutes plus tôt, Casillas avait sorti en corner une frappe sèche d'Emerson, pour la meilleure occasion de la Juventus jusqu'ici.
Festival
Les Turinois, menés au score, devaient en outre se passer de leur créateur tchèque, Pavel Nedved, blessé dans un choc tête contre tête avec Raul Bravo (34) et remplacé par Olivera.
En seconde période, les Madrilènes repartaient sur le même rythme. Ronaldo mettait Buffon à l'épreuve sur une frappe après un festival ballon au pied (56). Une minute plus tard, Zidane héritait d'un ballon dans la surface. Il fusillait Buffon qui repoussait.
A la 62e, l'Uruguayen Olivera signait la plus belle occasion des Turinois, avec une frappe puissante repoussée par Casillas. Emerson n'appuyait pas suffisamment sa tête quelques instants plus tard (65).
Par la suite, le match se tendait un peu, l'arbitre sifflait beaucoup et le rythme baissait.
Dans le dernier quart d'heure, les débats retrouvaient de leur intensité. Samuel trouvait le poteau de Buffon après un corner (77) et à la 82e, Casillas était décisif sur une frappe d'Ibrahimovic. Le Real tenait sa victoire, sans avoir pris de but à domicile.
Ailleurs
Dans les autres matchs de la soirée, le PSV Eindhoven a vaincu Monaco (1-0) à domicile, tandis que Liverpool s'est imposé à Anfield Road face au Bayer Leverkusen (3-1).
A Munich, le Bayern a donné une impeccable leçon de réalisme à Arsenal. Presque dominateurs (56% de possession de balle), les Gunners - qui, une nouvelle fois, n'alignaient aucun joueur anglais au coup d'envoi - n'en ont pas moins été très nettement battus (1-3).
Incapables de transperçer le rideau défensif bavarois, et, victimes, aussi, de la défaillance de leur défense centrale, les joueurs d'Arsène Wenger n'ont rien pu faire face à l'efficacité du Péruvien Pizarro, double buteur (4, 58), et du Bosniaque Salihamidzic (65).
Distancé en Championnat, les Gunners attendent pourtant beaucoup d'une Ligue des Champions qui risque une nouvelle fois de leur passer allègrement sous le nez, même si le but tardif de Touré (88) leur permet encore de rêver à l'exploit au retour.
Liverpool, le second club anglais en lice s'est lui, en revanche, illustré d'une toute autre manière en battant à domicile le Bayer Leverkusen (3-1) grâce à des buts de Garcia (15), Riise (35) et Hamann (90+2), França réduisant le score dans les dernières secondes des arrêts de jeu pour la formation allemande.
Enfin, à Eindhoven, le PSV a largement dominé Monaco mais peut regretter une victoire (1-0) un peu courte qui peut s'avérer insuffisante au match retour face au vice-champion d'Europe.