Ligue des champions: les choses sérieuses commencent
Soccer vendredi, 21 mars 2003. 11:45 samedi, 14 déc. 2024. 17:41
NYON (AFP) - N'en déplaise au Bayern Munich, seul absent de marque, les quarts de finale de la Ligue des champions de football, tirés au sort vendredi à Nyon, s'annoncent comme parmi les plus spectaculaires de l'histoire de la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Le choc Real Madrid - Manchester United, réédition du quart de finale d'avril 2000 (0-0, 3-2), illustre le niveau exceptionnel à ce stade de la compétition, où les huit qualifiés totalisent 25 victoires en C1, en 47 éditions, et 75 trophées continentaux au total.
Les vainqueurs des quatre poules de la deuxième phase recevront tous au retour, mais à ce niveau l'influence du terrain n'est plus aussi sensible.
Le tenant du titre, qui n'est pas encore au mieux de sa forme, aurait sans doute préféré attendre encore un petit mois avant de retrouver sur sa route une équipe de Manchester, seul survivant du football anglais, qui rêve de jouer "sa" finale à domicile, le 28 mai à Old Trafford.
Les Mancuniens se sont facilement qualifiés en survolant leur poule, alors que les stars du Real ont dû aller mouiller le maillot sur un terrain de campagne à Moscou. Mais, les Raul, Ronaldo, Figo, Zidane et consorts ont démontré à cette occasion qu'ils savaient aussi mettre le bleu de chauffe.
Contrastes
Le contraste au niveau de la qualification sera le même dans le choc latin entre une Juventus Turin, aussi à la peine en Europe qu'elle est souveraine en championnat, et le FC Barcelone qui réalise une saison catastrophique dans la Liga et euphorique en Ligue des champions (13 victoires et un nul).
Le match retour au Camp Nou s'annonce haut en couleurs, d'autant plus que la seule victoire de la Juve en Catalogne remonte au 22 octobre 1970, en 16e de finale de la Coupe des villes des foires (2-1).
A San Siro, l'entraîneur argentin de l'Inter Milan, Hector Cuper, va retrouver l'équipe qui a fait sa notoriété, les Espagnols de Valence, bourreaux d'Arsenal, avec qui il a disputé (et perdu) deux finales consécutives de C1 en 2000 et 2001.
Valence aura l'occasion de prendre sa revanche sur l'élimination la saison dernière, en quarts de finale de la Coupe de l'UEFA, face à l'Inter, qui s'était qualifié en s'imposant à Mestalla 1 à 0 après un nul (1-1) à San Siro.
Rendez-vous avec un passé un peu plus lointain pour le dernier quart, l'Ajax d'Amsterdam retrouvant le Milan AC, qu'il avait battu en finale de la C1 en 1995, l'année de sa dernière victoire avant l'émergence des jeunes de Ronald Koeman.
Enfin, en Coupe de l'UEFA le duel fratricide entre les deux clubs de Porto, première ville à qualifier deux équipes à ce stade d'un tournoi européen, n'aura finalement pas lieu. Le Boavista devra en effet effectuer le délicat déplacement de Glasgow pour se frotter au Celtic qui vient de sortir Liverpool. De son côté, le FC Porto, qui survole son championnat, devra se méfier jusqu'au bout de la Lazio Rome, plus à l'aise à l'extérieur cette saison qu'à l'Olimpico.
Le choc Real Madrid - Manchester United, réédition du quart de finale d'avril 2000 (0-0, 3-2), illustre le niveau exceptionnel à ce stade de la compétition, où les huit qualifiés totalisent 25 victoires en C1, en 47 éditions, et 75 trophées continentaux au total.
Les vainqueurs des quatre poules de la deuxième phase recevront tous au retour, mais à ce niveau l'influence du terrain n'est plus aussi sensible.
Le tenant du titre, qui n'est pas encore au mieux de sa forme, aurait sans doute préféré attendre encore un petit mois avant de retrouver sur sa route une équipe de Manchester, seul survivant du football anglais, qui rêve de jouer "sa" finale à domicile, le 28 mai à Old Trafford.
Les Mancuniens se sont facilement qualifiés en survolant leur poule, alors que les stars du Real ont dû aller mouiller le maillot sur un terrain de campagne à Moscou. Mais, les Raul, Ronaldo, Figo, Zidane et consorts ont démontré à cette occasion qu'ils savaient aussi mettre le bleu de chauffe.
Contrastes
Le contraste au niveau de la qualification sera le même dans le choc latin entre une Juventus Turin, aussi à la peine en Europe qu'elle est souveraine en championnat, et le FC Barcelone qui réalise une saison catastrophique dans la Liga et euphorique en Ligue des champions (13 victoires et un nul).
Le match retour au Camp Nou s'annonce haut en couleurs, d'autant plus que la seule victoire de la Juve en Catalogne remonte au 22 octobre 1970, en 16e de finale de la Coupe des villes des foires (2-1).
A San Siro, l'entraîneur argentin de l'Inter Milan, Hector Cuper, va retrouver l'équipe qui a fait sa notoriété, les Espagnols de Valence, bourreaux d'Arsenal, avec qui il a disputé (et perdu) deux finales consécutives de C1 en 2000 et 2001.
Valence aura l'occasion de prendre sa revanche sur l'élimination la saison dernière, en quarts de finale de la Coupe de l'UEFA, face à l'Inter, qui s'était qualifié en s'imposant à Mestalla 1 à 0 après un nul (1-1) à San Siro.
Rendez-vous avec un passé un peu plus lointain pour le dernier quart, l'Ajax d'Amsterdam retrouvant le Milan AC, qu'il avait battu en finale de la C1 en 1995, l'année de sa dernière victoire avant l'émergence des jeunes de Ronald Koeman.
Enfin, en Coupe de l'UEFA le duel fratricide entre les deux clubs de Porto, première ville à qualifier deux équipes à ce stade d'un tournoi européen, n'aura finalement pas lieu. Le Boavista devra en effet effectuer le délicat déplacement de Glasgow pour se frotter au Celtic qui vient de sortir Liverpool. De son côté, le FC Porto, qui survole son championnat, devra se méfier jusqu'au bout de la Lazio Rome, plus à l'aise à l'extérieur cette saison qu'à l'Olimpico.