Ligue des champions : place à une Europe bipolaire et latine
Soccer jeudi, 20 mars 2003. 14:35 samedi, 14 déc. 2024. 06:41
PARIS (AFP) - La présence de trois clubs espagnols (Real Madrid, Barcelone, Valence) et trois italiens (Milan AC, Inter Milan, Juventus) en quarts de finale de la Ligue des champions de soccer, dont le tirage au sort est effectué vendredi, consacre l'hégémonie du soccer latin en Europe.
Dans la foulée du Bayern Munich, rayonnant en Bundesliga mais éliminé dès la première phase de C1, l'Europe du Nord s'illustre en effet par sa discrétion. Le rafraîchissant Ajax Amsterdam, auteur d'un joli pied de nez à Arsenal et l'AS Rome, et Manchester United, à qui il n'a pas échappé que la finale aurait lieu à Old Trafford, essaieront donc de résister à ce raz-de-marée latin.
Un raz-de-marée qui doit autant à la régularité de l'Espagne, représentée par trois clubs en quarts de finale pour la quatrième saison consécutive, qu'au renouveau du soccer italien.
Barcelone avait déjà son billet en poche avant la 6e et dernière journée de la 2e phase, disputée mardi et mercredi. Les Catalans ont toutefois mis un point d'honneur à rester invaincus cette saison en C1 (13 victoires, 1 nul en tenant compte du tour préliminaire) à Newcastle (2-0). Sans illusion aucune en Liga après un début de saison catastrophique, les joueurs de Radomir Antic vont maintenant tout miser sur l'Europe pour sauver leur saison.
Arsenal et ses limites
Dans le même temps, Valence, poussé par un Mestalla en feu, a puni
Arsenal (2-1). Carew, déjà bourreau des "Gunners" en quarts de finale il y a deux saisons, a éliminé les Anglais en signant un doublé. Arsenal, bien placé pour se succéder à lui-même en Angleterre, a de nouveau atteint ses limites en Ligue des champions, une compétition où les Londoniens n'ont jamais dépassé le stade des quarts de finale.
Le Real Madrid, tenant du titre, complète le trio ibérique après sa victoire mardi à Moscou face au Lokomotiv (1-0). Si le Real ne s'est pas montré impérial jusqu'ici, il reste la meilleure chance espagnole pour la suite avec ses étoiles et son expérience.
Les grands rivaux des clubs espagnols, vainqueurs de trois des cinq dernières éditions de la C1, pourraient cette saison venir d'Italie, avec l'appétit affiché par le Milan AC, facilement qualifié, mais aussi la Juventus, battue mardi à Bâle (1-2) mais dans le bon wagon grâce à sa victoire la semaine dernière sur La Corogne (3-2), et l'Inter Milan.
Les "Intéristes" du président Massimo Moratti ne pouvaient en effet pas laisser le Milan de Silvio Berlusconi représenter seul la capitale lombarde en quarts de finale. Avec métier, malgré les absences de Vieri (suspendu) et Crespo (trop juste), l'Inter s'est imposé (2-0) sur le terrain du Bayer Leverkusen, déjà éliminé.
La révélation Ajax
L'AS Rome, accroché à domicile par l'Ajax (1-1) mercredi et qui n'aura jamais réussi à s'imposer au Stadio olimpico en six rencontres de C1 (3 nuls, 3 défaites), est le seul club italien éliminé.
La faillite de Leverkusen, finaliste en 2002 mais battu six fois en six matches en 2e phase, après les éliminations de Dortmund et du Bayern, conclut une saison européenne noire pour le soccer allemand, absent des quarts de finale de C1 pour la première fois depuis 19 ans.
L'Angleterre, qui ne peut plus s'en remettre qu'à Manchester, n'est
guère plus à la fête. Après Liverpool en première phase, ce sont en effet Arsenal et Newcastle qui quittent l'épreuve avant le printemps. Comme les Gunners à Valence, les Magpies ont péché par irrégularité.
