CARDIFF, Royaume-Uni - La première semaine de Gianni Infantino à la présidence de la FIFA va se conclure sur la possible mise en oeuvre d'une technologie à laquelle Sepp Blatter s'est autrefois opposée.

Quatre ans après l'adoption par l'International Football Association Board (IFAB) de la technologie pour trancher les buts controversés, le comité responsable de fixer les règlements doit se pencher sur la reprise vidéo, samedi, lors de sa réunion annuelle.

La Ligue majeure de soccer, la Bundesliga et l'Association du soccer anglais veulent toutes faire partie du projet pilote.

L'utilisation de la reprise vidéo par les arbitres serait limitée pour trancher si un but a bel et bien été marqué, si un penalty doit être accordé, si un joueur doit être expulsé ou les cas d'erreur sur l'identité.

« Il s'agit d'une décision fondamentale, un sujet que nous débattons depuis plusieurs années, a déclaré le directeur général de l'Association de soccer du pays de Galles, Jonathan Ford, l'hôte et président de la réunion. Ultimement, ça pourrait mener à l'implantation de la reprise vidéo afin d'aider le travail des arbitres. »

La FIFA contrôle la moitié des huit votes au sein de l'IFAB, qui comprend également les quatre fédérations britanniques. Une proposition requiert au moins six votes en faveur pour être approuvée.

Il s'agit de la première réunion importante d'Infantino depuis qu'il a gagné l'élection à la présidence, vendredi dernier. Signe que les temps changent à la FIFA, l'ancien secrétaire général de l'UEFA a abandonné le recours aux jets privés et il s'est plutôt rendu en Grande-Bretagne en utilisant une compagnie aérienne à bas prix.

La réunion de samedi servira également à adopter la nouvelle réglementation du soccer. Le document existant de 22 000 mots a presque été réduit par deux en longueur pour éviter les répétitions et supprimer les incohérences.