LA HAYE - L'entraîneur néerlandais du club russe Anzhi Makhachkala, Guus Hiddink, a assuré mardi qu'il arrêterait "en principe" sa carrière d'entraîneur à la fin de la saison, sans pour autant quitter le monde du soccer.

"En principe non", a répondu l'entraîneur néerlandais, âgé de 66 ans, à un journaliste de la télévision publique néerlandaise qui lui demandait dans un entretien publié sur internet s'il serait encore à Anzhi la saison prochaine.

"J'ai encore tant d'énergie quand je monte sur le terrain, je continue à en avoir des frissons, mais il faut bien à un moment faire attention à ne pas trop se répéter, à ce que les gens ne se disent pas : encore lui?", a-t-il ajouté.

Guus Hiddink a toutefois suggéré que l'éventualité de disputer la Ligue des champions avec Anzhi la saison prochaine pourrait le faire hésiter.

Arrivé en février 2012 à Anzhi, ambitieux club de l'instable petite république caucasienne du Daguestan, Guus Hiddink est un des entraîneurs les mieux payés du monde. Son contrat court jusqu'à la mi-2013.

Fondé en 1991, Anzhi brille sur le marché des transferts depuis l'arrivée à sa tête du magnat russe du pétrole Suleiman Kerimov. L'équipe compte notamment dans ses rangs le Camerounais Samuel Eto'o et pointe à la deuxième place du championnat russe après 17 journées de championnat.

"Je continue à trouver le football tellement beau que je pense que je pourrais continuer dans le milieu", mais pas au sein d'un club, a assuré M. Hiddink: "Je ne sais pas, conseiller, former de jeunes entraîneurs ou aussi des joueurs (...) sur comment plus ou moins planifier une carrière".

Six fois champion des Pays-Bas et une fois champion d'Europe (1988) avec le PSV Eindhoven, Guus Hiddink a également atteint par deux fois les demi-finales de la Coupe du monde en tant que sélectionneur national, avec les Pays-Bas (1998) et la Corée du Sud (2002). Il a également entraîné, entre autres, l'Australie, la Russie (demi-finales de l'Euro 2008) et la Turquie.

Les joueurs d'Anzhi, petit club inconnu avant l'arrivée de Kerimov, s'entraînent à Moscou et ne viennent à Makhachkala que pour les matches, le Daguestan étant l'une des régions les plus pauvres et violentes de Russie, minée par une rébellion islamiste de plus en plus puissante.