Les Bleus passent
Soccer jeudi, 22 juin 2006. 11:43 samedi, 14 déc. 2024. 06:55
(RDS.ca et AFP) - Avec 45 minutes à jouer et de sérieuses chances de se voir indiquer la porte de sortie du Mondial 2006, les leaders de la France ont pris les choses en main. Grâce à Patrick Vieira (55e) et Thierry Henry (61e), les Bleus ont marqué plus de buts contre le Togo que dans leurs deux matchs précédents pour mériter sans trop convaincre leur place pour la ronde des 16 de la coupe du Monde de soccer.
Avec la victoire de la Suisse contre la République de Corée, la France termine au deuxième rang du groupe G. Elle disputera son prochain match contre l'Espagne.
La Suisse affrontera quant à elle l'Ukraine.
L'équipe de France espère que sa qualification, obtenue dans un scénario inverse à celui traumatisant de 2002, va enfin être le déclic qui va lancer sa coupe du Monde.
Comme leur qualification pour le Mondial, acquise en octobre dans la douleur contre Chypre, les Bleus ont obtenu leur billet pour les 8e de finale au bout d'une soirée crispante, mais finalement conclue dans un énorme "Ouf" de soulagement et une communion retrouvée entre les Bleus et leur public.
Une soirée où la France a d'abord accumulé les occasions rateés mais en a finalement marqué suffisamment pour ne pas avoir de regrets, par Vieira, buteur le jour de ses 30 ans, puis Henry, sur un service de la tête du même Vieira.
Le capitaine du jour, qui a retrouvé au bon moment son meilleur niveau, s'est offert un inoubliable cadeau d'anniversaire mais en a aussi fait un énorme à Zinédine Zidane. Suspendu le jour de ses 34 ans, le futur retraité, qui n'était pas sur le banc, sait qu'il pourra à nouveau rejouer au football, dès mardi contre l'Espagne pour un 8e de finale qui s'annonce difficile.
Signe
La libération des Bleus est aussi symbolisée par Franck Ribéry, celui dont on attendait beaucoup en l'absence de Zidane. Le plus jeune de la bande semblait près de sombrer après avoir raté les deux meilleures occasions françaises (28e, 53e) quand il a offert une passe décisive à Vieira pour une ouverture du score tellement importante. Il n'était pas le moins soulagé, enlacé par Henry.
Le sélectionneur Raymond Domenech y avait vu "un signe du destin". Quatre ans après avoir été éliminé du Mondial-2002 par le Danemark, qu'il fallait aussi battre 2-0 pour passer, les Bleus ont cette fois réussi l'exercice imposé, face à une équipe du Togo déjà éliminée mais qui s'est battue jusqu'au bout.
La France, qui termine deuxième de sa poule derrière la Suisse, s'avancera peut-être vers les 8e de finale dotée d'un souffle nouveau, ce qu'espéraient les joueurs ces derniers jours, après avoir gagné son premier match en phase finale de Coupe du monde depuis la finale de 1998 contre le Brésil.
Une qualification qui ne doit toutefois pas faire oublier que les Bleus ne devront pas être aussi inefficaces contre l'Espagne.
Agassa inspiré
Jusqu'à la 55e minute, les Bleus étaient en effet bel et bien éliminés, incapables de marquer malgré une avalanche d'occasions (10 tirs dont 6 cadrés en première période) et une domination sans partage (57% de possession de balle).
Au moins ont-ils pris des risques, parfois au prix de leur sécurité défensive, mais ils sont tombés sur un gardien togolais, Kossi Agassa, qui n'aura pas volé sa prime en réussissant à dégoûter un Trezeguet peu inspiré.
Mais les Français, en marquant finalement, ont su répondre présents au bon moment. Comme à Dublin (1-0), en septembre, comme contre Chypre (4-0), en octobre. S'ils n'ont plus la faculté de maîtriser le cours des choses comme il y a quelques années, ils ont encore celle de savoir gagner quand il le faut. C'est sans doute ce qu'on appelle l'expérience et cette équipe de France à la moyenne d'âge canonique n'en manque pas.
