Les Bleus favoris face aux Italiens
Soccer mardi, 5 sept. 2006. 09:51 vendredi, 13 déc. 2024. 15:37
PARIS (AP) - Un match qui tombe à pic. L'équipe de France de soccer, face à une Squadra Azzurra à court de forme, a une occasion en or de prendre une revanche, deux mois après la finale du Mondial perdue face aux Transalpins, et de les distancer dans la course à la qualification pour l'Euro 2008.
En cas de victoire mercredi soir au Stade de France, les Bleus compteront cinq points d'avance sur les champions du monde dans le groupe B des éliminatoires, qui comprend également l'Ukraine, l'Ecosse, la Lituanie, la Géorgie et les Iles Féroé. Seules les deux premières équipes de chaque poule seront qualifiées pour le championnat d'Europe.
A Saint-Denis, le remake de la finale berlinoise, que tous les joueurs refusent de nommer "revanche", se disputera sans les deux acteurs principaux du match du 9 juillet: Zinédine Zidane et Marco Materazzi.
Le meneur de jeu tricolore, qui avait asséné un coup de tête au défenseur en finale avant d'être expulsé, a pris sa retraite, tandis que le joueur de l'Inter purgera son deuxième match de suspension sanctionnant ses provocations.
Si l'ombre des deux hommes planera sur la rencontre, celle-ci se disputera dans un contexte très différent et favorable aux Bleus. Lors de leur entrée en lice dans les éliminatoires, samedi dernier à Tbilissi, les joueurs de Raymond Domenech ont écrasé la Géorgie et démontré en dépit d'un petit changement de dispositif qu'ils avaient conservé l'état d'esprit et la rigueur qui ont fait leur force en Allemagne cet été.
"Ce n'est pas que l'on se sente fort, mais on se sent solide", estime l'attaquant tricolore Thierry Henry. "Avant, un match comme celui (en Géorgie) aurait pu être une galère car on n'avait pas de repères. Depuis, il y a eu la Coupe du monde. On peut s'appuyer sur quelque chose".
De leur côté, les Italiens, après avoir longuement fêté leur titre pendant l'été, ont perdu deux points à domicile contre la Lituanie (1-1) samedi à Naples. "Le voyage en France est désormais décisif", martèle le milieu de terrain Gennaro Gattuso.
Lors de son premier match d'après Mondial, l'Italie avait été battue 2-0 par la Croatie en amical au mois d'août.
Les champions du monde ont pris de bonnes vacances après leur victoire en Allemagne et le championnat d'Italie reprend seulement le week-end prochain. Au contraire, les internationaux français, qui évoluent en grande majorité en France, en Angleterre et en Allemagne, ont tous repris la compétition de haut niveau. Ils sont en avance physiquement sur les Transalpins.
Mais les Français doivent se méfier. Les Italiens partiront avec l'avantage psychologique de leur victoire aux tirs eu but en finale du Mondial et seront obligés de réagir.
"Il y a trois points à prendre, et nous sortons d'un match où les trois points attendus ne sont pas venus", a prévenu Gattuso. "On sait que c'est un gros match et nous sommes motivés".
Pas encore au point physiquement, les Azzurri peuvent cependant compter sur leur efficacité défensive et, pour débloquer la situation et créer du jeu, sur le talent d'Antonio Cassano, auteur d'un très bon match contre la Lituanie et d'une passe décisive pour Filippo Inzaghi.
La France sera privée de son attaquant David Trezeguet, forfait sur blessure, tandis que le sélectionneur italien Roberto Donadoni ne peut pas compter sur le défenseur du Milan AC Alessandro Nesta, blessé à la cuisse.
Donadoni doit se passer de neuf des joueurs qui étaient présents au Mondial, et notamment de Francesco Totti, Luca Toni et Alessandro Del Piero.
Le match devrait en tout cas se dérouler dans une ambiance assez tendue, si l'on se fie aux petites piques lancées ces deux derniers jours des deux côtés de la frontière.
"On ne peut pas effacer la finale perdue. Cette finale, on aurait dû la gagner. Sur le terrain, l'équipe de France était plus performante. Elle avait la mainmise sur le match", a déclaré Lilian Thuram, qui fêtera sa 123e sélection mercredi.
La réponse italienne n'a pas tardé, par l'intermédiaire de Gattuso, qui estime que s'il existait un championnat du monde des mauvais perdants, la France le remporterait.
