"Les joueurs doivent se repecter"
Soccer dimanche, 27 juin 2010. 15:00 jeudi, 12 déc. 2024. 22:59
DURBAN, Afrique du Sud - Le sélectionneur néerlandais, Bert van Marwijk, indique que ses joueurs n'ont pas besoin de s'aimer, mais il insiste pour qu'ils s'acceptent et respectent les qualités de leurs coéquipiers.
C'est une recette qui a apporté une ambiance plutôt calme et joyeuse au sein de l'équipe des Pays-Bas et qui l'a aidée à atteindre la ronde des 16 à la Coupe du monde de soccer avec trois victoires en phase de groupes.
Pendant l'entraînement de dimanche, en vue du match de huitièmes de finale de lundi, face à la Slovaquie, les joueurs riaient et faisaient des blagues alors que Van Marwijk donnait ses directives. Cette image d'unité est à des années-lumières de certaines équipes hollandaise précédentes, qui ont souvent été frappées de dissensions entre les joueurs et les entraîneurs.
Le cas le plus fameux est celui de l'équipe de l'Euro 1996, quand le sélectionneur, Guus Hiddink, a renvoyé le milieu de terrain Edgar Davids pour l'avoir insulté dans une interview. Cette équipe talentueuse aurait aussi été minée par des tensions raciales.
Plus récemment, le milieu de terrain Wesley Sneijder et l'attaquant Robin van Persie ont eu une prise de bec au sujet de qui aurait dû prendre un coup franc dans leur défaite face à la Russie à l'Euro 2008. Le prédécesseur de Van Marwijk, Marco van Basten, s'est aussi querellé avec Davids, Mark van Bommel et Clarence Seedorf en plus de critiquer Ruud van Nistelrooy pendant la Coupe du monde 2006.
Van Marwijk a mis cartes sur table dès qu'il a pris en charge l'équipe, après l'Euro 2008. Il n'a jamais tenté d'imposer une bonne entente superficielle dans son équipe.
"Le message le plus important, que je martèle depuis le jour 1, est que les mots 'équipe' et 'esprit d'équipe' sonnent très amicaux, mais que d'être trop amical l'un envers l'autre à ce niveau ne vous fait pas gagner."
L'amitié se forge donc à partir d'un respect mutuel dans l'équipe de Van Marwijk.
"Vous n'avez pas à être l'ami de votre coéquipier. Mais il faut accepter et reconnaître ses qualités, ajoute l'entraîneur. C'est là que vous devenez une bonne équipe. Je pense que c'est ce qui s'est produit pour nous."
Ce nouvel esprit d'équipe est à l'origine d'une séquence de 22 matchs sans défaite qui remonte à septembre 2008 et une fiche parfaite en qualifications pour le Mondial 2010.
"Les joueurs se sont rapprochés et tout est serein autour de l'équipe", a conclu Van Marwijk.
C'est une recette qui a apporté une ambiance plutôt calme et joyeuse au sein de l'équipe des Pays-Bas et qui l'a aidée à atteindre la ronde des 16 à la Coupe du monde de soccer avec trois victoires en phase de groupes.
Pendant l'entraînement de dimanche, en vue du match de huitièmes de finale de lundi, face à la Slovaquie, les joueurs riaient et faisaient des blagues alors que Van Marwijk donnait ses directives. Cette image d'unité est à des années-lumières de certaines équipes hollandaise précédentes, qui ont souvent été frappées de dissensions entre les joueurs et les entraîneurs.
Le cas le plus fameux est celui de l'équipe de l'Euro 1996, quand le sélectionneur, Guus Hiddink, a renvoyé le milieu de terrain Edgar Davids pour l'avoir insulté dans une interview. Cette équipe talentueuse aurait aussi été minée par des tensions raciales.
Plus récemment, le milieu de terrain Wesley Sneijder et l'attaquant Robin van Persie ont eu une prise de bec au sujet de qui aurait dû prendre un coup franc dans leur défaite face à la Russie à l'Euro 2008. Le prédécesseur de Van Marwijk, Marco van Basten, s'est aussi querellé avec Davids, Mark van Bommel et Clarence Seedorf en plus de critiquer Ruud van Nistelrooy pendant la Coupe du monde 2006.
Van Marwijk a mis cartes sur table dès qu'il a pris en charge l'équipe, après l'Euro 2008. Il n'a jamais tenté d'imposer une bonne entente superficielle dans son équipe.
"Le message le plus important, que je martèle depuis le jour 1, est que les mots 'équipe' et 'esprit d'équipe' sonnent très amicaux, mais que d'être trop amical l'un envers l'autre à ce niveau ne vous fait pas gagner."
L'amitié se forge donc à partir d'un respect mutuel dans l'équipe de Van Marwijk.
"Vous n'avez pas à être l'ami de votre coéquipier. Mais il faut accepter et reconnaître ses qualités, ajoute l'entraîneur. C'est là que vous devenez une bonne équipe. Je pense que c'est ce qui s'est produit pour nous."
Ce nouvel esprit d'équipe est à l'origine d'une séquence de 22 matchs sans défaite qui remonte à septembre 2008 et une fiche parfaite en qualifications pour le Mondial 2010.
"Les joueurs se sont rapprochés et tout est serein autour de l'équipe", a conclu Van Marwijk.