Les retrouvailles d'Eto'o et Ibrahimovic
Soccer mardi, 15 sept. 2009. 10:03 mercredi, 11 déc. 2024. 04:22
MILAN - Objets de l'échange le plus retentissant de l'été, les attaquants Samuel Eto'o et Zlatan Ibrahimovic, désormais à l'Inter et au FC Barcelone, tiennent tout particulièrement à ne pas manquer les retrouvailles avec leur ancien club en Ligue des Champions, mercredi à Milan.
Le tirage au sort a en effet réservé un choc dès la première journée entre l'Inter, championne d'Italie, et le FC Barcelone, champion d'Europe et d'Espagne. Évidemment, les deux buteurs nourrissent la même ambition: se rappeler au bon souvenir de leur ancienne équipe.
La saison passée, Samuel Eto'o avait été un des joueurs clés des succès du Barça (30 buts en Liga, six en C1 dont un en finale). Mais pour une "question de feeling" avec l'entraîneur Josep Guardiola, le Camerounais a été prié de faire ses valises pour l'Inter.
Des valises que les dirigeants catalans ont garni en plus de près de 50 millions d'euros (78 M$ CAN) pour accueillir Ibrahimovic en retour. Le Suédois, lui, n'était pas indésirable à l'Inter. Mais las des échecs à répétition des Nerazzurri en C1, il voulait absolument rejoindre une équipe plus en réussite en Europe.
En Lombardie, Eto'o a déjà mis tout le monde dans la poche. Après quatre matches, tous réussis, et trois buts - le dernier en date d'une splendide frappe dans la lucarne contre Parme dimanche -, il a déjà fait oublier "Ibracadabra" aux tifosi, tandis que les dirigeants se frottent les mains de l'avoir eu "à si bon prix".
De son côté, l'entraîneur Jose Mourinho assure: "La saison dernière, le meilleur attaquant du monde, c'était Ibrahimovic. Aujourd'hui, c'est Eto'o".
Car au-delà de ses qualités individuelles, le Camerounais fait montre d'un investissement dans le travail collectif, à l'image de son repli défensif, qui était étranger à Ibrahimovic. En plus, il s'est improvisé comme "tuteur" fort bienvenu de l'attaquant Mario Balotelli: à 19 ans, le grand espoir du soccer italien, au comportement souvent décrié, a beaucoup à apprendre à son contact.
"Joueur réaliste"
A Barcelone, l'intégration d'Ibrahimovic est en revanche plus heurtée. Il est vrai aussi que la pression est colossale: en plus de remplacer Eto'o (plus de 120 buts en cinq saisons!), il a été l'objet du transfert le plus cher de l'histoire du club.
Mais après des premières performances moyennes, où il a semblé emprunté, voire par moments perdu, face au jeu de passes courtes et rapide des Blaugrana, le match qu'il a livré samedi à Getafe, avec un but et une passe décisive, peut lui servir de déclic.
"Il a été extraordinaire. Nous pouvons faire reposer le jeu offensif sur lui et en plus, c'est un joueur réaliste", s'est félicité Guardiola. L'intéressé a renchéri: "Je suis très satisfait de la manière avec laquelle les choses se passent. Mon adaptation à l'équipe et au système de l'entraîneur est bonne. En plus, les buts sont bons pour la confiance".
En Italie, on lui a souvent reproché d'être fantastique en championnat mais invisible en Ligue des Champions, "fort contre les faibles et faible contre les forts" selon l'ancien sélectionneur Arrigo Sacchi. Nul doute que mercredi à San Siro il aura à coeur de prouver que c'est l'Inter qui était faible, et pas lui.
Le tirage au sort a en effet réservé un choc dès la première journée entre l'Inter, championne d'Italie, et le FC Barcelone, champion d'Europe et d'Espagne. Évidemment, les deux buteurs nourrissent la même ambition: se rappeler au bon souvenir de leur ancienne équipe.
La saison passée, Samuel Eto'o avait été un des joueurs clés des succès du Barça (30 buts en Liga, six en C1 dont un en finale). Mais pour une "question de feeling" avec l'entraîneur Josep Guardiola, le Camerounais a été prié de faire ses valises pour l'Inter.
Des valises que les dirigeants catalans ont garni en plus de près de 50 millions d'euros (78 M$ CAN) pour accueillir Ibrahimovic en retour. Le Suédois, lui, n'était pas indésirable à l'Inter. Mais las des échecs à répétition des Nerazzurri en C1, il voulait absolument rejoindre une équipe plus en réussite en Europe.
En Lombardie, Eto'o a déjà mis tout le monde dans la poche. Après quatre matches, tous réussis, et trois buts - le dernier en date d'une splendide frappe dans la lucarne contre Parme dimanche -, il a déjà fait oublier "Ibracadabra" aux tifosi, tandis que les dirigeants se frottent les mains de l'avoir eu "à si bon prix".
De son côté, l'entraîneur Jose Mourinho assure: "La saison dernière, le meilleur attaquant du monde, c'était Ibrahimovic. Aujourd'hui, c'est Eto'o".
Car au-delà de ses qualités individuelles, le Camerounais fait montre d'un investissement dans le travail collectif, à l'image de son repli défensif, qui était étranger à Ibrahimovic. En plus, il s'est improvisé comme "tuteur" fort bienvenu de l'attaquant Mario Balotelli: à 19 ans, le grand espoir du soccer italien, au comportement souvent décrié, a beaucoup à apprendre à son contact.
"Joueur réaliste"
A Barcelone, l'intégration d'Ibrahimovic est en revanche plus heurtée. Il est vrai aussi que la pression est colossale: en plus de remplacer Eto'o (plus de 120 buts en cinq saisons!), il a été l'objet du transfert le plus cher de l'histoire du club.
Mais après des premières performances moyennes, où il a semblé emprunté, voire par moments perdu, face au jeu de passes courtes et rapide des Blaugrana, le match qu'il a livré samedi à Getafe, avec un but et une passe décisive, peut lui servir de déclic.
"Il a été extraordinaire. Nous pouvons faire reposer le jeu offensif sur lui et en plus, c'est un joueur réaliste", s'est félicité Guardiola. L'intéressé a renchéri: "Je suis très satisfait de la manière avec laquelle les choses se passent. Mon adaptation à l'équipe et au système de l'entraîneur est bonne. En plus, les buts sont bons pour la confiance".
En Italie, on lui a souvent reproché d'être fantastique en championnat mais invisible en Ligue des Champions, "fort contre les faibles et faible contre les forts" selon l'ancien sélectionneur Arrigo Sacchi. Nul doute que mercredi à San Siro il aura à coeur de prouver que c'est l'Inter qui était faible, et pas lui.