"Je sais que nous nous plaignons souvent après les défaites, mais ils en font encore plus", a-t-il affirmé. "L'Italie est derrière la France en la matière".
En cas de victoire mercredi soir au Stade de France, les Bleus compteront cinq points d'avance sur les champions du monde dans le groupe B des éliminatoires, qui comprend également l'Ukraine, l'Ecosse, la Lituanie, la Géorgie et les Iles Féroé. Seules les deux premières équipes de chaque poule seront qualifiées pour le championnat d'Europe.
A Saint-Denis, le remake de la finale berlinoise, que tous les joueurs refusent de nommer "revanche", se disputera sans les deux acteurs principaux du match du 9 juillet: Zinédine Zidane et Marco Materazzi.
Le meneur de jeu tricolore, qui avait asséné un coup de tête au défenseur en finale avant d'être expulsé, a pris sa retraite, tandis que le joueur de l'Inter purgera son deuxième match de suspension sanctionnant ses provocations.
Si l'ombre des deux hommes planera sur la rencontre, celle-ci se disputera dans un contexte très différent et favorable aux Bleus. Lors de leur entrée en lice dans les éliminatoires, samedi dernier à Tbilissi, les joueurs de Raymond Domenech ont écrasé la Géorgie et démontré en dépit d'un petit changement de dispositif qu'ils avaient conservé l'état d'esprit et la rigueur qui ont fait leur force en Allemagne cet été.
"Ce n'est pas que l'on se sente fort, mais on se sent solide", estime l'attaquant tricolore Thierry Henry. "Avant, un match comme celui (en Géorgie) aurait pu être une galère car on n'avait pas de repères. Depuis, il y a eu la Coupe du monde. On peut s'appuyer sur quelque chose".
De leur côté, les Italiens, après avoir longuement fêté leur titre pendant l'été, ont perdu deux points à domicile contre la Lituanie (1-1) samedi à Naples. "Le voyage en France est désormais décisif", martèle le milieu de terrain Gennaro Gattuso.
Lors de son premier match d'après Mondial, l'Italie avait été battue 2-0 par la Croatie en amical au mois d'août.
Les champions du monde ont pris de bonnes vacances après leur victoire en Allemagne et le championnat d'Italie reprend seulement le week-end prochain. Au contraire, les internationaux français, qui évoluent en grande majorité en France, en Angleterre et en Allemagne, ont tous repris la compétition de haut niveau. Ils sont en avance physiquement sur les Transalpins.
Mais les Français doivent se méfier. Les Italiens partiront avec l'avantage psychologique de leur victoire aux tirs eu but en finale du Mondial et seront obligés de réagir.
"Il y a trois points à prendre, et nous sortons d'un match où les trois points attendus ne sont pas venus", a prévenu Gattuso. "On sait que c'est un gros match et nous sommes motivés".
Pas encore au point physiquement, les Azzurri peuvent cependant compter sur leur efficacité défensive et, pour débloquer la situation et créer du jeu, sur le talent d'Antonio Cassano, auteur d'un très bon match contre la Lituanie et d'une passe décisive pour Filippo Inzaghi.
La France sera privée de son attaquant David Trezeguet, forfait sur blessure, tandis que le sélectionneur italien Roberto Donadoni ne peut pas compter sur le défenseur du Milan AC Alessandro Nesta, blessé à la cuisse.
Donadoni doit se passer de neuf des joueurs qui étaient présents au Mondial, et notamment de Francesco Totti, Luca Toni et Alessandro Del Piero.
Le match devrait en tout cas se dérouler dans une ambiance assez tendue, si l'on se fie aux petites piques lancées ces deux derniers jours des deux côtés de la frontière.
"On ne peut pas effacer la finale perdue. Cette finale, on aurait dû la gagner. Sur le terrain, l'équipe de France était plus performante. Elle avait la mainmise sur le match", a déclaré Lilian Thuram, qui fêtera sa 123e sélection mercredi.
La réponse italienne n'a pas tardé, par l'intermédiaire de Gattuso, qui estime que s'il existait un championnat du monde des mauvais perdants, la France le remporterait.
"Je sais que nous nous plaignons souvent après les défaites, mais ils en font encore plus", a-t-il affirmé. "L'Italie est derrière la France en la matière".