Les Bleus se mettent au boulot
Soccer vendredi, 9 juin 2006. 15:31 samedi, 14 déc. 2024. 17:49
HAMELN, Allemagne (AFP) - Les joueurs de l'équipe de France de soccer sont entrés dans le vif du sujet, vendredi, à quatre jours de leur entrée en lice contre la Suisse, en effectuant leur premier entraînement sur le sol allemand, à Hameln (nord), à l'heure où le Mondial-2006 débutait à Munich.
A 17H30, les joueurs français suivaient leur première séance de travail depuis leur arrivée jeudi en Basse-Saxe. Si Florent Malouda, resté aux soins, manquait à l'appel, son coéquipier de Lyon, Sidney Govou, crâne rasé de près, a bien pris part à cet entraînement dont seules les vingt premières minutes étaient ouvertes à la presse.
Appelé après le forfait de Djibril Cissé, opéré mercredi soir d'une fracture à la jambe droite, Govou sait qu'il va maintenant devoir mettre les bouchées doubles, lui qui était en vacances depuis trois semaines et s'est seulement entretenu avec "deux-trois tennis, un peu de squash une course avec (un) pote" selon des déclarations faites au quotidien L'Equipe.
Govou (19 sélections, 3 buts) n'a plus porté le maillot bleu depuis le 9 novembre contre le Costa Rica (3-2).
Concentration
L'absent Cissé était lui encore bien présent dans les pensées et les mots de ses coéquipiers venus en conférence de presse.
"On a des nouvelles de lui par le docteur Paclet (médecin des Bleus), a ainsi notamment indiqué Vikash Dhorasoo. On voulait aller le voir (jeudi) mais ce n'était pas possible, il était encore en salle de réanimation. (...) On ne digérera pas sa blessure avant un bon moment."
Cissé, quand il ira mieux, pourrait d'ailleurs venir rendre visite aux Bleus. Ce serait pour lui l'occasion de découvrir le château-hôtel d'Aerzen, un établissement de luxe où tout a été mis en place pour enfermer les joueurs dans un monde qui tourne autour du France-Suisse de mardi.
"Ce sont les meilleures conditions pour préparer ce genre de compétition, explique Claude Makelele. On y est vraiment coupé du monde. De temps à temps, ça aide un peu à se concentrer, et je crois qu'(...) il est très important, tous ensemble, de se concentrer sur un objectif". Vikash Dhorasoo, lui, évoquant le cadre du Schosshotel Munchhausen souffle: "Il y a pire..."
A 17H30, les joueurs français suivaient leur première séance de travail depuis leur arrivée jeudi en Basse-Saxe. Si Florent Malouda, resté aux soins, manquait à l'appel, son coéquipier de Lyon, Sidney Govou, crâne rasé de près, a bien pris part à cet entraînement dont seules les vingt premières minutes étaient ouvertes à la presse.
Appelé après le forfait de Djibril Cissé, opéré mercredi soir d'une fracture à la jambe droite, Govou sait qu'il va maintenant devoir mettre les bouchées doubles, lui qui était en vacances depuis trois semaines et s'est seulement entretenu avec "deux-trois tennis, un peu de squash une course avec (un) pote" selon des déclarations faites au quotidien L'Equipe.
Govou (19 sélections, 3 buts) n'a plus porté le maillot bleu depuis le 9 novembre contre le Costa Rica (3-2).
Concentration
L'absent Cissé était lui encore bien présent dans les pensées et les mots de ses coéquipiers venus en conférence de presse.
"On a des nouvelles de lui par le docteur Paclet (médecin des Bleus), a ainsi notamment indiqué Vikash Dhorasoo. On voulait aller le voir (jeudi) mais ce n'était pas possible, il était encore en salle de réanimation. (...) On ne digérera pas sa blessure avant un bon moment."
Cissé, quand il ira mieux, pourrait d'ailleurs venir rendre visite aux Bleus. Ce serait pour lui l'occasion de découvrir le château-hôtel d'Aerzen, un établissement de luxe où tout a été mis en place pour enfermer les joueurs dans un monde qui tourne autour du France-Suisse de mardi.
"Ce sont les meilleures conditions pour préparer ce genre de compétition, explique Claude Makelele. On y est vraiment coupé du monde. De temps à temps, ça aide un peu à se concentrer, et je crois qu'(...) il est très important, tous ensemble, de se concentrer sur un objectif". Vikash Dhorasoo, lui, évoquant le cadre du Schosshotel Munchhausen souffle: "Il y a pire..."