ASUNCION (AFP) - Le Paraguayen Nicolas Leoz, président de la la Confédération sud-américaine de soccer (CSF), a indiqué mercredi que la colère contre la FIFA n'était pas retombée dans la zone après la décision de lui retirer une demi-place pour la phase finale du Mondial-2006 en Allemagne.

"On ne s'attendait pas à cette injustice. Juste après avoir sacré le Brésil équipe de l'année et Ronaldo joueur de l'année, ils (la FIFA) nous ont enlevé une place pour le Mondial", a déclaré à l'AFP M. Leoz, qui a jugé cette attitude "hypocrite".

M. Leoz s'exprimait avant une réunion, vendredi, des dix fédérations nationales qui composent la CSF, destinée à établir une stratégie pour tenter de faire revenir la FIFA sur sa décision.

La CSF pourrait proposer que la demi-place soit jouée en barrages entre trois zones: la CONCACAF (Amérique du nord, centrale et Caraïbes), l'Amérique du sud et l'Asie.

En cas de refus de la FIFA d'examiner sa future proposition, la CSF pourrait appeler à boycotter certains tournois organisés par la FIFA, notamment en Afrique.

Pour certains dirigeants sud-américains, en effet, l'Afrique est responsable du "vote sanction" contre l'Amérique du sud, qui avait soutenu le président sortant de la FIFA, Joseph Blatter, en concurrence avec le Camerounais Issa Hayatou lors de l'élection à la présidence fin mai à Séoul.

Le 17 décembre, à Madrid, le Comité exécutif de la FIFA avait enlevé une demi-place à l'Amérique du sud (CONMEBOL) pour attribuer une place entière à l'Océanie pour le Mondial 2006.