Mourinho menace d'engager des poursuites
Soccer mardi, 15 mars 2005. 11:50 samedi, 14 déc. 2024. 16:37
LONDRES (AP) - Dans le collimateur des arbitres, qui lui reprochent d'avoir contraint leur collègue suédois Anders Frisk se retirer, le manager de Chelsea José Mourinho a menacé mardi d'engager des poursuites judiciaires contre un dirigeant de l'UEFA qui l'avait qualifié d'"ennemi du soccer".
L'Allemand Volker Roth, responsable de la commission d'arbitrage de l'UEFA, a accusé l'entraîneur portugais de Chelsea d'être directement responsable de la démission de l'arbitre suédois. M. Roth a fait part de la colère des arbitres allemands, "pleinement" solidaires d'Anders Frisk et qui n'excluent pas une grève, "en dernier ressort".
Considéré comme l'un des meilleurs "sifflets" d'Europe et présélectionné pour le Mondial 2006, Anders Frisk a annoncé samedi qu'il mettait fin à sa carrière. Il a expliqué que sa décision faisait suite à plusieurs menaces de mort consécutives à des remarques que lui avait faites José Mourinho sur sa façon d'arbitrer le 23 février, lors de la rencontre qui avait vu la victoire du FC Barcelone sur Chelsea 2-1 en Ligue des champions.
Chelsea a finalement éliminé le FC Barcelone grâce à sa victoire 4-2 la semaine dernière lors du match retour, atteignant ainsi les quarts de finale de la Ligue des champions.
"Il y a deux moyens pour sortir de cela: ou il s'excuse ou il va aller en justice", a expliqué José Mourinho, faisant référence à Volker Roth, dans un communiqué envoyé à des journaux portugais.
Il s'agissait du premier commentaire de José Mourinho depuis la démission d'Anders Frisk. L'entraîneur portugais a refusé de revenir sur ses propos. Après la défaite contre Barcelone, il avait jugé que l'arbitre avait eu "une influence directe sur le résultat" du match.
Mourinho avait notamment contesté l'exclusion de Didier Drogba et accusé l'entraîneur de Barcelone Frank Rijkaard d'avoir tenté d'influencer l'arbitre pendant la mi-temps.
Le manager de Chelsea a qualifié de "normales" les critiques contre les arbitres, laissant entendre qu'Anders Frisk aurait dû pouvoir les supporter. "Un arbitre de l'expérience de M. Frisk ne prendrait pas une décision aussi radicale si son départ était, en fait, dû aux critiques liées à sa prestation".
José Mourinho a aussi essayé de dissocier ses critiques des menaces proférées à l'encontre de cet arbitre. "Si les raisons (de la démission d'Anders Frisk) sont liées aux menaces, qui sont évidemment déplorables (...) alors c'est l'affaire de la police", a-t-il dit.
Commentant la menace de poursuites à son encontre, Volker Roth s'est dit "curieux" de voir cela. "Nous sommes tous choqués", a-t-il déclaré en soulignant que les arbitres "en ont assez". "Le respect pour les arbitres ne cesse de se perdre. Nous ne pouvons pas le tolérer et nous ne le tolérerons pas. La conduite entre entraîneurs et joueurs doit changer et ne doit pas toujours être fondée sur des accusations", a-t-il dit. Une grève des arbitres allemands, a-t-il observé, serait un "moyen légal" d'exprimer ce ras-le-bol, mais seulement en "dernier ressort".
L'Allemand Volker Roth, responsable de la commission d'arbitrage de l'UEFA, a accusé l'entraîneur portugais de Chelsea d'être directement responsable de la démission de l'arbitre suédois. M. Roth a fait part de la colère des arbitres allemands, "pleinement" solidaires d'Anders Frisk et qui n'excluent pas une grève, "en dernier ressort".
Considéré comme l'un des meilleurs "sifflets" d'Europe et présélectionné pour le Mondial 2006, Anders Frisk a annoncé samedi qu'il mettait fin à sa carrière. Il a expliqué que sa décision faisait suite à plusieurs menaces de mort consécutives à des remarques que lui avait faites José Mourinho sur sa façon d'arbitrer le 23 février, lors de la rencontre qui avait vu la victoire du FC Barcelone sur Chelsea 2-1 en Ligue des champions.
Chelsea a finalement éliminé le FC Barcelone grâce à sa victoire 4-2 la semaine dernière lors du match retour, atteignant ainsi les quarts de finale de la Ligue des champions.
"Il y a deux moyens pour sortir de cela: ou il s'excuse ou il va aller en justice", a expliqué José Mourinho, faisant référence à Volker Roth, dans un communiqué envoyé à des journaux portugais.
Il s'agissait du premier commentaire de José Mourinho depuis la démission d'Anders Frisk. L'entraîneur portugais a refusé de revenir sur ses propos. Après la défaite contre Barcelone, il avait jugé que l'arbitre avait eu "une influence directe sur le résultat" du match.
Mourinho avait notamment contesté l'exclusion de Didier Drogba et accusé l'entraîneur de Barcelone Frank Rijkaard d'avoir tenté d'influencer l'arbitre pendant la mi-temps.
Le manager de Chelsea a qualifié de "normales" les critiques contre les arbitres, laissant entendre qu'Anders Frisk aurait dû pouvoir les supporter. "Un arbitre de l'expérience de M. Frisk ne prendrait pas une décision aussi radicale si son départ était, en fait, dû aux critiques liées à sa prestation".
José Mourinho a aussi essayé de dissocier ses critiques des menaces proférées à l'encontre de cet arbitre. "Si les raisons (de la démission d'Anders Frisk) sont liées aux menaces, qui sont évidemment déplorables (...) alors c'est l'affaire de la police", a-t-il dit.
Commentant la menace de poursuites à son encontre, Volker Roth s'est dit "curieux" de voir cela. "Nous sommes tous choqués", a-t-il déclaré en soulignant que les arbitres "en ont assez". "Le respect pour les arbitres ne cesse de se perdre. Nous ne pouvons pas le tolérer et nous ne le tolérerons pas. La conduite entre entraîneurs et joueurs doit changer et ne doit pas toujours être fondée sur des accusations", a-t-il dit. Une grève des arbitres allemands, a-t-il observé, serait un "moyen légal" d'exprimer ce ras-le-bol, mais seulement en "dernier ressort".