État des forces de la MLS pour septembre
MLS mercredi, 21 sept. 2016. 00:32 jeudi, 12 déc. 2024. 23:42L’automne arrive. C’est le moment de reprendre le pouls des différentes formations du circuit Garber. À l’aube des séries d’après-saison, voici ceux qui sont en ascension, ceux qui dégringolent et ceux qui font du surplace.
Par ailleurs - je l’écris tout de suite de crainte de l’oublier -, vous pouvez également découvrir la nouvelle mouture du classement MLS des 24 meilleurs joueurs de moins de 24 ans en cliquant ici. (NDLR: Si vous pensez détecter une subtile odeur de conflit d’intérêt, vous êtes dans le vrai) En effet, votre humble serviteur fait cette année encore partie du jury ayant classé les joueurs. C’est dit. Revenons-en donc à notre état des forces.
En hausse
N’allez pas croire que c’est seulement parce qu’ils ont battu l’Impact qu’ils se retrouvent là. Les Revs de la Nouvelle-Angleterre méritent leur place, car ils viennent de gagner leurs trois derniers matchs, soit la plus longue séquence de victoires présentement en MLS. Évidemment, vous aurez deviné que ça se passe bien en attaque pour Juan Agudelo et Kei Kamara, dont cinq des 10 buts cette saison ont été marqués face au Bleu-blanc-noir. S’il y a une autre source de satisfaction chez le Revolution, c’est Kelyn Rowe, nommé joueur de la semaine du circuit en vertu de ses deux buts et de sa passe décisive contre Montréal. On rappelle au passage que Lowe était le 3e joueur à être sélectionné au repêchage 2012, derrière Andrew Wenger et Darren Mattocks.
À lire également
Tiens, après l’équipe ayant battu l’Impact samedi dernier, voici l’équipe que le onze montréalais doit affronter cette semaine : les Red Bulls de New York. La formation de Jesse Marsch n’a pas subi la défaite en MLS depuis le 3 juillet dernier. Malgré un match nul 3-3 concédé tardivement contre le Toronto FC qui leur laisse un goût amer en travers de la gorge, les Taureaux ont néanmoins réussi à prolonger à 12 leur séquence de matchs sans revers (5 V, 7 N). Celui qu’il faudra surveiller - on pourra coller son image par-dessus celle de Kamara dans le vestiaire montréalais -, c’est Bradley Wright-Phillips. Le fils de l’ex-légende des Gunners Ian Wright vient d’ailleurs de s’inscrire dans le livre des records du circuit Garber en franchissant la marque des 20 buts en saison pour la deuxième fois de sa carrière. Vous pouvez voir sa dernière réalisation ici. Et tant qu’à faire, on aurait aussi intérêt à surveiller l’autre joueur mis en évidence dans la vidéo, c’est-à-dire le meilleur passeur de la ligue : Sacha Kljestan...
Ailleurs dans le circuit, on doit souligner que Toronto s’est assez bien remis de sa défaite contre Montréal le mois dernier, et cela malgré la blessure à Giovinco. De son côté, après s’être couronné champion de la US Open Cup, Dallas poursuit son petit bout de chemin vers le « bouclier des supporters » (champion de la saison régulière). L’autre mention spéciale revient au Galaxy de Los Angeles: deuxième dans l’Ouest et invaincu en six matchs depuis le 20 août.
Loin de nous l’idée de prendre partie de façon subversive dans un débat faisant rage chez les Montréalais, mais sachez néanmoins que le Galaxy va plutôt bien depuis sa séparation avec le pitbull Nigel de Jong, l’ayant remplacé assez rapidement par le revenant Landon Donovan. Quoi rajouter d’autre qu’un bon : woof! Ce gars-là a encore du flair pour marquer des buts...
En baisse
L’Impact ne va pas bien. Ça, on tient pour acquis que vous le saviez déjà. Passons donc au suivant...
À Philadelphie, ça ne tourne pas rond chez l’Union. L’une des formations les plus améliorées en début de saison connaît un ralentissement. Malgré l’arrivée d’Alejandro Bedoya au sein du groupe, le club de la Pennsylvanie traverse une période creuse, n’ayant récolté qu’un point à ses trois derniers matchs. Tout ça sur fond de rumeurs de retour en Suisse pour Tranquillo Barnetta, une perspective loin d’être réjouissante pour les partisans de l’Union, surtout après le départ assez soudain de Vincent Nogueira plus tôt cette saison.
Dans l’Ouest, c’est une année qui prend des allures de saison à oublier pour San Jose. Les Earthquakes - qui seront les visiteurs au Stade Saputo mercredi prochain - n’ont pas gagné depuis le 12 août dernier à Vancouver. La pire attaque de la ligue avec seulement 27 buts à sa fiche, on remarque toutefois que les deux derniers triomphes de San Jose ont été acquis face aux clubs canadiens. L’Impact, qui ne joue pas tellement bien contre les formations de bas de classement, est averti.
Parlant de club canadien, la crise perdure à Vancouver. En dépit d’une rare victoire obtenue à Columbus il y a de ça une dizaine de jours - une première depuis le mois de juillet -, les Whitecaps sont retombés dans leurs travers avec une nouvelle défaite à Seattle, surpris par un but tardif de la recrue Jordan Morris. Au moins, Vancouver peut se consoler avec son bon rendement en Concacaf avec une qualification déjà assurée pour les quarts de la Ligue des champions qui auront lors de l’hiver prochain.
Au neutre
Après le titre acquis la saison passée, on s’attendait à légèrement mieux de la part des Timbers de Portland. Même s’ils viennent de remporter leurs deux derniers matchs, le club de l’Oregon joue pour .500 depuis ses dix derniers affrontements (5 V, 5 D). Peut-être commence-t-on seulement à prendre notre erre d’aller au bon moment? Mais il reste que les Timbers auront fort à faire pour conserver le trophée de la MLS Cup, d’autant plus qu’ils seront privés de leur pilier Nat Borchers jusqu’à la fin de l’année.
Pendant ce temps dans l’Est, si l’Impact demeure au 5e rang, c’est un peu parce DC United et Orlando avancent trop lentement. Après son éclatante victoire à Montréal, le club de Kaka s’est incliné deux fois. Les Lions viennent d’ailleurs de se faire manger tout rond sur leur terrain par Columbus (1-4). C’est un peu plus rose à Washington grâce à deux matchs nuls de 2-2 arrachés dernièrement dans les arrêts de jeux. Toutefois, c’est de victoires dont on aurait besoin dans les deux cas. De fait, à ce stade-ci de la saison, on peut faire l’argument qu’il y probablement 20 clubs s’estimant être dans la même situation.