Zidane, lui, qui ne s'est pas assis sur le banc, a dû vivre une journée aussi stressante qu'à Lens, quand les Bleus s'étaient qualifiés sans lui pour les quarts de finale du Mondial 1998. Vu le match de ce vendredi, la France aura besoin de lui mardi.
Avec la victoire de la Suisse contre la République de Corée, la France termine au deuxième rang du groupe G. Elle disputera son prochain match contre l'Espagne.
La Suisse affrontera quant à elle l'Ukraine.
L'équipe de France espère que sa qualification, obtenue dans un scénario inverse à celui traumatisant de 2002, va enfin être le déclic qui va lancer sa coupe du Monde.
Comme leur qualification pour le Mondial, acquise en octobre dans la douleur contre Chypre, les Bleus ont obtenu leur billet pour les 8e de finale au bout d'une soirée crispante, mais finalement conclue dans un énorme "Ouf" de soulagement et une communion retrouvée entre les Bleus et leur public.
Une soirée où la France a d'abord accumulé les occasions rateés mais en a finalement marqué suffisamment pour ne pas avoir de regrets, par Vieira, buteur le jour de ses 30 ans, puis Henry, sur un service de la tête du même Vieira.
Le capitaine du jour, qui a retrouvé au bon moment son meilleur niveau, s'est offert un inoubliable cadeau d'anniversaire mais en a aussi fait un énorme à Zinédine Zidane. Suspendu le jour de ses 34 ans, le futur retraité, qui n'était pas sur le banc, sait qu'il pourra à nouveau rejouer au football, dès mardi contre l'Espagne pour un 8e de finale qui s'annonce difficile.
Signe
La libération des Bleus est aussi symbolisée par Franck Ribéry, celui dont on attendait beaucoup en l'absence de Zidane. Le plus jeune de la bande semblait près de sombrer après avoir raté les deux meilleures occasions françaises (28e, 53e) quand il a offert une passe décisive à Vieira pour une ouverture du score tellement importante. Il n'était pas le moins soulagé, enlacé par Henry.
Le sélectionneur Raymond Domenech y avait vu "un signe du destin". Quatre ans après avoir été éliminé du Mondial-2002 par le Danemark, qu'il fallait aussi battre 2-0 pour passer, les Bleus ont cette fois réussi l'exercice imposé, face à une équipe du Togo déjà éliminée mais qui s'est battue jusqu'au bout.
La France, qui termine deuxième de sa poule derrière la Suisse, s'avancera peut-être vers les 8e de finale dotée d'un souffle nouveau, ce qu'espéraient les joueurs ces derniers jours, après avoir gagné son premier match en phase finale de Coupe du monde depuis la finale de 1998 contre le Brésil.
Une qualification qui ne doit toutefois pas faire oublier que les Bleus ne devront pas être aussi inefficaces contre l'Espagne.
Agassa inspiré
Jusqu'à la 55e minute, les Bleus étaient en effet bel et bien éliminés, incapables de marquer malgré une avalanche d'occasions (10 tirs dont 6 cadrés en première période) et une domination sans partage (57% de possession de balle).
Au moins ont-ils pris des risques, parfois au prix de leur sécurité défensive, mais ils sont tombés sur un gardien togolais, Kossi Agassa, qui n'aura pas volé sa prime en réussissant à dégoûter un Trezeguet peu inspiré.
Mais les Français, en marquant finalement, ont su répondre présents au bon moment. Comme à Dublin (1-0), en septembre, comme contre Chypre (4-0), en octobre. S'ils n'ont plus la faculté de maîtriser le cours des choses comme il y a quelques années, ils ont encore celle de savoir gagner quand il le faut. C'est sans doute ce qu'on appelle l'expérience et cette équipe de France à la moyenne d'âge canonique n'en manque pas.
Zidane, lui, qui ne s'est pas assis sur le banc, a dû vivre une journée aussi stressante qu'à Lens, quand les Bleus s'étaient qualifiés sans lui pour les quarts de finale du Mondial 1998. Vu le match de ce vendredi, la France aura besoin de lui mardi.