Les puissances au ralenti
Soccer dimanche, 22 août 2004. 08:46 samedi, 14 déc. 2024. 08:45
PARIS (AFP) - Lens a pris la tête à la différence de buts (+5) de la Ligue 1 de football après une troisième journée qui a confirmé samedi les débuts poussifs de grosses écuries qui semblent avoir choisi l'option de doser leurs efforts dans la perspective des coupes européennes.
C'est le cas notamment pour Monaco, battu sans gloire chez le promu Caen (1-0), et du Paris SG qui a essuyé sa deuxième défaite de la saison à Toulouse (2-1) et n'a toujours pas gagné.
Metz, qui reçoit Lyon dimanche en match décalé, a ainsi l'occasion de prendre la tête du classement et de confirmer la prise de pouvoir des outsideurs. Une nouvelle fois, ce Championnat s'annonce en effet très serré, aucune équipe n'ayant pu remporter ses trois premières rencontres alors que sept n'ont pas encore connu la victoire. Ce n'est sans doute pas un hasard si l'on retrouve en tête du classement Lens et Toulouse, les deux équipes qui ont sans doute réalisé le recrutement le plus judicieux.
A Lens, Eric Carrière, promu capitaine, est totalement épanoui dans son rôle de meneur de jeu, ce dont profite un John Utaka qui a retrouvé tout son punch. La victoire, à Nîmes, contre Istres (2-0), a "bien lancé la saison", comme l'avoue Joël Muller et tout les supporteurs Sang et Or se demandent si Carrière, qui reste sur quatre titres consécutifs (un avec Nantes puis trois avec Lyon), n'est pas un véritable porte-bonheur.
Même euphorie à Toulouse, pour les 35.000 spectateurs du Stadium, où le TFC est totalement transformé depuis les arrivées de Stéphane Dalmat et Daniel Moreira. Le PSG, privé de nombreux titulaires dont Pauleta, n'a pas démérité en dépit de la défaite mais s'est sans doute rendu compte que son effectif serait un peu juste pour jouer sur tous les tableaux. "Savourons ce bon départ, mais ne nous enflammons pas", a pour sa part analysé Daniel Moreira.
Marseille, quant à lui, est toujours sur les bases d'un parcours de champion potentiel, avec deux victoires à domicile et un nul à Nice (1-1). Mais il peut aussi dire un grand merci à ses nouvelles recrues -samedi c'était Benoît Pedretti le buteur- tout en se demandant si Didier Drogba a bien été remplacé.
En revanche, personne n'attendait Bastia à pareille fête. Face à Ajaccio, les Bastiais ont remporté le derby corse, faussé il est vrai par les conditions météorologiques (vent violent).
En fait, la plus grande surprise est venue de Caen, vainqueur de Monaco (1-0). Les Normands, sur la lancée de leur fin de saison en Ligue 2, réalisent d'impeccables débuts en L1 (1 victoire et 2 nuls). "L'équipe est loin d'être à plein régime. Il nous faut encore beaucoup de travail pour trouver notre cohésion", analysait l'entraîneur de l'AS Monaco, Didier Deschamps, après sa première défaite de la saison. Une raison supplémentaire pour demander un attaquant de plus à son président.
Guy Roux, lui, cachait sa satisfaction après une première victoire à l'extérieur, qui plus est à Sochaux (2-1), notamment grâce à un but splendide de Kalou. A noter également le retour difficile en L1 de Saint-Etienne, qui n'a pu venir à bout de Strasbourg (1-1) malgré de bons débuts de Pascal Feindouno, et la confirmation du talent du buteur suisse Alexander Frei, qui a permis à Rennes de remporter le derby breton contre Nantes (1-0).
C'est le cas notamment pour Monaco, battu sans gloire chez le promu Caen (1-0), et du Paris SG qui a essuyé sa deuxième défaite de la saison à Toulouse (2-1) et n'a toujours pas gagné.
Metz, qui reçoit Lyon dimanche en match décalé, a ainsi l'occasion de prendre la tête du classement et de confirmer la prise de pouvoir des outsideurs. Une nouvelle fois, ce Championnat s'annonce en effet très serré, aucune équipe n'ayant pu remporter ses trois premières rencontres alors que sept n'ont pas encore connu la victoire. Ce n'est sans doute pas un hasard si l'on retrouve en tête du classement Lens et Toulouse, les deux équipes qui ont sans doute réalisé le recrutement le plus judicieux.
A Lens, Eric Carrière, promu capitaine, est totalement épanoui dans son rôle de meneur de jeu, ce dont profite un John Utaka qui a retrouvé tout son punch. La victoire, à Nîmes, contre Istres (2-0), a "bien lancé la saison", comme l'avoue Joël Muller et tout les supporteurs Sang et Or se demandent si Carrière, qui reste sur quatre titres consécutifs (un avec Nantes puis trois avec Lyon), n'est pas un véritable porte-bonheur.
Même euphorie à Toulouse, pour les 35.000 spectateurs du Stadium, où le TFC est totalement transformé depuis les arrivées de Stéphane Dalmat et Daniel Moreira. Le PSG, privé de nombreux titulaires dont Pauleta, n'a pas démérité en dépit de la défaite mais s'est sans doute rendu compte que son effectif serait un peu juste pour jouer sur tous les tableaux. "Savourons ce bon départ, mais ne nous enflammons pas", a pour sa part analysé Daniel Moreira.
Marseille, quant à lui, est toujours sur les bases d'un parcours de champion potentiel, avec deux victoires à domicile et un nul à Nice (1-1). Mais il peut aussi dire un grand merci à ses nouvelles recrues -samedi c'était Benoît Pedretti le buteur- tout en se demandant si Didier Drogba a bien été remplacé.
En revanche, personne n'attendait Bastia à pareille fête. Face à Ajaccio, les Bastiais ont remporté le derby corse, faussé il est vrai par les conditions météorologiques (vent violent).
En fait, la plus grande surprise est venue de Caen, vainqueur de Monaco (1-0). Les Normands, sur la lancée de leur fin de saison en Ligue 2, réalisent d'impeccables débuts en L1 (1 victoire et 2 nuls). "L'équipe est loin d'être à plein régime. Il nous faut encore beaucoup de travail pour trouver notre cohésion", analysait l'entraîneur de l'AS Monaco, Didier Deschamps, après sa première défaite de la saison. Une raison supplémentaire pour demander un attaquant de plus à son président.
Guy Roux, lui, cachait sa satisfaction après une première victoire à l'extérieur, qui plus est à Sochaux (2-1), notamment grâce à un but splendide de Kalou. A noter également le retour difficile en L1 de Saint-Etienne, qui n'a pu venir à bout de Strasbourg (1-1) malgré de bons débuts de Pascal Feindouno, et la confirmation du talent du buteur suisse Alexander Frei, qui a permis à Rennes de remporter le derby breton contre Nantes (1-0).