Lyon et AC Milan font match nul
Soccer mercredi, 29 mars 2006. 16:09 samedi, 14 déc. 2024. 13:50
LYON (France) (AFP) - Lyon, tenu en respect comme rarement cette saison, a dû se contenter d'un nul 0-0 qui préserve malgré tout ses chances de qualification, face au grand AC Milan en quart de finale aller de la Ligue des champions de football, mercredi à Lyon (centre-est).
Face à une formation italienne dominatrice dans le jeu, l'OL n'a pas encaissé de but à domicile et comptera sur le retour de son sauveur Juninho pour réaliser l'exploit et rejoindre pour la première fois le dernier carré européen, mardi prochain au match retour à San Siro.
Dans une chaude ambiance latine, et comme promis, la partie débutait fort. Rapidement, l'OL offrait un visage contrasté: à un coup franc "juninhesque" de Pedretti côté gauche répondaient plusieurs pertes de balle en milieu de terrain de la part du champion de France.
Sur une passe trop molle de Diarra, Shevchenko pénétrait dans la surface et obligeait Coupet à repousser du pied (7).
Un tir hors cadre de Kaka (12) puis une nouvelle intervention décisive de Coupet sur un tir du point de penalty de Shevchenko (13) confirmaient la mainmise milanaise.
Tiago suspendu
Lyon rétorquait essentiellement sur coups de pied arrêtés. Pedretti tirait un troisième coup franc depuis l'aile gauche. Mais, contrairement au match de poule contre le Real Madrid (3-0), Carew ne touchait pas le ballon et Dida intervenait d'une claquette (26).
A l'image du même Pedretti, un peu moins emprunté, l'OL s'efforçait de rééquilibrer les débats. Mais Milan restait maître du jeu: tandis que Lyon sautait quasi-systématiquement un milieu à la limite de l'asphyxie, Shevchenko effaçait Cris avant d'adresser une frappe repoussée des deux poings par un Coupet toujours aussi solide (45).
La deuxième période prenait une tournure analogue. En récupérant le ballon dans les pieds de Kaladze, Wiltord, énergique, pointait la principale faille de l'ogre milanais: sa défense. Mais, servi par l'international français, Carew manquait sa reprise puis Tiago voyait son tir contré par Serginho (55).
A défaut d'étouffer l'AC Milan, l'OL se donnait les moyens de croire au succès. A l'heure de jeu, Ancelotti lançait le mythique Paolo Maldini à la place de Costacurta.
En dépit d'une frappe de 25 m de Tiago (83), sortie de la lucarne par Dida, la fin de match confirmait l'incapacité lyonnaise à porter un coup décisif aux Milanais. Surtout, le Portugais écopait dans le temps additionnel d'un carton jaune qui le privera de match retour. Pour l'OL, le plus dur reste à faire.
Face à une formation italienne dominatrice dans le jeu, l'OL n'a pas encaissé de but à domicile et comptera sur le retour de son sauveur Juninho pour réaliser l'exploit et rejoindre pour la première fois le dernier carré européen, mardi prochain au match retour à San Siro.
Dans une chaude ambiance latine, et comme promis, la partie débutait fort. Rapidement, l'OL offrait un visage contrasté: à un coup franc "juninhesque" de Pedretti côté gauche répondaient plusieurs pertes de balle en milieu de terrain de la part du champion de France.
Sur une passe trop molle de Diarra, Shevchenko pénétrait dans la surface et obligeait Coupet à repousser du pied (7).
Un tir hors cadre de Kaka (12) puis une nouvelle intervention décisive de Coupet sur un tir du point de penalty de Shevchenko (13) confirmaient la mainmise milanaise.
Tiago suspendu
Lyon rétorquait essentiellement sur coups de pied arrêtés. Pedretti tirait un troisième coup franc depuis l'aile gauche. Mais, contrairement au match de poule contre le Real Madrid (3-0), Carew ne touchait pas le ballon et Dida intervenait d'une claquette (26).
A l'image du même Pedretti, un peu moins emprunté, l'OL s'efforçait de rééquilibrer les débats. Mais Milan restait maître du jeu: tandis que Lyon sautait quasi-systématiquement un milieu à la limite de l'asphyxie, Shevchenko effaçait Cris avant d'adresser une frappe repoussée des deux poings par un Coupet toujours aussi solide (45).
La deuxième période prenait une tournure analogue. En récupérant le ballon dans les pieds de Kaladze, Wiltord, énergique, pointait la principale faille de l'ogre milanais: sa défense. Mais, servi par l'international français, Carew manquait sa reprise puis Tiago voyait son tir contré par Serginho (55).
A défaut d'étouffer l'AC Milan, l'OL se donnait les moyens de croire au succès. A l'heure de jeu, Ancelotti lançait le mythique Paolo Maldini à la place de Costacurta.
En dépit d'une frappe de 25 m de Tiago (83), sortie de la lucarne par Dida, la fin de match confirmait l'incapacité lyonnaise à porter un coup décisif aux Milanais. Surtout, le Portugais écopait dans le temps additionnel d'un carton jaune qui le privera de match retour. Pour l'OL, le plus dur reste à faire.