Les Américains redoutent W. Rooney
Soccer mercredi, 9 juin 2010. 10:39 mercredi, 11 déc. 2024. 16:48
RUSTENBURG - Les Américains redoutent un obstacle de taille sur la route d'un exploit contre l'Angleterre, samedi à Rustenburg, lors de la 2e journée du Mondial-2010 : l'attaquant Wayne Rooney.
"On n'arrête pas de me demander si j'ai hâte d'affronter Wayne Rooney. Je n'ai jamais hâte d'affronter Wayne Rooney!", plaisante le gardien Tim Howard, qui n'a jamais encaissé de but de l'Anglais lors de leurs quatre affrontements depuis que l'Américain joue à Everton (2006).
Le défenseur Jay DeMerit ne peut pas en dire autant, martyrisé par Rooney avec Watford quand le club de la banlieue nord de Londres évoluait en Premier League. "Comment on l'arrête? Ouais, bonne question..."
"Il fait partie des trois ou quatre meilleurs attaquants du monde et sa réussite cette saison le démontre. Il est en train de devenir un joueur complet. Rooney ne met pas seulement à l'épreuve vos qualités de footballeur. Il teste aussi votre mental, votre endurance, vos qualités physiques", selon DeMerit.
Alors comment arrêter le "Pelé blanc"? Le milieu Landon Donovan compte sur la fatigue d'un joueur qui a accumulé plus de 50 matches cette saison et qu'il pense "éreinté". Mais ses prestations lors des matches de préparation ne plaident pas pour la thèse de l'épuisement de Rooney.
"Il faut chambrer Rooney"
DeMerit n'y croit guère: "S'il affiche au Mondial sa forme de la saison, ce sera difficile...". Le défenseur ne renonce toutefois pas à offrir à son adversaire "une journée aussi difficile que possible" samedi et reconnaît que son équipe suivra "une préparation spécifique et intense (centrée) sur Rooney".
La solution pourrait être psychologique, les Américains ayant relevé avec intérêt la saute d'humeur de l'Anglais lors d'une rencontre contre une équipe sud-africaine lundi, qui lui a valu un carton jaune, un "exploit" rare dans un match de préparation sans enjeu.
"L'équipe sait qu'il faut essayer de chambrer Rooney. On l'a constaté par le passé", reconnaît DeMerit, qui se souvient que le buteur a quitté le Mondial-2006 la tête basse, exclu pour avoir répondu à une provocation portugaise en quart de finale.
Mais, comme en atteste des statistiques disciplinaires en net progrès (aucune exclusion cette saison), la méthode n'est pas infaillible.
"Je pense qu'il a beaucoup appris ces dernières années. Son entourage lui a expliqué que c'était un moyen facile de l'énerver. Je ne pense pas que faire sortir Rooney de ses gonds soit aussi simple que ce que pensent les gens". Il serait toutefois surprenant que DeMerit et ses partenaires ne tentent pas leur chance...
"On n'arrête pas de me demander si j'ai hâte d'affronter Wayne Rooney. Je n'ai jamais hâte d'affronter Wayne Rooney!", plaisante le gardien Tim Howard, qui n'a jamais encaissé de but de l'Anglais lors de leurs quatre affrontements depuis que l'Américain joue à Everton (2006).
Le défenseur Jay DeMerit ne peut pas en dire autant, martyrisé par Rooney avec Watford quand le club de la banlieue nord de Londres évoluait en Premier League. "Comment on l'arrête? Ouais, bonne question..."
"Il fait partie des trois ou quatre meilleurs attaquants du monde et sa réussite cette saison le démontre. Il est en train de devenir un joueur complet. Rooney ne met pas seulement à l'épreuve vos qualités de footballeur. Il teste aussi votre mental, votre endurance, vos qualités physiques", selon DeMerit.
Alors comment arrêter le "Pelé blanc"? Le milieu Landon Donovan compte sur la fatigue d'un joueur qui a accumulé plus de 50 matches cette saison et qu'il pense "éreinté". Mais ses prestations lors des matches de préparation ne plaident pas pour la thèse de l'épuisement de Rooney.
"Il faut chambrer Rooney"
DeMerit n'y croit guère: "S'il affiche au Mondial sa forme de la saison, ce sera difficile...". Le défenseur ne renonce toutefois pas à offrir à son adversaire "une journée aussi difficile que possible" samedi et reconnaît que son équipe suivra "une préparation spécifique et intense (centrée) sur Rooney".
La solution pourrait être psychologique, les Américains ayant relevé avec intérêt la saute d'humeur de l'Anglais lors d'une rencontre contre une équipe sud-africaine lundi, qui lui a valu un carton jaune, un "exploit" rare dans un match de préparation sans enjeu.
"L'équipe sait qu'il faut essayer de chambrer Rooney. On l'a constaté par le passé", reconnaît DeMerit, qui se souvient que le buteur a quitté le Mondial-2006 la tête basse, exclu pour avoir répondu à une provocation portugaise en quart de finale.
Mais, comme en atteste des statistiques disciplinaires en net progrès (aucune exclusion cette saison), la méthode n'est pas infaillible.
"Je pense qu'il a beaucoup appris ces dernières années. Son entourage lui a expliqué que c'était un moyen facile de l'énerver. Je ne pense pas que faire sortir Rooney de ses gonds soit aussi simple que ce que pensent les gens". Il serait toutefois surprenant que DeMerit et ses partenaires ne tentent pas leur chance...