La palme de la révélation de l'année doit donc être décernée à l'Ajax, qui a réussi le tour de force de rester invaincu dans le très ardu groupe B. La jeune classe néerlandaise (22 ans et 7 mois de moyenne d'âge), parfaitement encadrée par Ronald Koeman, rêve maintenant d'imiter sa prestigieuse devancière, victorieuse en 1995.
Dans la foulée du Bayern Munich, rayonnant en Bundesliga mais éliminé dès la première phase de C1, l'Europe du Nord s'illustre en effet par sa discrétion. Le rafraîchissant Ajax Amsterdam, auteur d'un joli pied de nez à Arsenal et l'AS Rome, et Manchester United, à qui il n'a pas échappé que la finale aurait lieu à Old Trafford, essaieront donc de résister à ce raz-de-marée latin.
Un raz-de-marée qui doit autant à la régularité de l'Espagne, représentée par trois clubs en quarts de finale pour la quatrième saison consécutive, qu'au renouveau du soccer italien.
Barcelone avait déjà son billet en poche avant la 6e et dernière journée de la 2e phase, disputée mardi et mercredi. Les Catalans ont toutefois mis un point d'honneur à rester invaincus cette saison en C1 (13 victoires, 1 nul en tenant compte du tour préliminaire) à Newcastle (2-0). Sans illusion aucune en Liga après un début de saison catastrophique, les joueurs de Radomir Antic vont maintenant tout miser sur l'Europe pour sauver leur saison.
Arsenal et ses limites
Dans le même temps, Valence, poussé par un Mestalla en feu, a puni
Arsenal (2-1). Carew, déjà bourreau des "Gunners" en quarts de finale il y a deux saisons, a éliminé les Anglais en signant un doublé. Arsenal, bien placé pour se succéder à lui-même en Angleterre, a de nouveau atteint ses limites en Ligue des champions, une compétition où les Londoniens n'ont jamais dépassé le stade des quarts de finale.
Le Real Madrid, tenant du titre, complète le trio ibérique après sa victoire mardi à Moscou face au Lokomotiv (1-0). Si le Real ne s'est pas montré impérial jusqu'ici, il reste la meilleure chance espagnole pour la suite avec ses étoiles et son expérience.
Les grands rivaux des clubs espagnols, vainqueurs de trois des cinq dernières éditions de la C1, pourraient cette saison venir d'Italie, avec l'appétit affiché par le Milan AC, facilement qualifié, mais aussi la Juventus, battue mardi à Bâle (1-2) mais dans le bon wagon grâce à sa victoire la semaine dernière sur La Corogne (3-2), et l'Inter Milan.
Les "Intéristes" du président Massimo Moratti ne pouvaient en effet pas laisser le Milan de Silvio Berlusconi représenter seul la capitale lombarde en quarts de finale. Avec métier, malgré les absences de Vieri (suspendu) et Crespo (trop juste), l'Inter s'est imposé (2-0) sur le terrain du Bayer Leverkusen, déjà éliminé.
La révélation Ajax
L'AS Rome, accroché à domicile par l'Ajax (1-1) mercredi et qui n'aura jamais réussi à s'imposer au Stadio olimpico en six rencontres de C1 (3 nuls, 3 défaites), est le seul club italien éliminé.
La faillite de Leverkusen, finaliste en 2002 mais battu six fois en six matches en 2e phase, après les éliminations de Dortmund et du Bayern, conclut une saison européenne noire pour le soccer allemand, absent des quarts de finale de C1 pour la première fois depuis 19 ans.
L'Angleterre, qui ne peut plus s'en remettre qu'à Manchester, n'est
guère plus à la fête. Après Liverpool en première phase, ce sont en effet Arsenal et Newcastle qui quittent l'épreuve avant le printemps. Comme les Gunners à Valence, les Magpies ont péché par irrégularité.
La palme de la révélation de l'année doit donc être décernée à l'Ajax, qui a réussi le tour de force de rester invaincu dans le très ardu groupe B. La jeune classe néerlandaise (22 ans et 7 mois de moyenne d'âge), parfaitement encadrée par Ronald Koeman, rêve maintenant d'imiter sa prestigieuse devancière, victorieuse en 1995.