Liverpool se qualifie pour les quarts
Soccer mardi, 11 mars 2008. 18:06 samedi, 14 déc. 2024. 04:46
ROME - Liverpool, trois semaines après son succès (2-0) en 8e aller, a résisté pendant 50 minutes à la pression de l'Inter mardi à Milan, avant de voir sa tâche facilitée par l'exclusion de Burdisso pour obtenir un succès (0-1) synonyme de quarts de finale de la Ligue des champions.
Le vice-champion d'Europe rejoint ainsi en quarts Manchester United, Arsenal et Chelsea, qualifiés il y a une semaine, parachevant le "Grand Chelem" inédit de la Premier League, qui s'impose cette saison encore comme le championnat numéro un en Europe.
L'Inter, quant à elle, rêvait d'un exploit quelques jours après avoir fêté ses 100 ans. Mais les deux buts encaissés dans les cinq dernières minutes à l'aller ont vraiment pesé trop lourd.
Et puis comme à Anfield, l'Inter a dû jouer en infériorité numérique. Après Materazzi (à la 3Oe minute), c'est le latéral gauche Burdisso qui a vu rouge à la 50e, après avoir récolté deux avertissements, le second pouvant cependant être jugé comme sévère.
Immanquablement, c'est à ce moment que le match a définitivement basculé. À dix contre onze, l'exploit est devenu mission impossible et Torres a profité des imprécisions, logiques, de la défense milanaise, pour marquer d'une belle frappe (64).
Sérénité et solidité des Reds
En première période cependant, les Nerazzurri n'avaient jamais donné l'impression que la rencontre pouvait basculer de leur côté.
En face de la sérénité et la solidité affichées par les Reds, il aurait fallu plus qu'une bonne équipe, agressive et pleine de bonne volonté - l'Inter n'a rien à se reprocher de ce côté là -, mais également quelques grains de folie pour faire douter l'adversaire. Et, sur ce point, les leaders de la Série A ont failli.
En fait, ils étaient trop justes, à l'image d'Ibrahimovic en attaque - qui, sur une occasion (57), a loupé ce qu'il ne manque de coutume jamais - ou de Stankovic ou de Vieira au milieu. Autant de cadres qui, blessés à des degrés divers au cours des derniers mois, n'ont pas su apporter les plus qui auraient pu permettre de faire vaciller Liverpool.
Les tifosi, qui étaient près de 80 000, ont d'ailleurs sifflé ces trois là lorsqu'ils ont été remplacés, symboles de l'énième désillusion du club lombard dans l'épreuve.
En première période, les seules occasions avaient été l'oeuvre de l'attaquant Cruz, mais le gardien Reina avait d'abord repoussé sa frappe à ras de terre (8) avant de capter parfaitement sa talonnade (43).
Le vice-champion d'Europe rejoint ainsi en quarts Manchester United, Arsenal et Chelsea, qualifiés il y a une semaine, parachevant le "Grand Chelem" inédit de la Premier League, qui s'impose cette saison encore comme le championnat numéro un en Europe.
L'Inter, quant à elle, rêvait d'un exploit quelques jours après avoir fêté ses 100 ans. Mais les deux buts encaissés dans les cinq dernières minutes à l'aller ont vraiment pesé trop lourd.
Et puis comme à Anfield, l'Inter a dû jouer en infériorité numérique. Après Materazzi (à la 3Oe minute), c'est le latéral gauche Burdisso qui a vu rouge à la 50e, après avoir récolté deux avertissements, le second pouvant cependant être jugé comme sévère.
Immanquablement, c'est à ce moment que le match a définitivement basculé. À dix contre onze, l'exploit est devenu mission impossible et Torres a profité des imprécisions, logiques, de la défense milanaise, pour marquer d'une belle frappe (64).
Sérénité et solidité des Reds
En première période cependant, les Nerazzurri n'avaient jamais donné l'impression que la rencontre pouvait basculer de leur côté.
En face de la sérénité et la solidité affichées par les Reds, il aurait fallu plus qu'une bonne équipe, agressive et pleine de bonne volonté - l'Inter n'a rien à se reprocher de ce côté là -, mais également quelques grains de folie pour faire douter l'adversaire. Et, sur ce point, les leaders de la Série A ont failli.
En fait, ils étaient trop justes, à l'image d'Ibrahimovic en attaque - qui, sur une occasion (57), a loupé ce qu'il ne manque de coutume jamais - ou de Stankovic ou de Vieira au milieu. Autant de cadres qui, blessés à des degrés divers au cours des derniers mois, n'ont pas su apporter les plus qui auraient pu permettre de faire vaciller Liverpool.
Les tifosi, qui étaient près de 80 000, ont d'ailleurs sifflé ces trois là lorsqu'ils ont été remplacés, symboles de l'énième désillusion du club lombard dans l'épreuve.
En première période, les seules occasions avaient été l'oeuvre de l'attaquant Cruz, mais le gardien Reina avait d'abord repoussé sa frappe à ras de terre (8) avant de capter parfaitement sa talonnade (43).