Lyon peut signer sa plus belle saison
Soccer vendredi, 23 mai 2008. 14:42 samedi, 14 déc. 2024. 15:41
PARIS - L'Olympique Lyonnais peut signer la plus belle saison de toute son histoire s'il bat le Paris Saint-Germain en finale de la Coupe de France, samedi soir, au Stade de France.
Sacrés champions de France pour la septième fois d'affilée il y a une semaine, les "Gones" visent le doublé, tout comme leur adversaire, déjà vainqueur de la Coupe de la Ligue.
Alain Perrin, l'entraîneur des champions de France, ajoute aux possibles scénarios de cette finale un troisième doublé, personnel celui-là, puisqu'il peut conserver la Coupe de France qu'il a gagnée l'an dernier quand il dirigeait Sochaux.
"Les finales sont des matches particuliers. L'an dernier, on était loin d'être favoris avec Sochaux face à Marseille", prévient Perrin.
Sauvé de la relégation sur le fil lors de la 38e et dernière journée, le PSG, tombeur de Lens en finale de la Coupe de la Ligue, jouera sans pression, en grand spécialiste d'une épreuve qu'il a remportée sept fois.
"Le PSG joue à domicile en plus d'être un club de Coupes", analyse Perrin. "Nous chercherons l'exploit de battre le PSG chez lui pour réussir ce doublé."
Lyon n'a plus gagné la Coupe de France depuis 1973 et l'ère Bernard Lacombe, devenu aujourd'hui conseiller du président de l'OL Jean-Michel Aulas.
"A cette époque, quand les visiteurs arrivaient, on prenait leurs mensurations", témoigne amusé Lacombe dans "L'Equipe". Aujourd'hui, le respect de l'OL n'est plus le fait de rugueux défenseurs comme Jean Baeza, Louba Mihajlovic ou Raymond Domenech, mais d'artistes comme Juninho ou Karim Benzema.
Le gamin de Bron, meilleur réalisateur de la Ligue 1 avec 20 buts marqués en 2008, pourrait faire basculer la finale, comme Pedro Pauleta, l'homme aux 141 buts en 266 matches de Ligue 1, qui disputera son dernier match avec le PSG.
Le Portugais essaiera de profiter de l'absence de Cris, suspendu en défense centrale, pour faire plier l'arrière-garde lyonnaise. Le partenaire de Sébastien Squillaci au centre pourrait être Jean-Alain Boumsong (touché aux adducteurs), Patrick Muller ou Mathieu Bodmer.
Comme Juninho, Grégory Coupet et Sidney Govou eux aussi de toutes les campagnes victorieuses de l'OL depuis sept ans, devraient être titulaires au coup d'envoi. Lyon, versé pour la première fois de son histoire dans le chapeau 1 du tirage au sort de la prochaine Ligue des champions, a affirmé par communiqué vendredi n'avoir reçu aucune offre de Tottenham concernant Coupet.
Côté parisien, l'équipe sera au complet, avec dans les buts Jérôme Alonzo à la place de Mickaël Landreau et devant Amara Diané en duo avec Pauleta.
En Coupe de France, le PSG a bénéficié d'un parcours facile cette saison. Si Lyon a dû sortir le tenant du titre sochalien et Metz, la formation de Paul Le Guen n'a trouvé sur sa route aucune équipe de Ligue 1.
Le Guen, trois fois sacré champion de France comme entraîneur de Lyon, imagine cette finale "en tant qu'outsider".
"Car nous allons jouer face à la meilleure équipe de France", a-t-il dit. "Nous allons essayer de les gêner."
Sur la sellette, l'entraîneur breton, qui a remporté trois coupes de France en tant que joueur avec le PSG, peut obtenir le troisième doublé Coupe de la Ligue-Coupe de France du club, après ceux de 1995 et 1998.
Lyon, battu en finale de la Coupe de la Ligue par Bordeaux l'an dernier, n'entend pas laisser passer sa chance de s'adjuger sa quatrième Coupe de France.
