LONDRES - Les inspecteurs de la FIFA ont amorcé, lundi, leur visite de quatre jours afin d'analyser la candidature anglaise pour l'obtention de l'édition 2018 de la Coupe du monde de soccer.

Les six représentants sont arrivés à Londres 101 jours avant le vote du comité exécutif de la FIFA qui décidera du pays hôte et une semaine après avoir visité la Russie, pressentie comme la principale rivale de l'Angleterre.

Alors que les représentants de la candidature anglaise se préparaient à accueillir les inspecteurs, le président de la FIFA, Sepp Blatter, qui ne fait pas partie des visiteurs, a déclaré que malgré le fait que le pays hôte du Mondial en 1966 représentait l'option la plus "facile", la Russie a une emprise indéniable afin d'accueillir le tournoi.

L'édition 2018 de la Coupe du monde devrait être accordée à un pays européen. Des candidatures conjointes de la Belgique et des Pays-Bas et de l'Espagne et du Portugal ont aussi été déposées. Les États-Unis ont déposé la seule candidature non-européenne, mais prévoient aussi appliquer afin d'accueillir l'édition 2022.

Les dirigeants de la candidature anglaise misent sur les effets économiques bénéfiques que la FIFA retirerait en tenant le tournoi dans un fuseau horaire avantageux et dans un pays qui possède déjà la majorité des infrastructures nécessaires pour accueillir un tel événement.

Les inspecteurs qui visiteront Londres, Manchester, Newcastle et Sunderland cette semaine ne font pas partie du comité exécutif de 24 membres qui voteront en décembre.

Toutefois, un mauvais rapport technique des inspecteurs pourraient miner les chances de l'Angleterre - comme ce fut le cas il y a 10 ans lorsque la candidature anglaise pour le tournoi de 2006 avait été classée derrière l'Allemagne et l'Afrique du Sud au niveau des infrastructures.