Le soccer semi-pro québécois de retour
Soccer mardi, 30 août 2011. 12:27 samedi, 14 déc. 2024. 06:04
MONTRÉAL - À partir de l'été prochain, l'engagement de joueurs de soccer professionnels québécois ne sera plus seulement l'affaire de l'Impact de Montréal.
Une nouvelle ligue semi-professionnelle québécoise, dont les grandes lignes ont été annoncées en conférence de presse mercredi à Montréal, comptera de huit à 10 équipes qui devront toutes embaucher un minimum de sept joueurs professionnels.
Ces joueurs au statut « non-amateur » recevront un salaire de 3000 à 7000$ pour disputer une vingtaine de matchs en saison régulière, en plus des séries, a appris La Presse Canadienne. Les équipes aligneront aussi des joueurs de statut amateur et semi-professionnel.
Pour l'instant, six clubs auraient concrètement affiché leur intérêt pour cette ligue qui serait considérée comme étant de division 3, soit ceux de Beauport, Blainville, Brossard, L'Assomption, Lakeshore et de l'Outaouais. Trois-Rivières aurait également manifesté son intérêt, tandis que l'Impact analyserait la possibilité d'y aligner une équipe.
On espère, au bout du compte, miser sur 8 à 10 formations en vue de la saison inaugurale. On viserait à long terme de disputer des matchs contre des clubs de l'Ontario. Des discussions auraient été entreprises afin que les équipes québécoises de division 3 participent à la Coupe Canada, une compétition de coupe de la Ligue canadienne de soccer.
La LCS est principalement composée d'équipes ontariennes semi-professionnelles.
Les équipes de la division 3 québécoise évolueront dans des stades pouvant accueillir un minimum de 1000 spectateurs.
La ligue qui verra le jour l'été prochain est considérée comme étant de division 3 parce que les statuts de la Fédération québécoise de soccer le prévoient ainsi. La Major League Soccer, ligue dont fera partie l'Impact à partir de la saison 2012, est considérée comme la première division. La NASL, ligue où la troupe de Nick De Santis évolue cette saison, est reconnue à titre de deuxième division.
Il n'y a pas eu de ligue semi-professionnelle au Québec depuis la Ligue nationale de soccer du Québec, qui a vu le jour en 1986 avant de disparaître au début des années 1990. La LNSQ a été remplacée par la Ligue de soccer élite du Québec, un circuit qui comprend des divisions juvéniles masculines et féminines, ainsi que des divisions seniors de statut amateur.
Au fil des ans, la LSEQ est toutefois devenue un circuit davantage axé sur ses équipes juvéniles que ses formations de catégorie senior.
Les clubs de la nouvelle ligue semi-professionnelle seront tous dotés d'une structure juvénile, ce qui permettra d'alimenter l'équipe senior semi-professionnelle. Ce n'était le cas que d'une minorité d'organisations à l'époque de la LNSQ. La plupart des clubs se faisaient et se défaisaient annuellement au gré du marché des joueurs libres.
Par ailleurs, la LNSQ était composée en majorité d'équipes montréalaises à forte composante ethnique, tandis que le nouveau circuit sera composé d'un plus grand nombre de clubs basés en banlieue.
Une nouvelle ligue semi-professionnelle québécoise, dont les grandes lignes ont été annoncées en conférence de presse mercredi à Montréal, comptera de huit à 10 équipes qui devront toutes embaucher un minimum de sept joueurs professionnels.
Ces joueurs au statut « non-amateur » recevront un salaire de 3000 à 7000$ pour disputer une vingtaine de matchs en saison régulière, en plus des séries, a appris La Presse Canadienne. Les équipes aligneront aussi des joueurs de statut amateur et semi-professionnel.
Pour l'instant, six clubs auraient concrètement affiché leur intérêt pour cette ligue qui serait considérée comme étant de division 3, soit ceux de Beauport, Blainville, Brossard, L'Assomption, Lakeshore et de l'Outaouais. Trois-Rivières aurait également manifesté son intérêt, tandis que l'Impact analyserait la possibilité d'y aligner une équipe.
On espère, au bout du compte, miser sur 8 à 10 formations en vue de la saison inaugurale. On viserait à long terme de disputer des matchs contre des clubs de l'Ontario. Des discussions auraient été entreprises afin que les équipes québécoises de division 3 participent à la Coupe Canada, une compétition de coupe de la Ligue canadienne de soccer.
La LCS est principalement composée d'équipes ontariennes semi-professionnelles.
Les équipes de la division 3 québécoise évolueront dans des stades pouvant accueillir un minimum de 1000 spectateurs.
La ligue qui verra le jour l'été prochain est considérée comme étant de division 3 parce que les statuts de la Fédération québécoise de soccer le prévoient ainsi. La Major League Soccer, ligue dont fera partie l'Impact à partir de la saison 2012, est considérée comme la première division. La NASL, ligue où la troupe de Nick De Santis évolue cette saison, est reconnue à titre de deuxième division.
Il n'y a pas eu de ligue semi-professionnelle au Québec depuis la Ligue nationale de soccer du Québec, qui a vu le jour en 1986 avant de disparaître au début des années 1990. La LNSQ a été remplacée par la Ligue de soccer élite du Québec, un circuit qui comprend des divisions juvéniles masculines et féminines, ainsi que des divisions seniors de statut amateur.
Au fil des ans, la LSEQ est toutefois devenue un circuit davantage axé sur ses équipes juvéniles que ses formations de catégorie senior.
Les clubs de la nouvelle ligue semi-professionnelle seront tous dotés d'une structure juvénile, ce qui permettra d'alimenter l'équipe senior semi-professionnelle. Ce n'était le cas que d'une minorité d'organisations à l'époque de la LNSQ. La plupart des clubs se faisaient et se défaisaient annuellement au gré du marché des joueurs libres.
Par ailleurs, la LNSQ était composée en majorité d'équipes montréalaises à forte composante ethnique, tandis que le nouveau circuit sera composé d'un plus grand nombre de clubs basés en banlieue.