Les Bleus l'emportent
Soccer lundi, 26 juin 2006. 11:40 mercredi, 11 déc. 2024. 04:27
HANOVRE (AFP) - L'équipe de France a arraché sur le fil le billet pour le cinquième quart de finale de son histoire en Coupe du monde, en dominant en toute fin de match l'Espagne (3-1) qui avait pourtant ouvert le score, mardi en 8e de finale du Mondial-2006 de football à Hanovre.
Les Bleus, qui avaient déjà atteint ce stade en 1938, 1958, 1986 et 1998 et avaient également passé le second tour en 1982 pour jouer la demi-finale, affronteront samedi à Francfort le Brésil pour une place dans le dernier carré.
Il s'agira d'une revanche du quart de finale de 1986 remporté par la France aux tirs au but (1-1, 4 tab à 3), mais aussi de la finale de 1998 également gagnée par la France (3-0) et de la demi-finale de 1958 remportée par le Brésil (5-2).
Les Bleus confirment leur statut de bête noire de l'Espagne, quart de finaliste en 2002, qui ne les a jamais battus en six confrontations officielles. Ils en profitent également pour égaliser à 11 victoires partout (plus six nuls) dans le face-à-face entre les deux pays débuté en 1922.
Premier but de Ribéry
La France réalisait la meilleure entame de match de son Mondial face à une Espagne qui avait opté pour la prudence et était perturbée par le pressing haut des hommes de Raymond Domenech.
C'est néanmoins Pernia qui provoqua la première alerte, sur un coup franc enroulé juste au-dessus de la lucarne (5).
Les Bleus avaient dans l'ensemble le contrôle du ballon, mais l'intelligence de la défense ibérique, qui jouait à merveille le hors-jeu, les empêchait d'en tirer profit, sauf sur une accélération de Henry côté droit suivie d'un centre au cordeau, mais Ribéry passa au travers et Vieira arriva trop tard (23).
La France avait loupé le coche. L'Espagne, elle, ne laissa pas passer l'occasion d'ouvrir le score, quand l'arbitre siffla un pénalty pour une faute de Thuram sur Pablo. Villa le transforma, malgré le bon plongeon de Barthez (28).
Ce but provoquait une longue période de flottement dans le camp français mais Franck Ribéry, qui avait tardé à confirmer lors de ce Mondial les promesses entrevues lors des rencontres de préparation, remit les deux équipes à égalité avant la pause.
Vieira débloque encore la situation
Cette fois-ci, le milieu de terrain marseillais s'appuya sur Vieira avant d'aller dribbler Casillas et de marquer du gauche dans le but vide (41). Il se précipita ensuite vers le banc des remplaçants qui salua chaudement son premier but en équipe de France.
Une odeur de KO flottait dans l'air après la pause. Malouda, en déséquilibre, tenta d'abord de lober en vain Casillas (52), puis Luis Aragones renouvela sa ligne d'attaque en remplaçant Raul et Villa par Garcia et Joaquin (54).
Alors que les occasions se raréfiaient, Domenech attendit, lui, le dernier quart d'heure pour faire rentrer Govou à la place de Malouda (74).
La tension était à son comble et c'est de nouveau Patrick Vieira, déjà auteur de l'ouverture du score puis d'une passe décisive contre le Togo (2-0), qui débloqua la situation d'une tête prolongée dans son but par Ramos (83).
Le coup franc avait été tiré par Zidane et le capitaine des Bleus, qui aurait disputé son dernier match de football en cas d'élimination, mit définitivement les siens à l'abri dans le temps additionnel (90+2).
Les Bleus, qui avaient déjà atteint ce stade en 1938, 1958, 1986 et 1998 et avaient également passé le second tour en 1982 pour jouer la demi-finale, affronteront samedi à Francfort le Brésil pour une place dans le dernier carré.
Il s'agira d'une revanche du quart de finale de 1986 remporté par la France aux tirs au but (1-1, 4 tab à 3), mais aussi de la finale de 1998 également gagnée par la France (3-0) et de la demi-finale de 1958 remportée par le Brésil (5-2).
Les Bleus confirment leur statut de bête noire de l'Espagne, quart de finaliste en 2002, qui ne les a jamais battus en six confrontations officielles. Ils en profitent également pour égaliser à 11 victoires partout (plus six nuls) dans le face-à-face entre les deux pays débuté en 1922.
Premier but de Ribéry
La France réalisait la meilleure entame de match de son Mondial face à une Espagne qui avait opté pour la prudence et était perturbée par le pressing haut des hommes de Raymond Domenech.
C'est néanmoins Pernia qui provoqua la première alerte, sur un coup franc enroulé juste au-dessus de la lucarne (5).
Les Bleus avaient dans l'ensemble le contrôle du ballon, mais l'intelligence de la défense ibérique, qui jouait à merveille le hors-jeu, les empêchait d'en tirer profit, sauf sur une accélération de Henry côté droit suivie d'un centre au cordeau, mais Ribéry passa au travers et Vieira arriva trop tard (23).
La France avait loupé le coche. L'Espagne, elle, ne laissa pas passer l'occasion d'ouvrir le score, quand l'arbitre siffla un pénalty pour une faute de Thuram sur Pablo. Villa le transforma, malgré le bon plongeon de Barthez (28).
Ce but provoquait une longue période de flottement dans le camp français mais Franck Ribéry, qui avait tardé à confirmer lors de ce Mondial les promesses entrevues lors des rencontres de préparation, remit les deux équipes à égalité avant la pause.
Vieira débloque encore la situation
Cette fois-ci, le milieu de terrain marseillais s'appuya sur Vieira avant d'aller dribbler Casillas et de marquer du gauche dans le but vide (41). Il se précipita ensuite vers le banc des remplaçants qui salua chaudement son premier but en équipe de France.
Une odeur de KO flottait dans l'air après la pause. Malouda, en déséquilibre, tenta d'abord de lober en vain Casillas (52), puis Luis Aragones renouvela sa ligne d'attaque en remplaçant Raul et Villa par Garcia et Joaquin (54).
Alors que les occasions se raréfiaient, Domenech attendit, lui, le dernier quart d'heure pour faire rentrer Govou à la place de Malouda (74).
La tension était à son comble et c'est de nouveau Patrick Vieira, déjà auteur de l'ouverture du score puis d'une passe décisive contre le Togo (2-0), qui débloqua la situation d'une tête prolongée dans son but par Ramos (83).
Le coup franc avait été tiré par Zidane et le capitaine des Bleus, qui aurait disputé son dernier match de football en cas d'élimination, mit définitivement les siens à l'abri dans le temps additionnel (90+2).