"On n'a encore rien gagné"
Soccer mercredi, 30 juin 2004. 12:56 samedi, 14 déc. 2024. 04:38
LISBONNE (AFP) - Le sélectionneur brésilien du Portugal, Luiz Felipe Scolari, a mis en garde le pays contre toute euphorie excessive avant la demi-finale de l'Euro-2004 de soccercontre les Pays-Bas, soulignant mardi que son équipe n'avait "encore rien gagné".
Q: La qualification du Portugal sur ses terres a soulevé une énorme vague d'enthousiasme. Est-ce un avantage?
R: "On est arrivé en demi-finale, mais on n'a encore rien gagné! Le chemin est encore long. Je n'aime pas quand les journalistes demandent aux joueurs qui ils préfèreraient affronter en finale. Ils ne doivent pas répondre à ce genre de questions et je ne veux pas qu'on entre sur le terrain avec cette mentalité. J'avais promis qu'on serait parmi les quatre dernières équipes en lice et les joueurs m'ont aidé à tenir cette promesse. C'est vrai qu'on joue à domicile, mais même si on jouait ailleurs, l'enjeu serait le même. Il y a un risque d'être éliminés. Si c'est le cas, cela voudra dire que nous n'aurons pas eu les qualités pour passer, mais les joueurs auront malgré tout droit à toute mon affection".
Q: Les Pays-Bas disposent de bonnes individualités comme Robben ou Van Nistelrooy. Cela vous inquiète-t-il?
R: "Ce sont d'excellents joueurs, mais c'est toute l'équipe qui m'inquiète, pas seulement eux. Les Pays-Bas sont une excellente équipe, avec beaucoup de qualités techniques qui sont aussi celles des Portugais. Et il faudra que l'arbitre soit vigilant: sur les coups francs, Van Nistelrooy a tendance à être hors jeu tandis que Reiziger a parfois le pied dans l'aire de jeu quand il fait une touche".
Q: Jusqu'à présent, vos remplacements ont été payants, y compris celui de Figo contre l'Angleterre. Comment allez-vous aborder ce match tactiquement?
R: "Contre la Grèce (match d'ouverture), on était mené dès la 7e minute, contre l'Espagne (dernier match de groupe), on était obligé de gagner pour passer et contre l'Angleterre (en quarts), on a pris un but après trois minutes. Lors de ces trois rencontres, nous devions prendre des risques. Contre les Pays-Bas, il faudra être très calme. Si on ne prend pas de but, on pourra développer notre jeu. Concernant la composition de l'équipe, il y aura deux joueurs qui auront une fonction spécifique au marquage. Enfin, il pourra y avoir des remplacements selon le déroulement du match, la fatigue des joueurs. De toute façon, tout ce qui m'intéresse c'est de gagner, peu importe avec qui".
Q: La qualification du Portugal sur ses terres a soulevé une énorme vague d'enthousiasme. Est-ce un avantage?
R: "On est arrivé en demi-finale, mais on n'a encore rien gagné! Le chemin est encore long. Je n'aime pas quand les journalistes demandent aux joueurs qui ils préfèreraient affronter en finale. Ils ne doivent pas répondre à ce genre de questions et je ne veux pas qu'on entre sur le terrain avec cette mentalité. J'avais promis qu'on serait parmi les quatre dernières équipes en lice et les joueurs m'ont aidé à tenir cette promesse. C'est vrai qu'on joue à domicile, mais même si on jouait ailleurs, l'enjeu serait le même. Il y a un risque d'être éliminés. Si c'est le cas, cela voudra dire que nous n'aurons pas eu les qualités pour passer, mais les joueurs auront malgré tout droit à toute mon affection".
Q: Les Pays-Bas disposent de bonnes individualités comme Robben ou Van Nistelrooy. Cela vous inquiète-t-il?
R: "Ce sont d'excellents joueurs, mais c'est toute l'équipe qui m'inquiète, pas seulement eux. Les Pays-Bas sont une excellente équipe, avec beaucoup de qualités techniques qui sont aussi celles des Portugais. Et il faudra que l'arbitre soit vigilant: sur les coups francs, Van Nistelrooy a tendance à être hors jeu tandis que Reiziger a parfois le pied dans l'aire de jeu quand il fait une touche".
Q: Jusqu'à présent, vos remplacements ont été payants, y compris celui de Figo contre l'Angleterre. Comment allez-vous aborder ce match tactiquement?
R: "Contre la Grèce (match d'ouverture), on était mené dès la 7e minute, contre l'Espagne (dernier match de groupe), on était obligé de gagner pour passer et contre l'Angleterre (en quarts), on a pris un but après trois minutes. Lors de ces trois rencontres, nous devions prendre des risques. Contre les Pays-Bas, il faudra être très calme. Si on ne prend pas de but, on pourra développer notre jeu. Concernant la composition de l'équipe, il y aura deux joueurs qui auront une fonction spécifique au marquage. Enfin, il pourra y avoir des remplacements selon le déroulement du match, la fatigue des joueurs. De toute façon, tout ce qui m'intéresse c'est de gagner, peu importe avec qui".