Le refus de Hitzfeld plonge l'Allemagne dans le désarroi
Soccer jeudi, 1 juil. 2004. 11:00 dimanche, 2 mars 2025. 05:10
FRANCFORT (AFP) - Le refus inattendu d'Ottmar Hitzfeld jeudi de prendre la succession de Rudi Voeller comme nouveau sélectionneur de l'équipe d'Allemagne en vue du Mondial-2006 à domicile, plonge le soccer allemand dans le désarroi.
Il y a quatre ans déjà, après l'élimination de la Nationalmannschaft dès le premier tour de l'Euro en Belgique et aux Pays-Bas, les dirigeants du soccer allemand avaient eu du mal à trouver un successeur à l'infortuné Erich Ribbeck.
Rudi Voeller, champion du monde comme joueur (1990), avait accepté d'assurer l'intérim d'un an, en attendant que le successeur pressenti de Ribbeck, Christoph Daum, soit libéré par son club Bayer Leverkusen (1re div. allemande).
Batteries vides
Mais après l'implication de Daum dans une affaire de consommation de cocaïne, Voeller était resté en fonction jusqu'à sa démission surprise il y a une semaine, au lendemain de la défaite de l'Allemagne face à la République tchèque (1-2) et de son élimination de l'Euro-2004 au Portugal.
Immédiatement, le président de la Fédération allemande de soccer (DFB), Gerhard Mayer-Vorfelder, avait évoqué le nom d'Ottmar Hitzfeld, 55 ans, qu'il a rencontré ensuite dans un hôtel de luxe de Séville (Espagne).
"J'ai eu un bon entretien avec M. Mayer-Vorfelder, a déclaré Hitzfeld dans le communiqué de la DFB annonçant son refus. Nous étions d'accord sur tous les points principaux."
Hitzfeld, qui voulait initialement profiter d'une sorte d'année sabbatique après sa séparation avec le Bayern Munich mais avait le feu vert de son épouse Beatrix pour prendre cette nouvelle responsabilité, explique sa décision par son état actuel.
"Je ne suis pas en état actuellement d'aider comme il le faudrait la Nationalmannschaft jusqu'au Mondial 2006", explique Hitzfeld en soulignant que "cette décision a été très, très difficile à prendre".
"La batterie est loin d'être rechargée", a-t-il expliqué ensuite à l'agence allemande DPA.
Que le manque de perspective de l'actuelle équipe d'Allemagne ait pu motiver le refus du champion d'Allemagne en 1996 et vainqueur de la Ligue des champions en 1997 avec le Borussia Dortmund, reste pour l'instant pure spéculation.
Tensions internes
Rudi Voeller a affirmé dans les colonnes du bi-hebdomadaire Kicker, jeudi, que son successeur allait trouver "un terrain préparé, en dépit de tous les revers".
Hitzfeld, qui a remporté avec le Bayern une nouvelle C1 et la Coupe Intercontinentale en 2001, quatre titres nationaux (1999, 2000, 2001, 2003) et deux Coupes d'Allemagne (2000, 2003), a affirmé toutefois que les tensions au sein de la DFB n'ont joué aucun rôle dans sa décision.
Mayer-Vorfelder, âgé de 71 ans, avait été critiqué pour avoir fait de la succession de Voeller "une affaire du président". Il risque de trouver en face de lui un rival lors de l'élection, à l'occasion de l'assemblée générale de la DFB, les 22 et 23 octobre.
Les noms de candidats possibles à la tête de la sélection seront évoqués lundi à Francfort lors d'une réunion extraordinaire du présidium.
Franz Beckenbauer, président du comité d'organisation du Mondial-2006, a avancé récemment les noms de Lothar Matthaeus, Christoph Daum, Otto Rehhagel et du Néerlandais Guus Hiddink comme alternative en cas de refus de Hitzfeld.
L'appel, pour la première fois, à un entraîneur étranger ne paraît plus exclu.
L'Allemagne dispute son prochain match le 18 août contre l'Autriche à Vienne.
Il y a quatre ans déjà, après l'élimination de la Nationalmannschaft dès le premier tour de l'Euro en Belgique et aux Pays-Bas, les dirigeants du soccer allemand avaient eu du mal à trouver un successeur à l'infortuné Erich Ribbeck.
Rudi Voeller, champion du monde comme joueur (1990), avait accepté d'assurer l'intérim d'un an, en attendant que le successeur pressenti de Ribbeck, Christoph Daum, soit libéré par son club Bayer Leverkusen (1re div. allemande).
Batteries vides
Mais après l'implication de Daum dans une affaire de consommation de cocaïne, Voeller était resté en fonction jusqu'à sa démission surprise il y a une semaine, au lendemain de la défaite de l'Allemagne face à la République tchèque (1-2) et de son élimination de l'Euro-2004 au Portugal.
Immédiatement, le président de la Fédération allemande de soccer (DFB), Gerhard Mayer-Vorfelder, avait évoqué le nom d'Ottmar Hitzfeld, 55 ans, qu'il a rencontré ensuite dans un hôtel de luxe de Séville (Espagne).
"J'ai eu un bon entretien avec M. Mayer-Vorfelder, a déclaré Hitzfeld dans le communiqué de la DFB annonçant son refus. Nous étions d'accord sur tous les points principaux."
Hitzfeld, qui voulait initialement profiter d'une sorte d'année sabbatique après sa séparation avec le Bayern Munich mais avait le feu vert de son épouse Beatrix pour prendre cette nouvelle responsabilité, explique sa décision par son état actuel.
"Je ne suis pas en état actuellement d'aider comme il le faudrait la Nationalmannschaft jusqu'au Mondial 2006", explique Hitzfeld en soulignant que "cette décision a été très, très difficile à prendre".
"La batterie est loin d'être rechargée", a-t-il expliqué ensuite à l'agence allemande DPA.
Que le manque de perspective de l'actuelle équipe d'Allemagne ait pu motiver le refus du champion d'Allemagne en 1996 et vainqueur de la Ligue des champions en 1997 avec le Borussia Dortmund, reste pour l'instant pure spéculation.
Tensions internes
Rudi Voeller a affirmé dans les colonnes du bi-hebdomadaire Kicker, jeudi, que son successeur allait trouver "un terrain préparé, en dépit de tous les revers".
Hitzfeld, qui a remporté avec le Bayern une nouvelle C1 et la Coupe Intercontinentale en 2001, quatre titres nationaux (1999, 2000, 2001, 2003) et deux Coupes d'Allemagne (2000, 2003), a affirmé toutefois que les tensions au sein de la DFB n'ont joué aucun rôle dans sa décision.
Mayer-Vorfelder, âgé de 71 ans, avait été critiqué pour avoir fait de la succession de Voeller "une affaire du président". Il risque de trouver en face de lui un rival lors de l'élection, à l'occasion de l'assemblée générale de la DFB, les 22 et 23 octobre.
Les noms de candidats possibles à la tête de la sélection seront évoqués lundi à Francfort lors d'une réunion extraordinaire du présidium.
Franz Beckenbauer, président du comité d'organisation du Mondial-2006, a avancé récemment les noms de Lothar Matthaeus, Christoph Daum, Otto Rehhagel et du Néerlandais Guus Hiddink comme alternative en cas de refus de Hitzfeld.
L'appel, pour la première fois, à un entraîneur étranger ne paraît plus exclu.
L'Allemagne dispute son prochain match le 18 août contre l'Autriche à Vienne.