"La Coupe de France est plus belle que la Coupe de la Ligue, qui est réservée aux seuls clubs professionnels", s'enflamme François Clerc, le latéral droit lyonnais. "Elle me faisait rêver quand j'étais petit, dans mon club de Bourg-Peronnas."
Sacrés champions de France pour la septième fois d'affilée il y a une semaine, les "Gones" visent le doublé, tout comme leur adversaire, déjà vainqueur de la Coupe de la Ligue.
Alain Perrin, l'entraîneur des champions de France, ajoute aux possibles scénarios de cette finale un troisième doublé, personnel celui-là, puisqu'il peut conserver la Coupe de France qu'il a gagnée l'an dernier quand il dirigeait Sochaux.
"Les finales sont des matches particuliers. L'an dernier, on était loin d'être favoris avec Sochaux face à Marseille", prévient Perrin.
Sauvé de la relégation sur le fil lors de la 38e et dernière journée, le PSG, tombeur de Lens en finale de la Coupe de la Ligue, jouera sans pression, en grand spécialiste d'une épreuve qu'il a remportée sept fois.
"Le PSG joue à domicile en plus d'être un club de Coupes", analyse Perrin. "Nous chercherons l'exploit de battre le PSG chez lui pour réussir ce doublé."
Lyon n'a plus gagné la Coupe de France depuis 1973 et l'ère Bernard Lacombe, devenu aujourd'hui conseiller du président de l'OL Jean-Michel Aulas.
"A cette époque, quand les visiteurs arrivaient, on prenait leurs mensurations", témoigne amusé Lacombe dans "L'Equipe". Aujourd'hui, le respect de l'OL n'est plus le fait de rugueux défenseurs comme Jean Baeza, Louba Mihajlovic ou Raymond Domenech, mais d'artistes comme Juninho ou Karim Benzema.
Le gamin de Bron, meilleur réalisateur de la Ligue 1 avec 20 buts marqués en 2008, pourrait faire basculer la finale, comme Pedro Pauleta, l'homme aux 141 buts en 266 matches de Ligue 1, qui disputera son dernier match avec le PSG.
Le Portugais essaiera de profiter de l'absence de Cris, suspendu en défense centrale, pour faire plier l'arrière-garde lyonnaise. Le partenaire de Sébastien Squillaci au centre pourrait être Jean-Alain Boumsong (touché aux adducteurs), Patrick Muller ou Mathieu Bodmer.
Comme Juninho, Grégory Coupet et Sidney Govou eux aussi de toutes les campagnes victorieuses de l'OL depuis sept ans, devraient être titulaires au coup d'envoi. Lyon, versé pour la première fois de son histoire dans le chapeau 1 du tirage au sort de la prochaine Ligue des champions, a affirmé par communiqué vendredi n'avoir reçu aucune offre de Tottenham concernant Coupet.
Côté parisien, l'équipe sera au complet, avec dans les buts Jérôme Alonzo à la place de Mickaël Landreau et devant Amara Diané en duo avec Pauleta.
En Coupe de France, le PSG a bénéficié d'un parcours facile cette saison. Si Lyon a dû sortir le tenant du titre sochalien et Metz, la formation de Paul Le Guen n'a trouvé sur sa route aucune équipe de Ligue 1.
Le Guen, trois fois sacré champion de France comme entraîneur de Lyon, imagine cette finale "en tant qu'outsider".
"Car nous allons jouer face à la meilleure équipe de France", a-t-il dit. "Nous allons essayer de les gêner."
Sur la sellette, l'entraîneur breton, qui a remporté trois coupes de France en tant que joueur avec le PSG, peut obtenir le troisième doublé Coupe de la Ligue-Coupe de France du club, après ceux de 1995 et 1998.
Lyon, battu en finale de la Coupe de la Ligue par Bordeaux l'an dernier, n'entend pas laisser passer sa chance de s'adjuger sa quatrième Coupe de France.
"La Coupe de France est plus belle que la Coupe de la Ligue, qui est réservée aux seuls clubs professionnels", s'enflamme François Clerc, le latéral droit lyonnais. "Elle me faisait rêver quand j'étais petit, dans mon club de Bourg-Peronnas."