Les erreurs du Brésil évitées
Coupe du Monde Feminine de la FIFA lundi, 20 oct. 2014. 16:04 mercredi, 11 déc. 2024. 13:35MOSCOU, Russie - La Russie a su éviter les erreurs du Brésil.
C'est ce qu'ont laissé entendre les inspecteurs de la FIFA à la conclusion de leur tournée d'inspection des stades que la Russie construit en vue de la Coupe du monde de football de 2018. Les délais sont inexistants.
Bien que le Mondial brésilien se soit passé sans anicroche, ses préparatifs ont laissé la belle place aux erreurs et les organisateurs ont d compléter à la hâte certains stades, dont quelques-uns n'ont pu l'être à temps et présenté leurs matchs alors qu'ils étaient inachevés.
En Russie, les choses sont différentes, a déclaré lundi Chris Unger, en charge de la supervision des préparatifs russes, alors qu'il a visité le stade Loujniki de Moscou, hôte de la grande finale.
« Comme on nous l'a dit (lundi), ils semblent en avance à Loujniki, ce qui est bien pour tout le monde, car le plus tôt il sera prêt, le plus tôt nous pourrons y tenir des épreuves tests », a indiqué Unger.
Plus tôt au cours de cette tournée de cinq jours, Unger a indiqué que le nouveau stade de 69 000 places de Saint-Pétersbourg, qui doit accueillir une demi-finale en 2018, respecte de nouveau les échanciers et devrait être prêt au milieu de 2016 et accueillir des rencontres de la Coupe des Confédérations un an plus tard. Le stade, dont il était prévu qu'il devienne le nouveau domicile du Zénith Saint-Pétersbourg avant même que la Russie n'obtienne la Coupe du monde, est en retard de près de six ans sur l'échéancier initialement prévu. On craignait même qu'il ne serait pas prêt avant 2017, mais ce ne semble plus être le cas.
Pendant ce temps, la dispute au sujet du toit du Stade olympique Ficht de Sotchi a été réglée, ce qui va accélérer les préparatifs de ce côté. Le toit sera finalement retiré, offrant une expérience plus othodoxe pour une Coupe du monde.
Ces nouvelles garanties auront de quoi réjouir le ministre russe des Sports, Vitly Moutko, qui a promis devant le Parlement russe, en avril, que les 11 villes hôtesses éviteront le "scénario brésilien", synonyme de délais, de confusion et de chaos au niveau des infrastructures.