Les favoris s'illustrent, Porto trébuche
Soccer mercredi, 15 sept. 2004. 11:29 samedi, 14 déc. 2024. 06:02
PARIS (AFP) - Vainqueurs en déplacement, le FC Barcelone, le Milan AC et Chelsea ont d'emblée marqué leurs ambitions, lors de la 1re journée (1re phase) de la Ligue des champions de soccer mardi, au cours d'une soirée où tous les favoris se sont imposés, à l'exception de Porto, le champion en titre.
Orphelin de son entraîneur José Mourinho, parti à Chelsea, et de plusieurs joueurs qui l'avaient hissé jusqu'à la consécration la saison passée (Deco, Ricardo Carvalho, Paulo Ferreira), le FC Porto, tenu en échec au stade Dragao par le CSKA Moscou (0-0), n'a pas fait aussi bien que l'Inter Milan, Arsenal et Valence, trois favoris tranquilles vainqueurs à domicile.
Très loin d'afficher la solidité et l'aisance qui avait tant impressionné il y a quelques mois, le champion d'Europe en titre aurait même pu s'incliner si, successivement, un poteau et la barre n'avaient pas renvoyé les tirs de l'attaquant croate Olic en deuxième période.
Pour autant, les Portugais n'ont pas sombré comme le Paris SG, un de leurs adversaires dans le groupe H, humilié à domicile par Chelsea (0-3). Déjà mal en point en Championnat de France (3 nuls et 2 défaites) ce qui n'augurait rien de bon, le PSG, plutôt que de jouer "libéré", a fait étalage d'erreurs défensives impardonnables et d'un manque d'inspiration offensif désolant à ce niveau.
"Perdre c'est une chose, mais il faut avoir plus de fierté", a noté après-coup l'entraîneur parisien Vahid Halilhodzic, la mine déconfite.
Il n'en fallait en tout cas pas tant aux "Blues" et à l'attaquant Didier Drogba, auteur de deux buts, pour en profiter et entamer de manière idéale la C1. "C'était un match parfait et une autre équipe que le PSG n'aurait pas forcément fait mieux", a commenté José Mourinho.
Sagesse
Débuter par une victoire à l'extérieur, c'est également l'excellente performance réussie par deux équipes du groupe F, le Milan AC et le FC Barcelone, vainqueurs respectifs à Donetsk face au Shakthar (0-1) et à Glasgow contre le Celtic (1-3).
Si les Milanais ont du attendre la 84e minute pour s'imposer grâce à Seedorf, les Catalans ont eux marqués par trois fois (Deco, Giuly et Larsson) au terme d'une rencontre dominée de long en large.
L'an passé, Arsenal, victime du syndrome de l'équipe qui "veut trop bien faire", avait débuté par une défaite à Highbury face à l'Inter Milan (0-3). Cette fois-ci, les Gunners n'ont pas flanché, et, à revers de leur boulimie offensive, ont fait preuve de sagesse et de patience pour venir à bout des Néerlandais du PSV Eindhoven (1-0).
"Nous ne sommes pas habitués à gagner 1 à 0, mais c'est un résultat qui me convient", ne cachait pas Arsène Wenger, le manageur de l'équipe londonienne, ravi de voir ses hommes idéalement lancés dans un groupe E où, dans l'autre match, le Panathinaïkos a battu les Norvégiens de Rosenborg à Athènes (2-1).
Enfin, dans le groupe G, le champion d'Espagne et récent vainqueur de la Supercoupe d'Europe, Valence CF, a battu sur ses terres Anderlecht (2-0) grâce à deux buts en première période.
Les Espagnols ont été imités par l'autre favori de cette poule, l'Inter, qui s'est imposé sur le même score à Milan face au Werder Brême (2-0). Les Milanais l'ont emporté grâce à un doublé du Brésilien Adriano face à un champion d'Allemagne courageux mais trop tôt réduit à dix après l'exclusion du défenseur français Ismaël (5e).
Orphelin de son entraîneur José Mourinho, parti à Chelsea, et de plusieurs joueurs qui l'avaient hissé jusqu'à la consécration la saison passée (Deco, Ricardo Carvalho, Paulo Ferreira), le FC Porto, tenu en échec au stade Dragao par le CSKA Moscou (0-0), n'a pas fait aussi bien que l'Inter Milan, Arsenal et Valence, trois favoris tranquilles vainqueurs à domicile.
Très loin d'afficher la solidité et l'aisance qui avait tant impressionné il y a quelques mois, le champion d'Europe en titre aurait même pu s'incliner si, successivement, un poteau et la barre n'avaient pas renvoyé les tirs de l'attaquant croate Olic en deuxième période.
Pour autant, les Portugais n'ont pas sombré comme le Paris SG, un de leurs adversaires dans le groupe H, humilié à domicile par Chelsea (0-3). Déjà mal en point en Championnat de France (3 nuls et 2 défaites) ce qui n'augurait rien de bon, le PSG, plutôt que de jouer "libéré", a fait étalage d'erreurs défensives impardonnables et d'un manque d'inspiration offensif désolant à ce niveau.
"Perdre c'est une chose, mais il faut avoir plus de fierté", a noté après-coup l'entraîneur parisien Vahid Halilhodzic, la mine déconfite.
Il n'en fallait en tout cas pas tant aux "Blues" et à l'attaquant Didier Drogba, auteur de deux buts, pour en profiter et entamer de manière idéale la C1. "C'était un match parfait et une autre équipe que le PSG n'aurait pas forcément fait mieux", a commenté José Mourinho.
Sagesse
Débuter par une victoire à l'extérieur, c'est également l'excellente performance réussie par deux équipes du groupe F, le Milan AC et le FC Barcelone, vainqueurs respectifs à Donetsk face au Shakthar (0-1) et à Glasgow contre le Celtic (1-3).
Si les Milanais ont du attendre la 84e minute pour s'imposer grâce à Seedorf, les Catalans ont eux marqués par trois fois (Deco, Giuly et Larsson) au terme d'une rencontre dominée de long en large.
L'an passé, Arsenal, victime du syndrome de l'équipe qui "veut trop bien faire", avait débuté par une défaite à Highbury face à l'Inter Milan (0-3). Cette fois-ci, les Gunners n'ont pas flanché, et, à revers de leur boulimie offensive, ont fait preuve de sagesse et de patience pour venir à bout des Néerlandais du PSV Eindhoven (1-0).
"Nous ne sommes pas habitués à gagner 1 à 0, mais c'est un résultat qui me convient", ne cachait pas Arsène Wenger, le manageur de l'équipe londonienne, ravi de voir ses hommes idéalement lancés dans un groupe E où, dans l'autre match, le Panathinaïkos a battu les Norvégiens de Rosenborg à Athènes (2-1).
Enfin, dans le groupe G, le champion d'Espagne et récent vainqueur de la Supercoupe d'Europe, Valence CF, a battu sur ses terres Anderlecht (2-0) grâce à deux buts en première période.
Les Espagnols ont été imités par l'autre favori de cette poule, l'Inter, qui s'est imposé sur le même score à Milan face au Werder Brême (2-0). Les Milanais l'ont emporté grâce à un doublé du Brésilien Adriano face à un champion d'Allemagne courageux mais trop tôt réduit à dix après l'exclusion du défenseur français Ismaël (5e).